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3,5

sur 1120 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ah franchement je suis à l'opposé de toutes ces bonnes critiques que j'ai lues et qui m'ont tant donné envie de lire ce soi disant "fameux livre". A chaque fois que j'en ai entendu parlé c'était en bien du coup il fallait aussi que je me fasse mon avis...
Eh bien c'est raté, je ne supporte pas les thèmes sociologiques actuels que veulent bien exploiter les auteurs. Tous ces personnages névrosés, ces cas pathologiques désespérés, ces nombrilistes sur lesquels le lecteur devrait s'apitoyer sur leur sort et accorder un peu de compassion. Non merci, cette histoire est partie dans tous les sens et tout cela sous forme de Dîner, sans queue ni tête. Non merci, je préfère jeûner que de perdre mon temps à tourner des pages qui m'ont réellement gavée.
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Bof ! Je l'ai emprunté, au vu des critiques élogieuses. Tout semble exagéré avec des détails qui m'ont agacée. Deux frères et leurs femmes se retrouvent au restaurant afin de discuter d'un acte grave fait commis par leurs deux fils. L'un des père est ministre, l'autre évincé de l'éducation nationale. Des vides sur les motifs. Ecriture embrouillée avec des descriptions qui alourdissent le texte. Aucun style. le Marc Levy des Pays-bas ? Repas lourd que je n'ai pas digéré. Pour résumer : fils de bourgeois qui commet l'irréparable, mais comme son père est dans la politique…

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Provocateur et grinçant, le Diner a été élu "Livre de l'année" aux Pays-Bas : ça laisse songeur sur la société néerlandaise... !
Deux couples dont les garçons ont commis un acte irréparable se retrouvent discrètement dans un restaurant hors de prix pour trouver une solution à leur problème et à celui de leurs fils ; l'un des hommes va vraisemblablement devenir le prochain 1er ministre, l'autre ancien professeur écarté pour tendances violentes porte un regard acerbe et moralisateur sur son frère. Quant à leurs femmes, elles semblent incarner la droiture et l'équilibre... reste que le problème n'est pas le même pour tous les 4... et forcément les solutions sont aussi différentes. Et là, on reste pantois à l'énoncé de la solution envisagée par la mère de Michel, l'un des protagonistes !
Ce roman a pour origine une histoire vraie qui s'est passée à Barcelone, parait-il : l'auteur veut-il nous sensibiliser à la violence croissante des adolescents et de la société en général ou bien à la totale a-moralité qui semble guetter les parents des mêmes adolescents (nous) ???
Bon évidemment, c'est censé être une "comédie" grinçante et cynique, et ça se lit très vite et très facilement (encore qu'il y aie pas mal de longueurs) mais de là à en faire un phénomène de librairie, ça me laisse un étrange malaise sur le fond et un grand bof sur la forme.

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Vite lu, vite oublié.
le roman appartient à la catégorie des best-sellers mondiaux que l'on lit très rapidement et pas trop désagréablement, mais que l'on oublie encore plus rapidement. Je retiens de cette lecture un plaisir mitigé et le sentiment que la personne qui le lira après moi dans la boite à livre dans laquelle je vais à l'instant le déposer risque fort de penser le même genre de chose...
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Mon sentiment vis à vis de ce roman est très partagé. J'ai trouvé certaines scènes peu vraisemblables, les comportements outranciers mais, l'idée de mettre en scène des personnages plus cyniques et violents les uns que les autres est très intéressante.
En refermant ce livre j'ai ressenti un certain malaise. Donc un ouvrage qui ne vous laissera pas indifférent !
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Le Diner est un roman énervant, très énervant.

Deux frères se retrouvent à diner dans un restaurant chic d'Amsterdam avec leurs épouses. Ils ne s'entendent pas, mais quelque chose les poussent à ce rendez-vous. L'un est un politicien très en vue, qui a de fortes chances de devenir Premier Ministre, l'autre un ancien professeur un peu marginal. Mais s'ils sont très différents, ils ont en commun un cynisme sans limite. de l'apéritif au digestif, nous découvrons qui ils sont réellement (ce n'est pas beau à voir) et ce qui les pousse à se retrouver pour ce dîner dont personne ne voulait (qui est tout aussi immonde). le cas de conscience de ces êtres abjects sera alors abjectement résolu…

Ce livre est un poil à gratter de bout en bout. le frère marginal en est le narrateur, et est d'une odieuse prétention. Il se moque d'à peu près tout et notamment de nous, petits français, accusés d'escroquer les étrangers en vacances dans notre pays…. Sympa! La gastronomie en prend pour son grade également, tout comme l'adoption et nombre d'institutions. Mais surtout, pas une lueur d'humanité ne semble exister chez ces êtres et leurs rejetons décérébrés, tous plus antipathiques les uns que les autres, au fur et mesure que le pourquoi du comment se dessine.

L'intrigue est bien construite, par petites touches laissant planer un suspense tout au long de l'ouvrage, dont les tenants et aboutissants ne se découvrent qu'à la fin et donnent un éclairage nouveau sur ce concours de monstres. de style, il n'y en a aucun. Surtout le traitement et son propos m'ont réellement exaspéré. Je comprends l'idée de jouer avec la morale et la bien-pensance du lecteur, je comprends le principe du cas de conscience qui nous interroge sur nos valeurs et notre société. Je ne doute pas que l'auteur de ce livre condamne ses héros, mais pourquoi nous infliger cela ? Quel plaisir peut-on prendre à suivre des êtres odieux se dépêtrer odieusement de choses odieuses ? Si au moins, il y avait un peu d'humour, un peu de distance… Mais non ! Enfermé dans le regard d'un type qui devient à chaque page plus antipathique, on ne peut qu'enrager et râler au fur et à mesure que les horreurs et les jugements de valeurs à l'emporte-pièce s'amoncèlent.

Chez Bret Easton Ellis par exemple, qui s'y connait en monstres, il y a une invention de langage, une folie, voire une forme de beauté dans le nihilisme et ses héros. Aussi terribles soient-ils, ils ont une part d'humanité, qui laisse supposer une souffrance, un déchirement. Là, il n'y a rien.

Mais je dois reconnaitre que ce livre désagréable réussit à interroger le lecteur et que l'agacement qu'il suscite en fait une oeuvre dont on se souvient.

Si Michael Haneke cherche un livre à adapter pour son prochain long métrage putassier, ce Diner est pour lui. Pour les autres, gare à l'indigestion.


Lien : http://coincescheznous.unblo..
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J'ai dû rater quelque chose vu les critiques apparemment très positives de ce livre.
Le sujet m'a bien intéressée, l'idée de faire suivre le rythme d'un repas aux parties du roman aussi (quoique aller parler d'un sujet aussi sensible dans un lieu public, quand en plus on est un politicien en vue, est absurde)
Mais je n'ai pas accroché du tout à l'écriture, me suis ennuyée souvent, et j'ai dû me forcer à aller jusqu'au bout.
Sans compter que dans certains retours en arrière, je n'arrivais pas à établir une chronologie, et à savoir quand ça se passait (peut-être une lecture trop inattentive de ma part, vu que je n'avais qu'une hâte, avoir terminé)

Bien entendu, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander ce que je ferais devant une telle situation. Mais plus de 300 pages pour cette question, c'est beaucoup !!
Et trop de situations évoquées mais laissées en suspens, sans réponses.
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Autant la 4ème de couverture m'avait attirée et amenée à choisir ce livre, autant je l'ai regretté pendant les 3/4 de ma lecture. J'ai eu l'impression qu'il s'agissait vraiment de "remplissage" et qu'il ne se passait RIEN...jusqu'à ce que je découvre que ce néant était en fait de la folie, celle d'un homme chez qui je ne l'avais pas soupçonnée et à ce moment là, le livre m'a paru...glaçant !
Le style (mais il s'agit d'une traduction) demeure très banal, sans effet particulier.
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J' ai commencé la lecture de ce livre avec un préjugé favorable , sur les conseils d'amis qui parlaient presque de chef d'oeuvre
Le début du livre est accrocheur . l''idée de ce dîner entre 2 couples (dont deux frères : un homme politique célèbre et un enseignant ) qui viennent pour parler de tout et de rien mais surtout d'un secret qu 'ils ont en commun attise la curiosité .
Mais , progressivement , le récit devient assez invraisemblable
L 'idée même de se rencontrer dans un restaurant célèbre pour parler d'un lourd secret de famille est peu plausible
L 'enseignant révèle une personnalité franchement pathologique .
Difficile de le considérer comme une homme ordinaire
Du coup, l 'attitude de son fils apparaît comme une conséquence logique de la pathologie du père
Le récit , très prenant au début, devient un peu décousu
Quelques très bonnes pages , pleines d'humour, sur les Hollandais
Un dîner qui s'éternise et un final pour le moins ambigu
Avec un peu d'adresse, cela pourra faire un bon film
Mais , d'un point de vue littéraire , c'est plutôt banal et l 'écriture est sans originalité
Une déception

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Difficile de faire le tri des impressions, une fois ce livre terminé.
Agréable à lire, il l'est. Bien écrit, bien construit, très habile.
Habile, c'est justement là que se trouve mon hésitation. Ayant terminé, je me sens pris au piège d'intérêt pour le personnage qui ne le mérite pas … L'éditeur fait une allusion à Tarentino. Certes on l'y retrouve beaucoup. Mais je me suis sentie plus proche de l'impression que j'avais quand je lisais l'une des aventures de Mr Ripley, créé pare Patricia Highsmith … de la sympathie, peut être pas, mais j'ai éprouvé de l'intérêt pour un personnage dont on découvre peu à peu la folie, la perversion, l'immoralité. Mais comment faire autrement avec une narration interne à ce personnage ?
C'est un procédé très subtil, mais qui ne remporte pas vraiment mon adhésion.
Un beau travail, certes, mais qui ne me retient pas vraiment.
Peut être parce que ce qui se passe m'a heurtée, a rencontré mon rejet.
Il est impossible d'être plus claire vu que tout repose sur des non-dits, un suspens… en parler davantage risquerait d'enlever l'impact de surprise de ce roman. Et c'est peut être ce qui fait son plus grand intérêt.
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