AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 1119 notes
« You don't have to know everything about each other. Secrets didn't get in the way of happiness. »

L'auteur hollandais signe un thriller psychologique très bien huilé et pourtant grinçant.

On peut encore être dérangé en littérature (et c'est tant mieux ? Qu'en pensez-vous ?).

le livre est écrit par un journaliste mais, malgré mes réticences, la langue et la construction sont celles d'un romancier (Zola n'était-il pas lui-même journaliste après tout).

Le roman est construit comme un repas dans un gastronomique (à ce propos, la France rayonne dans le domaine de la cuisine à l'international ! Ce n'est pas la seule, mais c'est à souligner). Les amuses bouches, les entrées etc. Mais au-delà de ce diner, l'auteur use de nombreux flash-backs, le roman évoluant ainsi selon plusieurs temporalités façon puzzle.

Je doute de l'intérêt des adaptations cinématographiques du livre (notamment une avec Richard Gere, s'il vous plait) : nous passons trop de temps dans la tête du narrateur (qu'en pensez-vous ?).

Mais c'est là aussi tout l'intérêt : nous sommes pris en otage dans son esprit, forcé de le suivre dans ses pérégrinations et ses souvenirs, de voir les ressorts de ses gestes et son humour corrosif, proche du mépris.

L'écrivain néerlandais se fait critique féroce de la bonne société des Pays-Bas, de la relation parents-enfants et l'éducation, du comportement de la bourgeoisie dans le pays et en villégiature affranchie de toute règles de conduite morale, sur le rapport du riche au pauvre, à l'étranger, sur la bonne foi, la justice et l'absurde de l'acte gratuit (ce qui n'est pas sans rappeler « Les Caves du Vatican » de Gide).

Il y a une volonté de prendre les situations et évènements à rebrousse-poil, un renversement des valeurs un peu brechtien. En voir la face un peu sombre, et tirer sur le « politiquement correct » à balles réelles…
Ce qui est intéressant pour le lecteur c'est de voir, au fur et à mesure qu'on apprend des personnages, qu'on s'était trompé (en réalité nous sommes trompés par l'auteur), mais de façon subtile et progressive, la gêne s'installant progressivement, presque imperceptiblement parfois jusqu'à se révéler horrifiante.

Pour toutes ces raisons, « Het Diner » de Herman Koch est une lecture à la fois distrayante et captivante, ce que l'on est en droit d'attendre d'un thriller, mais également plus étoffée que les simples effets de manches et recettes bien connus du genre, plus sociologique et, à de très nombreux égards, participe à des réflexions d'actualité.

Qu'en pensez-vous ?
Commenter  J’apprécie          10411
J'ai un ami, qui est peut être aussi le votre, qui "m'a conseillée" un bouquin grace a sa page FB. Mais malheureusement lui, il lit en Anglais; et je n'ai pas trouvé le titre dans ma bibliothèque préférée (et puis j'ai perdu le post-it sur lequel j'avais inscrit le nom du roman pour être tout a fait honnete) alors je me suis rabbatue sur un autre livre de Herman Koch.. et franchement j'ai bien fait.

Deux frères se retrouvent au restaurant avec leurs épouses respectives. le restau est haut de gamme et légèrement chichiteux et la discussion tourne autour de banalités jusqu'au moment ou le vrai sujet est révélé...

Ce roman est critique de la société.. j'avoue que le déroulé des plats est juste tordant de réalisme et de cynisme comme j'aime. Mais c'est surtout le sujet caché qui est intéressant dans ce roman : le pourquoi du comment de ce rendez vous. L'intrigue est tenace et l'écriture très agréable. C'est le style de roman qu'on ne lache pas facilement tout simplement parce que l'intrigue est tenue.
De plus elle permet le questionnement : qu'est ce que j'aurais fait si j'avais été a la place des personnages et franchement la réponse n'est pas aisée.

Bon pour finir je vais quand même vous dévoiler qui m'a conseillée cet auteur.... (roulement de tambour)......... et bien ce n'est rien d'autre que le maître de l'horreur himself : Stephen King. J'étais curieuse de voir ce qu'il pouvait aimer comme roman.. et apparemment on a les mêmes goûts.
Commenter  J’apprécie          7915
Ils se sont donné rendez-vous pour dîner dans un grand restaurant chic et prisé de la ville d'Amsterdam. Réticents de devoir passer la soirée avec Serge et sa femme Babette, Paul et Claire s'y sont rendus malgré tout. Comme à son habitude, Serge se fait attendre. Politicien en pleine ascension, certainement Premier ministre en devenir, il tenait à parler de leurs enfants respectifs avec son frère. Michel, le fils de Paul, et Rick, celui de Serge ont le même âge et traînent souvent ensemble ainsi qu'avec Beau, le fils adoptif de ce dernier. Des retrouvailles un peu froides, Paul ne supportant pas le côté emprunté et maniéré de son aîné. Arrive l'entrée, servie par le gérant un peu trop envahissant. L'on discute de choses et d'autres, de films, des vacances en Dordogne où Serge a une maison secondaire. Paul ne peut s'empêcher de repenser à la vidéo compromettante et troublante qu'il a vue sur le portable de son fils, juste avant de partir. Au fil du repas, la tension devient de plus en plus palpable: Serge monopolise l'attention, Paul s'agace devant les assiettes presque vides et les explications interminables du serveur, d'autant plus que le sujet tant redouté ne va pas tarder à attiser une certaine animosité...


Au menu de ce dîner :

En entrée : des personnages d'abord bien sous tous rapports qu'Hermann Koch prend un malin plaisir à décortiquer au cours du repas. L'on se rend compte alors de la complexité de chacun d'eux, des secrets qu'ils taisent et un passé trouble pour l'un d'eux. La véritable personnalité de chacun va se révéler gentiment. Face à ce sujet épineux et ô combien troublant et déterminant, chacun campe sur ses positions.
En plat : un huis-clos temporel et spatial oppressant et dérangeant.
En dessert : l'auteur s'attaque à un réel problème de société. S'affichant comme une petite comédie, le roman s'avère au final une véritable satire sociale grinçante, un roman noir déconcertant. S'étant inspiré d'un fait réel, il sculpte à merveille le comportement de chacun face au geste irréparable de leurs enfants. Comment réagir et que faire, d'abord pour les enfants mais également pour les parents ? Traité d'une façon singulière, ce sujet amène évidemment toute une série de questions sur la morale, le bien et le mal ou la violence gratuite.
Pour l'ambiance : une écriture vive et intelligente. Herman Koch manie la plume avec dextérité et alterne savamment le passé de Paul et le déroulement du dîner.

Le dîner... un café pour digérer ?
Commenter  J’apprécie          701
Deux couples ont rendez-vous dans un restaurant chic et branché d'Amsterdam. Paul et Claire s'y rendent à reculons. C'est Serge qui a choisi le jour, l'heure et le lieu, Serge, le frère de Paul, Serge, populaire, admiré, Serge, propriétaire d'une vaste demeure dans le Périgord Serge, mari de la belle Babette, père comblé qui a poussé la générosité jusqu'à adopter Beau en Afrique, Serge qui a tout réussi, Serge, futur Premier ministre des Pays-Bas et Serge qui veut parler des enfants. Car les enfants ont fait quelque chose de grave. Paul le sait, il en a encore vu la preuve l'après-midi même en fouillant le portable de son fils unique, Michel, sur une vidéo qui ne laisse aucun doute. Mais le dîner s'éternise, Serge est au centre de toutes les attentions, la cuisine minimaliste agace Paul, le gérant donne de longues explications sur chaque plat et le sujet des enfants, attendu et redouté, tarde à être abordé. La tension monte.

Une belle surprise que ce roman néerlandais, une claque même, tant Herman Koch s'est ingénié à retourner, malmener et manipuler un lecteur stupéfait qui ne sait plus que croire, qui aimer, qui détester de ces quatre personnages attablés devant un dîner fin. de l'apéritif au digestif, il déroule un menu au goût de plus en plus amer. le début est sans équivoque, Paul, professeur en congé maladie, et sa femme Claire forment un couple équilibré et aimant. Ce sont des gens simples et sympathiques qui apprécient moyennement de gâcher un samedi soir dans le restaurant le plus en vue d'Amsterdam alors que leurs goûts les portent plus vers un petit café populaire où l'on mange à sa faim et pour moins cher. Paul est drôle, sarcastique, il décortique l'ambiance, les manières des serveurs, les chichis superflus avec verve. Serge et sa femme sont absents, en retard comme d'habitude. Mais grâce à Paul, on sait déjà que va arriver un couple qui a réussi. La femme est belle à tomber, le mari est un politicien ambitieux, sans doute un arriviste, un sale type opportuniste qu'on juge d'emblée infréquentable. Quant aux enfants...Certes, ils ont fait une grosse bêtise mais Michel est un bon garçon, il a dû être influencé par les fils de Serge, probablement Beau, le fils adoptif qui n'a pas su s'intégrer. Oui mais voilà...Il ne faut pas se fier à sa première impression. de joyeusement ironique, le ton passe au grinçant, au cynique, à l'immoral et le temps du repas devient le temps des règlements de compte et de la vérité. Sur le thème de la famille et de la parentalité, le roman aborde aussi l'éducation, la violence gratuite, le bien et le mal. Une comédie qui tourne à l'aigre et qui vaut le détour.
Commenter  J’apprécie          625
Premier roman néerlandais que je lis de ma vie suite au cadeau d'une amie qui me l'a offert, car la couverture lui a plu... (je suis sûre qu'elle n'avait pas dû lire la quatrième de couverture ).

Après lecture de ce livre, vous en arrivez à vous posez des tas de questions comme : si votre enfant avait commis l'innommable, le protégeriez-vous sans aucune limite? Fermeriez-vous les yeux et commettriez-vous n'importe quoi afin de vous assurer que personne ne puisse le dénoncer ?

Le roman se présente sous la forme d'un récit "confession" relaté par Paul. Ce dernier marié à Claire et ont un fils : Michel ; un frère (Serge) sur le point de devenir premier ministre marié de son côté à Babette et ayant 2 enfants : Rick et un fils adoptif Beau. Tout pourrait-être merveilleux dans ces deux familles.... sauf ... que les enfants des deux couples ont commis un acte horrible.
Les deux couples se retrouvent donc dans un restaurant autour d'une table afin de discuter de ce qu'ils doivent décider....

Le récit est présenté comme un menu avec différentes parties (entrée, plat, dessert, digestif, pourboire) et plus ce dîner rocambolesque avance, plus l'on sent la tension montée et les divergences poindre.

Bon, je ne vous cache pas que le début du livre est long dans le sens où Paul fait de nombreuses digressions dans son récit entre le passé, l'actuel... mais une fois rentré dans le récit, l'on comprend que ces "digressions" étaient utiles pour comprendre l'enchaînement des actes et des faits.

J'ai apprécié ce roman, mais sans plus. Un bon roman, mais des lenteurs, des lourdeurs par moment qui me faisaient changer de livre sans hésitation.
Commenter  J’apprécie          600
Deux frères et leurs épouses se donnent rendez-vous dans un restaurant gastronomique.
Serge est un homme politique connu qui brigue la place de premier ministre.
Paul, le narrateur, est professeur d'histoire.
Ils sont réunis pour arriver à parler de l'acte horrible qu'ont commis deux de leurs enfants respectifs en rentrant d'une soirée.
La construction du roman est remarquable. A chaque étape du repas correspondent des faits et une ambiance .
Le fond du récit consiste à savoir jusqu'où des parents sont prêts à aller pour couvrir les méfaits de leurs enfants.
Le moment que j'ai préféré, c'est quand Michel, le fils de Paul avait cassé une vitrine dans son enfance, le père, Paul avait insulté le commerçant qui demandait réparation et l'auteur tente à nous démontrer la réaction négative silencieuse de l'enfant à qui on n'a pas appris à prendre ses responsabilités, à qui on n'a pas appris à donner son avis.
Un livre qui m'a mis mal à l'aise, surtout pour les réflexions des adultes face à tout ce qui peut mettre en péril leur petit bonheur ou plutôt leur petite paix familiale.
Herman Koch nous présente des personnages très antipathiques avec une construction de roman pas banale du tout.
Commenter  J’apprécie          5913
Deux frères et leur épouse respective se rejoignent dans un prestigieux restaurant.
Une superbe occasion de se réunir et de partager de bons moments avec son frangin, alors que la routine et les obligations du quotidien les submergent ?
Non, pas vraiment...
Doucement, par étape, ce dîner va nous dévoiler ce qu'il cache en réalité.

On fait tranquillement connaissance des lieux, des personnages, de leurs situations professionnelles et personnelles, des liens qui les unissent, à l'heure de l'apéritif.
Malgré le fait qu'un certain trouble se fait ressentir, le temps est aux retrouvailles. On discute gentiment, on boit, on rit, on prend des nouvelles...
Lorsqu'il est temps de choisir l'entrée, les différences, les différends entre les deux frères s'affirment, se confirment...
Pas question de manger la même chose, quitte à commander une assiette dont on n'apprécie pas le met qui la compose.
L'atmosphère devient de plus en plus tendue... le récit s'assombrit et on ressent clairement la tension du huis clos qui s'installe.
C'est éprouvant, notre respiration est courte, saccadée...
Chaque page tournée, fébrilement, apporte son lot de révélations, de petits et de grands secrets...
On rentre dans le vif du sujet avec le plat.
Les réelles motivations de ce dîner.
Les visages se crispent, les estomacs se serrent...
Place aux larmes, aux rancoeurs... Maintenant !
On a besoin de prendre l'air pour retrouver un semblant de souffle.
Le dessert est amer... Des décisions doivent être prises.
Chacun cherchant à se protéger, se retranchant du côté de leurs intérêts...
Les instincts les plus primitifs ressurgissent...
Il n'est plus question du moindre lien fraternel entre eux...
C'est oeil pour oeil, dent pour dent !
Celui qui aura les meilleures armes, la meilleure défense pour sauver ce qu'il reste à préserver...
Cette partie nous éclate à la tête !
Elle nous assaille, nous met mal à l'aise...
Comment peut-on en arriver là ? Ne plus penser qu'à soi ? Que des actes odieux restent impunis, pour son simple intérêt et que les apparences, le paraître, le regard de l'autre... restent intacts ?
Ne pas assumer ses actes et essayer de rejeter toutes les fautes sur quelqu'un d'autre, quitte à ce que ce soit sur son propre frère ?
Agirions nous différemment ?
Vraiment ?
Le digestif nous est servi en tant qu'épilogue de cette malheureuse histoire.
C'est l'addition...
Il est temps de payer, de digérer...

Un huis clos dérangeant, sombre... dont personne ne sortira indemne malgré tous les efforts et coups bas déployés...
Un dîner après lequel on se sent barbouillé, l'estomac en vrac... (alors que ce n'est même pas parce que j'ai mangé trop de chocolat à Noël...:-p ), mais qu'il convient de déguster pour nous pousser à la réflexion...
Qui se fait reflet de la société...
C'est pas franchement beau quand on y pense.

Des bisous pour ce conseil de lecture, d'autres pour ce cadeau...
Merci pour ces bons moments !
Commenter  J’apprécie          530
Je ne sais pas pourquoi mais je ne m'attendais pas du tout à ce style de lecture en ouvrant ce livre. La couverture y est sans doute pour quelque chose.
Mes 4 étoiles sont là pour dire combien j'ai apprécié.
J'ai beaucoup aimé la construction du livre. Des chapitres courts. Un zoom sur le repas au restaurant, de l'entrée au pourboire,avec Serge (candidat aux élections pour devenir premier ministre) et sa femme Babette ainsi que Paul (le narrateur) , le frère de Serge et sa femme Claire. Zoom entrecoupé par les pensées de Paul et des flashback . On apprend alors l'existence d'un drame commis par Rick et son cousin Michel, les enfants de nos deux couples.
Ce livre interpelle et bouscule les idées reçues.
Commenter  J’apprécie          430
A l'apéritif, un couple, Paul et Claire, en attend un autre pour dîner dans un restaurant de luxe. Babette et Serge arrivent à leur tour, complétant le quatuor et réunissant les deux frères Lohman pour une soirée en famille. D'emblée, une légère tension s'installe, on sent la rivalité poindre entre les deux frères. Paul paraît excédé par les manières empruntées de Serge, en tête à l'élection de Premier ministre du Danemark.
Arrive l'entrée, avec ses assiettes désespérément vides et son serveur trop envahissant. Les conversations vont bon train, superficielles et sans conséquences, permettant de découvrir davantage les personnages. L'agacement de Paul, le narrateur, croît, plombant l'ambiance festive du dîner et laissant présager une suite plus houleuse…
Au plat, le petit groupe s'est disloqué. Les femmes sont parties sécher leurs larmes à l'écart, Paul en a profité pour mener son enquête en fouillant dans le portable dérobé à son fils Michel et attend ce dernier au restaurant. Seul Serge reste à table, impassible. Cette fois, la tension est palpable. Petit à petit l'on découvre ce qui se cache derrière l'invitation à dîner et quel terrible crime Michel et Rick, le fils de Serge et Babette, ont commis. L'enjeu du repas devient tout autre et l'on sent la perturbation d'un père en proie à la peur. Cette peur de perdre son enfant, de ne pas savoir le protéger, mais cette peur également de lui avoir transmis ses démons et d'être responsable de toute cette violence…
Cette violence, sous jacente tout au long du texte, devient manifeste après le dessert, lorsque Serge annonce à tout le monde sa décision de dénoncer, lors d'une conférence de presse, le crime commis par leurs enfants. Dès lors, les avis divergent et chacun veut imposer à l'autre sa manière de voir les choses quitte à utiliser la force…

« le dîner » nous offre un récit très sombre, magnifiquement orchestré autour d'un repas. Un huit clos aux apparences trompeuses qui, sous prétexte d'un repas en famille, s'avère être une accusation de la violence qui règne dans la société actuelle… Ici, rien n'est tout noir ou tout blanc et les personnages les plus sympathiques se révèlent être les plus inquiétants. Pour autant, si Herman Koch dénonce l'hypocrisie générale de la bourgeoisie, il ne prend pas parti pour un point de vue en particulier. Finalement, la question éthique est complètement écrasée par l'instinct primaire qui consiste à protéger son enfant au détriment de soi. Un texte fascinant, à la fois ambigu et dérangeant !
Commenter  J’apprécie          420
le dîner était depuis longtemps dans ma PAL depuis longtemps et je me suis enfin lancée à la découverte d'un roman d'Herman Koch. Si le début d'un roman s'annonce comme un dîner de famille plutôt banal entre deux couples, très vite le roman prend une tournure beaucoup plus noire. On comprend rapidement qu'un secret entoure les enfants des deux couples. Ils évitent le sujet aussi longtemps que possible mais l'atmosphère est tendue.

C'est un roman habilement construit : un huis-clos oppressant, des chapitres qui se divisent par le nombre de plats que les couples consomment et des révélations qui arrivent au compte goutte. Les personnages sont tous complexes, sombres, plein de secrets et cachent pas mal de secrets. le roman m'a beaucoup fait penser a Carnage de Yasmina Reza dans sa construction. Je comprend maintenant le succès de ce livre au Pays-Bas. le roman a d'ailleurs été adapté au cinéma et je serai curieuse de découvrir ce que cela peut donner à l'écran.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          400




Lecteurs (2054) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..