Ce huitième volume rassemble cette fois six histoires :
1. le vol des oies
2. La grue transie de froid 3. Piège mortel
4. le long chemin
5. Fil des larmes
6. Beku no ji
J'ai en effet également trouvé que les trois premières histoires étaient un peu plus faibles que celles des tomes précédents. Même la troisième histoire (Piège mortel), qui voit pourtant Ogami Itto affronter les redoutables ninjas du clan Kurokuwa, manque de fond et se limite à un simple affrontement.
Heureusement, la quatrième histoire (Le long chemin) redresse solidement la barre et propose un récit prenant et instructif. Ce récit, qui montre comment Ogami a obtenu le poste de kaishakunin (ou "second") du shogun et qui revient par la même occasion sur l'origine du conflit qui oppose Ogami Itto au clan Yagyu, fait resurgir le passé d'Ogami, ainsi que son âme de samouraï, son sens de la justice et son respect profond pour le Shogun. Un récit incontournable !
Les deux derniers récits sont également d'un excellent niveau. «Fil de larmes» utilise à nouveau le côté attachant du petit Diagoro et montre à nouveau les conséquences du choix de suivre «la voie de l'assassin» sur la relation père-fils et les liens qu'entretiennent Diagoro et Ogami. «Beku no ji» est axé sur la vengeance et démontre une nouvelle fois la puissance de raisonnement d'Ogami et toute la justesse et sagesse de ses propos et de ses actions.
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Dans ce tome, très bonne surprise, l'histoire d'Ogami Itto se complexifie.
D'abord, parce que sa notoriété lui apporte désormais des contrats plus délicats mais aussi parce que les assassinats précédents provoquent la levée d'ennemis en quête de leur propre vengeance...
Ensuite, parce que c'est dans ce tome que figure "Le long chemin", histoire qui revient sur les évènements à l'origine de la quête du rônin et donne au lecteur de nouveaux éléments de compréhension. Loin d'une simple logique de "bien contre le mal", transparaissent des raisons politiques : la lutte entre deux clans faite de fourberies, d'honneur, d'orgueil et de fidélité... Au sein des codes de la société nippone médiévale, c'est un régal !
Ce tome nous donne, en plus, une histoire qui éclaire (ou assombrit ?) de nouveau la relation père-fils.
A noter : pour la première fois, la dernière histoire du tome est "à suivre".
Le graphisme est toujours notable, avec ses découpages cinématographiques, cette variété de mise en page, fonds blancs, fonds noirs, mouvements, plans larges, détails du décor,... Après lecture, on peut s'y replonger avec plaisir.
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"Ogami-dono... ? V-votre fils ! Vous ne lui portez pas secours ?!"
"Je suis père sans être père, il est fils sans être fils. Nous ne traversons que des champs de bataille. Nous suivons le byakudo, le chemin blanc de notre quête, convaincus au fond de nos coeurs qu'il y a de la vie dans la mort. Aussi acceptons-nous tout ce qui doit arriver, par chance ou par hasard !"