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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pshiiiiiiiitttttttt...Bon , vous l'aurez tous reconnu , c'est évidemment le bruit du soufflé qui retombe !
Ce Koontz m'aura donné l'étrange sentiment d'avoir été grisé au volant d' une Formule 1 puis d'avoir calé au bout de 100 m , faute d'essence...Frustrant...

The Face of Fear parut en 1977 et ne représente qu'une goutte d'eau dans l'oeuvre titanesque de son prolifique auteur . Fortement typé thriller ( et non horreur comme inscrit sur la jaquette ) , il ne me laissera pas un souvenir impérissable .

Pourtant , l'entrée en matiere fut prometteuse ! Un sérial killer répondant au doux sobriquet du «  Boucher « et qui met la police sur les dents – comme quoi l'expression le jour ou les poulets auront des dents n'est pas des plus judicieuse . Mais c'était sans compter sur Graham , un gars à l'entrain d'une tortue des Galapagos qui , apres avoir dévissé en montagne , se retrouva doté du don de voyance . Il eut été plus pratique de l'avoir avant sa chute mais bon...Visionnaire clairvoyant ( 56 € la séance , tickets resto et cheques vacances acceptés ) , il met à mal les projets de ce doux dingue en orientant la police dans son enquete au risque de devenir , à son insu , la prochaine cible prioritaire ! Jusque là , tout bon ! le tueur tue , les enqueteurs enquetent ! C'est enlevé et addictif ! On en redemande...
Alerte spoiler ! Alerte spoiler !
Le gros coup de mou survient à la page 91 , ligne 23 , batiment C - et sur un bouquin de 250 feuillets , ça fait tache...- lorsque ce gentil travailleur manuel injustement décrié décide alors de supprimer ce petit empecheur de dépecer en rond et sa compagne - car oui , le Boucher est pour l'équité - ces derniers se trouvant alors etre les 6 ames recluses d'une tour de 1675 étages , les quatre guardiens inclus ! Pouquoi pas...L'on se doute assez rapidement du scénario , de 7 protagonistes , l'on passe à trois en moins de temps qu'il n'en faut pour dire anticonstitutio...heu , kayak dans les deux sens . Amis du palindrome , bonsoir ! Graham et Connie sont faits comme des rats ! Leur seule issue , dévaler en rappel ce monstrueux gratte-ciel , faisant fi de la tempete de neige extérieure sévissant alors , afin d'espérer pouvoir continuer à déguster la saison 36 des feux de l'amour le lendemain . Et là , c'est le drame...La suite n'est qu'une longue fuite répétitive , sorte de bunto ou le tueur se demande , à chaque étage , s'il va enfin pouvoir mettre ses projets à éxécution .
Les termes techniques de descente en rappel perdent tres vite de leur interet à force de redite . Si le suspense relatif est bien là , mon interet , lui , s'est déjà fait la malle depuis un bon bout de temps ! le seul point commun entre La Tour Infernale , Piege de Cristal et ce court roman ? La tour , et basta ! Car pour le rythme...
Fin de l'alerte , vous pouvez rouvrir les yeux .

Le mérite de Koontz est cependant notoire . En se réclamant de Nietzsche et de l'affaire Léopold / Loeb , il élabore un scénario qui tient la route . Cette idée qu'un etre intellectuellement supérieur ne puisse s'affirmer que dans le sadisme afin de le démontrer aux etres tristement limités que nous sommes – pour ma part , 46 de QI en descente et vent de dos donc pas vraiment concerné - était vraiment plaisante . Cet interminaaaaaaable jeu du chat et de la souris , en deuxieme partie , beaucoup moins . Et que dire de cette fin expédiée en deux coups de piolet si ce n'est : enfin , je vais pouvoir passer à autre chose . Un livre vite lu , vite oublié...

Le Visage de la Peur , plutot que de bercer mon coeur d'une langueur monotone aura souillé mes yeux d'une longueur atone .
2,5/5
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Allons bon ! Je vous parlais, il y a peu de temps (pour la chronique du Puzzle de Chair) de mon engouement du moment pour les livres courts qui se lisent vite fait. C'est donc après une visite chez le bouquiniste du coin que je ressors avec plusieurs livres poussiéreux, dont ce Dean Koontz de 250 pages. Pour ceux qui ne connaissent pas le bonhomme, Koontz est un auteur apparemment incontournable de la littérature d'horreur. Quand je dis apparemment, c'est que le Visage de la Peur est loin d'asseoir son statut de livre estampiller épouvante, car il n'a d'épouvantable que ses dialogues, son sens de l'horreur, ses incohérences et surtout, SURTOUT, ses personnages ultras stéréotypés, dotés de la vivacité d'un dépressif courant après la joie de vivre (bonjour à tous les dépressifs au passage).

Après cette bonne mise en condition, parlons du livre à proprement parler.
Un tueur philosophe. Un mec devenu extra-lucide après un grave accident qui devine l'identité de ce dernier sur un plateau télé. le tueur veut le dézinguer et merci mamie. Une biz sur le front et au dodo.
Pardon ? Un résumé un peu plus développé ?...Ok.
« le Boucher » est un tueur psychopathe, qui en fait, n'est pas vraiment malade. Oui. Et nous tenons ces informations de la police du livre, car bien sûr, je n'invente rien pour cette chronique. Tout ce que vous lirez est parfaitement vrai. « le Boucher » donc est un tueur en série qui n'est donc pas un psychopathe, car il est pleinement conscient de ses actes, jusque là tout va bien. Cet homme en parfaite santé mentale, a pour hobbies de violer des femmes et de les massacrer cruellement ensuite, le genre de hobbies pour mec sain d'esprit. En revanche, la chose qui turlupine la police, c'est que le tueur, se fait péter un bon repas après chaque meurtre, et ça, c'est super inquiétant. Les enquêteurs en arrivent donc à la conclusion logique, que, les meurtres le mettent en appétit. Bien vu Sherlock. Ah oui, histoire d'éviter de s'enfoncer encore plus dans le cliché du tueur à deux balles (non il tue avec un couteau en fait…), « le Boucher » laisse aux policiers des phrases philosophiques sur les murs. Mais pas de soucis, car l'un des enquêteurs a fait ses études en l'et arrive à faire le rapprochement entre les mystérieuses phrases et la psychologie du « Boucher ».
Bravo.
Entre temps, Graham Harris (l'anti)héros du bouquin, ancien alpiniste ayant eu un grave accident et devenu médium suite à ça, devine l'identité du « Boucher » sur un plateau télé dont il est l'invité. Graham, discret, gentil, introvertie et ayant perdu toute confiance en lui après son accident, va devenir la cible numéro un du tueur le plus pressé des États-Unis.
Je m'explique.
Le « Boucher » qui avait pour habitude de tuer tranquillement ses victimes à leur domicile, va littéralement sombrer dans la crétinerie en décidant d'aller se faire Graham Harris directement sur (la pression monte)…son (c'est insoutenable)…lieu (j'en peux plus t'attendre)…de (trop de suspense, mon coeur va s'arrêter)…TRAVAIL ! *Bruit de trompette foireuse*
Vous aussi vous trouvez cette idée complètement abrutie ? Et bien permettez-moi de finir d'enfoncer le clou, en vous spécifiant que Graham travaille dans un building de 40 ÉTAGES. TADAAAAAAMMMM ! Vous le voyez le piège-de-cristal-like ? Franchement ! Ce n'est pas la meilleure idée scénaristique du monde pour amener le récit sur une seconde partie d'histoire? Un coup de maître ! Ne cherchez pas le génie les gars, Koontz est sortie de la lampe !
Parce que l'auteur a mis les petits plats dans les grands pour cette partie du roman. le tueur arrive, dézingue, tout les gars de la sécu, condamne le building à lui tout seul et part chasser l'humain dans une traque qui s'annonce épique. Rolala, j'ai tout de suite senti que cette partie en huit clos serait aussi croustillante que la première. le « Boucher » avec toute la délicatesse d'un tueur non psychopathe, se farcie non seulement les gardiens, mais il arrive aussi à couper tous les systèmes de sécurité, un véritable couteau suisse ce « Boucher » ! « le Boucher, une assistance 24h/24h » « Votre moteur fait un joint de culasse ? le Boucher s'engage à vous changer la pompe à eau gratuitement ! » « Une fissure sur votre Boucher ? le part brise s'engage à vous…NON MERDE». CE LIVRE M'A RENDU FOU.
Tout est tellement téléphoné dans ce bouquin que j'avoue avoir mis des semaines entières pour le finir. Les dialogues sont affligeants et se limitent le plus souvent à un jeu de question-réponse, les personnages sont superficiels, l'intrigue maladroitement menée et se résume à un « Tu en sais trop, tu dois mourir ». Mais ce qui m'énerve le plus, c'est cette putain de manie de faire des personnages sans demi-mesure. Dans le Visage de la Peur, les méchants sont vraiment très méchants et les gentils sont vraiment très gentils, ces traits de caractère pousser à l'extrême ont juste le dont de me foutre en rogne, car ils révèlent au final, l'incapacité de l'auteur à travailler un tant soit peu un aspect psychologique digne de ce nom. Et puis il y a ce suspens de bas étage avec encore ce stéréotype du tueur qui monte doucement les marches alors que ses victimes, elles, courent comme des dératées pour lui échapper et un petit jeu du chat et de la sourie qui tourne vite en rond, car finalement l'auteur va planquer ses personnages soit dans des bureaux vides, soit dans la cage d'escalier, aucune confrontation entre les protagonistes, même pas une petite baston à se mettre sous la dent. Heureusement Piège de Cristal (oui j'ai osé placer cette référence) ne s'est jamais inspiré de ce roman, vous imaginez McClane qui essaie simplement d'échapper au terroriste ? Faut qu'ça pète bordel…YIPPEE-KI-YAY MOTHERFUCKER !

Vous l'aurez compris, évitez le Visage de la Peur qui au final fait vraiment flipper par sa maladresse, même si malgré cette critique-foutage-de-gueule, je pense que Dean R. Koontz n'a plus rien à prouver à personne et surtout pas à une petite frappe comme moi. le livre date de 77 et même s'il y a déjà sûrement eu des choses plus inspirés à cette période, celui-ci fut l'un des premiers de l'auteur qui se cherchait encore probablement. En attendant, malgré un roman pas terrible, j'accorde le bénéfice du doute à l'auteur et peut-être qu'un jour j'oserais lire un autre livre du monsieur, enfin, tant que l'action ne se passe pas dans un building

Zoskia


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Il est regrettable que ce soit avec ce roman-ci que je découvre Dean Koontz... Pas vraiment mauvais à mon sens, le suspens y est, mais beaucoup trop de longueurs (j'avoue, j'ai sauté des paragraphes...). J'ai entendu dire beaucoup de bien de cet auteur, et ce roman ne m'a pas paru être à la hauteur de sa réputation. Cela ne me découragera toutefois pas d'en lire davantage de cet auteur!
Lien : http://www.chroniquesdachero..
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Un meurtrier sévit dans les rues d'une grande américaine. Il se fait appeler le Boucher car ses victimes, de belles femmes, sont en plus d'être assassinées découpées. Mais sur le chemin du Boucher se pose Graham qui possède un don, celui de voir des événements tragiques, soit quand ils se produisent, soit quand ils vont se dérouler.
Le récit est réellement découpé en deux parties bien distinctes. La première partie nous fait découvrir les faits et les personnages. le début de l'enquête prend forme. La deuxième partie se déroule lors d'une nuit durant laquelle Graham est poursuivi par le meurtrier.
Beaucoup de défauts ressortent de ce thriller de Dean Koontz, un auteur très instable dans son niveau littéraire malheureusement. Les deux parties sont inégales. La première devrait être plus longue, proposant une enquête plus approfondie, mais elle a été bâclée. La deuxième devrait être plus courte et plus intense. Mais sa longueur fait perdre le souffle au lecteur et l'ennui rapidement.
Un roman moyen, dans lequel, il est difficile de s'attacher aux personnages, trop de clichés, et dont le récit est mal ajusté.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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