Le visage de l'ange

Ethan Truman, ancien policier, s'est reconverti en garde du corps d'une star du cinéma. Dans la réalité, il doit essentiellement veiller sur la somptueuse demeure de celui-ci et s'occuper de son gamin de 10 ans.
D'étranges paquets apparaissent sur la propriété, puis le corps de son ami d'enfance disparaît de la morgue. Deux énigmes à résoudre pour Ethan, qui doit également gérer un illuminé qui se fait un devoir de démollir l'image de la vedette.
Nous nous trouvons face à un soigneux mélange des genres, entre enlèvement, meurtres et coups de fil (si, si) de l'au-délà, mais Koontz manie tout ça de main de maître, comme d'habitude et voilà encore un roman incontournable.

Ce roman tourne autour de trois personnages principaux : Ethan Truman, Aelfric Manheim et Corky Laputa. Tout, des personnages, y est parfaitement décrit, et on suit avec passion l'aventure vu de chacun de ces personnages.
Une fois de plus le Mal, dans le pire de ses états, représenté par Laputa, affronte le bien en puissance (Fric Manheim aidé par Truman). Evidemment le bien l'emporte grâce à un élément extérieur : "un ange", un homme mort qui doit faire sa b.a.
Les pensées des personnages (pas uniquement ces trois là) sur la société ou se qui la compose rendant se roman passionnant dans un style plus proche de Mankell que de King. En effet, le paranormal y est que trop léger. D'ailleurs, cette histoire "d'ange gardien" vient un peu gâcher la fin.
Laputa est superbement horrible dans le rôle du maître du Chaos.