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3,54

sur 79 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de faire un voyage. Un périple.

Une sorte d'odyssée intime et universelle à la fois. le début d'une épopée.

Aux côtés de deux jeunes filles. Deux opposées. Séléné ne lâche jamais son téléphone et ne vit que pour publier la meilleure photo sur les réseaux sociaux. Irina, elle, semble d'une autre époque. Elle tire les cartes, fabrique des santons et parle à la Nature.

Au départ, complétement désassorti, ce duo va se découvrir au hasard d'un voyage vers l'Australie qui va rapidement offrir un détour vers la Slovénie.
Peu à peu, le lecteur se laisse emporter et se sent comme appartenir au duo.

Il y a une sorte de magie, entre ces pages, un peu comme du vaudou.

Je suis toujours fasciné par la diversité et la profondeur, comme c'est le cas ici de la littérature jeunesse.
Ce roman est un sortilège. Voilà. Entre conte et légende dans un contexte moderne. Ce roman offre différentes lectures, fait ouvrir grand les yeux comme on s'émerveille de ce monde que l'on malmène.

C'est l'histoire d'une amitié , au-delà des frontières, qu'elles soient terrestres ou humaines. C'est un hymne à cette nature que l'on ne regarde plus ou mal, à travers le prisme de nos hashtags sans saveurs. Une quête des ces racines si importantes pour s'élever plus haut, plus grand.
C'est le début d'une odyssée.

Autant vous dire que j'attends le deuxième tome avec une folle impatience. Mes bagages sont déjà prêts …

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Premier tome et j'ai hâte de connaître la suite . Donc c'est une réussite pour le premier roman jeunesse de cette auteure. Une quête. Deux héroïnes. Deux mondes. Des passages. Des énigmes. du mystère. " Il est des racines que l'on ne trouve que dans ciel étoilé". Des constellations; des forces souterraines..Trouver ses racines à travers la course des étoiles.. Une question de temps pour répondre à l'urgence du monde.

Astrid Shriqui Garain
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La plume d'Alexandra KOSZELYK, je la connaissais pour avoir lu ses romans, « À crier dans les ruines » et « La dixième Muse », tous deux publiés Aux Forges de Vulcain. Elle franchit un nouveau cap avec « le sanctuaire d'Emona » de la Collection R de Robert Laffont.

J'ai adoré retrouver la fluidité de la prose au service d'un roman, cette fois d'aventures, vraiment haletant. Il y a ce départ en vacances de Séléné, addict des réseaux sociaux. Alexandra KOSZELYK croque tendrement cette jeunesse en mal d'exister devenue experte dans la technique du recadrage, l'usage des filtres et autres animations pour séduire leurs followers.

Si elle prend du plaisir à ancrer le propos dans la réalité de notre XXIème siècle, la tournure des événements va bientôt prendre un tout autre chemin, celui de la mythologie, des contes et légendes, pour nous proposer un récit fantastique guidé par des forces cachées. Séléné et Irina sont attirées par le surnaturel. L'une sculpte des figurines aux pouvoirs obscurs, l'autre laisse son imagination déborder et dessine d'innombrables mangas. J'ai beaucoup aimé tous ces passages où la création artistique des deux adolescentes est l'expression de talents et explorée dans ce qu'elle a de plus impérieux.

Et puis, il y a la magie de l'histoire, une ville de Slovénie où les sculptures de dragons sont légions, une maison inquiétante, des apparitions, une grotte comme lieu d'apprentissages... Bref, tout y est pour en faire un roman captivant.

Il y a encore le traitement des émotions des deux jeunes filles, un brin lyrique, et la relation d'amitié qu'elles vont tisser ensemble au fil du livre pour se solidariser et affronter les éléments.

Enfin, il y a des valeurs. Ce roman, ce sont aussi des messages adressés aux jeunes adultes, une invitation à mesurer le sens de ce qui peut faire société. le roman devient conte philosophique avec une dimension initiatique. Là aussi, les passages sont prodigieux.

Alexandra KOSZELYK nous enchante une nouvelle fois avec une plume éminemment descriptive, presque cinématographique.

Coup de ❤
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Après avoir lu les excellents « à crier dans les ruines » et « la dixième muse », je ne pouvais pas ne pas lire le nouveau roman d'Alexandra Koszelyk qui pour son retour en librairie signe le premier tome d'une saga fantastique destinée à un public de jeunes adultes. Je suis un jeune adulte. Si, si. Depuis une (très) grosse vingtaine d'années.
Les deux précédents romans montraient tout l'attrait de l'autrice pour les références mythologiques qu'elle glisse en filigranes plus ou moins prononcés dans ses histoires. La nature y tient également une place importante, voire primordiale en troquant une figuration décorative contre un rôle à part entière. le sanctuaire d'Emona s'inscrit complètement dans la lignée des romans précédents en amplifiant la part de fantastique déjà amorcée dans « La dixième muse ». D'emblée, le prénom de la protagoniste principale, Séléné, emprunté à la déesse grecque de la Lune, donne le ton en plaçant l'adolescente orpheline sur le chemin d'une destinée exceptionnelle et sur celui d'Irina, une autre adolescente avec qui elle va partager le siège arrière de la voiture de son frère aîné, en route pour un séjour en Roumanie. Mais le voyage s'interrompt en Slovénie où Séléné et Irina sont hébergées dans une étrange maison bordée d'arbres centenaires. Assez rapidement, le doute n'est plus permis, Séléné et Irina ne se sont pas rencontrées par hasard et ce n'est sûrement pas une coïncidence non plus si les deux jeunes filles se trouvent si près de Ljubljana, la capitale slovène, dans une demeure dont le mystérieux plafond résonne avec les cauchemars de Séléné.
Encore une fois, la plume de Koszelyk fait mouche. Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans l'histoire et me défaire de l'impression qu'avaient pu me laisser les premiers dialogues (un peu trop « écrits », à mon goût, et peu « naturels » dans le contexte), et puis l'arrivée en Slovénie m'a eu, j'ai fini par me laisser emporter dans le tourbillon. Il fallait que je sache dans quoi Séléné et Irina se trouvaient embarquées, quel mystère cachait la maison et son environnement, quelles révélations allaient nous arriver sur le passé de Séléné, ses rêves, sa relation avec cette Irina qui prétend lire dans les étoiles et fabriquent des santons magiques dans des écorces de bois. Bref, au fil du roman, les questions abondent et les indices se récoltent petit à petit. On sourit quand l'autrice glisse de temps en temps (sur) des « racines » (d'arbres, de cheveux ou ancestrales), ou quand la chambre puis la voiture se font sanctuaires, amorce à peine cachée de ce que le titre nous révèle d'ores et déjà. Tout ici participe aux mystères et à l'aventure et c'est jubilatoire. La nature omniprésente que ce soit dans la végétation ou les constellations, le bestiaire mythologique en partie emprunté au lieu même de l'action (de l'importance du dragon qui orne le pont et le blason de Ljubjana) ou encore le socle historique sur lequel repose l'intrigue (en utilisant notamment l'histoire d'Emona, la cité romaine qui fut en proie à différents envahisseurs et sur laquelle a été construite l'actuelle Ljubljana), tout s'imbrique impeccablement et noue les fils d'une intrigue extrêmement riche.
A grand renfort de scènes magistrales et fortes (on se serait parfois cru avec Indiana Jones ou Harry Potter), Alexandra Koszelyk nous raconte une jeune fille qui part à la quête de son identité comme un Jason à la recherche de la Toison d'Or (oui, j'avoue, je ne choisis pas Jason tout à fait au hasard : Jason, dragon, Ljubljana, toi-même tu sais…). Et Séléné semble découvrir sa vérité, son histoire, au fur et à mesure qu'elle s'enfonce concrètement dans les grottes souterraines… (ou l'art de retourner Platon et sa caverne !) ou qu'elle s'échappe spirituellement dans les étoiles. On a terriblement hâte de savoir quelles aventures l'autrice réserve à son héroïne et quels secrets seront percés dans les prochains tomes du « sanctuaire d'Emona ». Vivement la suite !
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Ce livre là, c'est une continuité. Un écrivain est un monde à lui-seul d'influences mélangées et de mythologies intimes. Il est une langue qui s'enrichit d'un motif à chaque livre. Une couleur qui découvre sa nuance, une chorégraphie qui s'enrichit d'un nouveau geste. Une oeuvre est avant tout un sillon que l'on trace.

D'Alexandra j'ai tout aimé, de A crier dans les ruines, à la Dixième muse. Et je ne suis pas de ceux qui séparent une oeuvre quand elle est sincère de son auteur.

Notre amitié s'est ramifiée comme les branches d'un grand arbre sous les cieux de l'écriture. C'est le berceau de notre souffle même, la vérité de notre existence pour qu'elle en vaille la peine. Ce texte, elle m'en a beaucoup parlé dès qu'il s'est emparé de son coeur.

Ce roman comme les précédents, c'est intensément elle. Sa nature. Ses symboles, sa manière de peupler le langage de mythes éveillés, de civilisations enfouies qui murmurent sous la terre. Cette enfance solitaire tapie dans ses regards. Ces rencontres qui sauvent, fusionnelles, comme celle de Séléné et Irina. Un lien foudroyant et intense comme une histoire d'amour. Alexandra continue d'explorer le mystère des origines. Elle sait surtout déceler l'enchantement dans les silences. La magie la plus pure sous l'écorce des arbres. L'extraordinaire qui s'offre à ceux qui savent encore le voir.

Ici j'ai entendu la voix de mon amie et je l'ai suivie comme en un grand voyage, une quête. Ces poussières d'étoiles qui s'attardent dans le passage de certains mots et vous donnent envie de voler. La conviction aussi que ce qui lie les êtres, c'est les rêves de l'enfance. Quand on sait écouter l'extraordinaire et obéir à l'appel de nouveaux horizons (Les prophéties des Tarots. La beauté de la Slovénie).

Il y a des coeurs qu'on entend battre dans leurs mots.
Des univers qu'on reconnait au premier coup d'oeil, nimbés de légendes, intimes et adorées.

Celui d'Alexandra sera toujours un peu le mien, et ses mots à la fois mon refuge et la promesse d'une odyssée. le premier mouvement d'une symphonie intime. le premier tome d'un nouveau rêve.

L'image d'un sanctuaire.
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Un récit emportant, premier volet d'une saga déjà si belle... J'y ai adoré l'apparition subtile et croissante du surnaturel. Les personnages, leurs identités marquées et touchantes, les liens qu'ils nouent peu à peu. Tout ce qui est d'abord caché, et fait à un moment figure de présence. Tout un monde dissimulé dans le nôtre.
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Les deux précédents romans d'Alexandra Koszelyk avaient éveillé en moi des échos de métempsychose, il en est de même pour son dernier écrit, un roman "classé" (ce mot, quelle horreur) Young adult, mais dont pas mal d'adultes pourraient se délecter, ne serait-ce que par sa langue tantôt précieuse et délicate, tantôt d'une force guerrière.
Or doncques... Séléné est une enfant adoptée par une famille sympathique, mais un peu planplan, alors que ses nuits lui laissent entrevoir des visions dantesques, et que son poignet est orné d'une mystérieuse marque en forme de croissant de lune. Ces signes la ramènent constamment à ses origines inconnues. Pour fuir des vacances qui s'annoncent ennuyeuses, elle part avec Antoine et sa petite amie Daria, et la soeur de celle-ci, Irina. Irina est aux antipodes de Séléné qui est accro aux réseaux sociaux. Elle sculpte des santons, croit dans le pouvoir des pierres et lit les cartes. Alors que tous font route vers la Roumanie pour récupérer le frère de Daria et Irina, ils sont arrêtés par le police, la voiture est démantelée et ils sont secourus par Karl qui les amène dans une immense maison. Leur hôte Milena est une femme très particulière, qui intimide Irina et Séléné, restées seules. A partir de ce moment, les deux jeunes filles vont découvrir un environnement étrange, qui renvoie aux origines de Séléné et à la connexion qui existe entre elle et Irina.
Mystère (presque dans le sens religieux), magie, créatures divines (cet homme cerf que je retrouve aussi dans ma propre mythologie), puissance de la Femme, un âge d'or tel que le raconte la mythologie grecque. Et surtout une ado à la recherche de ses origines, et donc d'elle-même (mais quel ado ne l'est pas ?) Va-t-elle se trouver ? Telle est la question. Pour avoir une partie de la réponse, plongez-vous dans le roman foisonnant d'Alexandra Koszelyk l'Enchanteresse. Les lecteurs plus âgés qui auront lu La dixième muse y trouveront quelques échos de ses thèmes de prédilection : nature, féminité, lyrisme, mythes anciens.
J'aurais pu donner 5 étoiles, mais j'ai trouvé deux/trois passages un peu longuets.
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Une belle aventure originale pour Séléné et Irina entre conte et légendes.
Une quête de soi, de mystique, un appel de la nature. Un roman qui a aussi un côté écologique. Il y a de multiples façons d'appréhender ce roman tant il est riche.
J'ai adoré la plume de l'auteur qui nous entraîne au plus profond des doutes, des interrogations de Séléné et son envie de comprendre qui elle est.
On découvre un univers mystique auréolé de mystère.Nos deux jeunes filles ne savent pas où leurs découvertes vont les mener mais elles sentent que c'est important pour elles et pour de multiples raisons.
Mon seul bémol à cette lecture est la manière dont les deux jeunes filles oublient vite de s'inquiéter l'une pour son frère, l'autre pour sa soeur. A part ce point, ma lecture a été enchanteresse. J'ai passé un excellent moment dans cet univers mi fantastique avec un petit côté historique.
Une lecture pleine de rebondissements, de mystères, de quêtes de soi et de ses origines.
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Ce livre est tout simplement magnifique, une aura magique l'enveloppe complètement, selon moi. Cette amitié profonde entre les deux protagonistes est tendre, très douce, une vrai chaleur en émane. Un côté un peu sorcellerie que j'ai beaucoup apprécié. Hâte de lire la suite.
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Après l'avoir croisé sur les réseaux sociaux, j'ai succombé à mon tour ! Sans lire de premiers avis pour vraiment le découvrir de A à Z ! J'ai même à peine lu le résumé, c'est pour dire ... Je dois dire que le voyage est unique ☺




Dès le début, nous avons le vécu de notre héroïne qui nous est expliquée. La jeune femme de 17 ans est adoptée et si elle aime sa famille adoptive - Carole et Nicolas, ainsi que son frère Antoine, adopté également - elle n'a aucun souvenir de ses parents biologiques. Sa seule trace d'eux est la tâche de naissance en forme de croissant de lune qu'elle possède au poignet. On ressent déjà l'importance de ce "détail". Ce qui m'a touché chez Sélène, c'est que ce manque de savoir d'où elle vient se transforme en besoin d'attirer le regard et cela passe par les réseaux sociaux. Il est décrit qu'elle est très souvent dessus, sans pour autant ressentir un réel plaisir. Un soir, elle décide de partir en Australie pour un job d'été, de dépayser, voir autre chose, trouver une place. Si Daria, sa meilleure amie est de la partie, elles embarquent Antoine et Irina, la soeur de Daria. Malheureusement, le trajet ne se déroule pas du tout comme prévu et l'Australie de transforme en arrêt en Slovénie où le groupe s'y retrouve coincé.... Lors de cet arrêt forcé, ils vont rencontrer Karl, un local, qui les guidera vers son village, sa maison où ils seront héberger occasionnellement. Ce séjour leur permettra de rencontre la soeur de Karl, Milena qui n'hésitera pas à tester Sélène et Irina qui, bient qu'elles n'ont rien en commun, devront s'unir pour s'en sortir ...



Bon, j'ai tenté de vous planter le décor, vous donnez une petite idée, mais bien entendu, mes mots sont choisis ! Si l'histoire est très intéressante, qu'elle se laisse lire, il faut quand même mettre en avant sa "douceur". Nous ne sommes pas là dans quelque chose qui bouge, qui pétarade dans tous les sens. Bien au contraire, c'est doux, calme, comme toutes les références à la Nature, nous sommes dans un environnement apaisant. Les situations dans lequels se mettent nos protagonistes rythment quand même le texte, cela amène bien des questions, on est concentré dessus, on tourne les pages pour savoir ce qu'il va se passer. C'est assez déroutant d'être aussi accrochant sans être dans l'action ou le combat en permanence.
Le roman aborde beaucoup de sujets qui s'entrecroisent et ce n'est pas toujours facile de jongler entre chaque, mais les personnages se ressemblent tous d'une manière ou d'une autre. Si Sélène est sur le devant de la scène, j'ai une GROSSE préférence pour Irina. Bon, je m'y suis de suite identifiée à elle, étant taromancienne aussi ♥ On la ressent bien dans le spirituel, mais aussi dans l'observation, la logique, la réflexion. C'est un personnage super intéressant !



En se retirant un peu de l'histoire principal, on a quand même là un road trip ! Nous avons donc une belle balade au sein de la Slovénie, ses structures, ses décors, son histoire. J'ai trouvé cela super bien fait d'intégrer aussi naturellement et cela donne une empleur supplémentaire au côté "Nature" du roman.Bien entendu, nous sommes très vite rattrapé par le fil rouge de ce premier tome et mine de rien, je suis bien intriguée de savoir ce qu'il peut se passer dans la suite. Donc même si j'ai trouvé quelques longueurs, je pense que je me laisserai entraîner lors des sorties des prochains tomes ☺ Une surprenante découverte, aussi calme que belle ♥
Lien : https://livres-et-compagnie...
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