Dans cette courte histoire Yann Calec se met à son compte en achetant un Liberty. Il est confronté à un grand patron concurrent et bandit à la fois. Se greffe à cette histoire un assassinat, une grève de dockers et la vengeance d'un marin ayant perdu la boule. de beaux dessins et des couleurs d'ambiance pour mettre en scène un cargo et son pacha dans l'environnement d'un port.
Commenter  J’apprécie         90
J'adore Tramp, je suis vraiment fan de cette BD et je suis assez embêtée... N'étant les tomes précédents, je pense que j'aurais mis 5 étoiles à ce tome qui est bien rythmé, prenant, avec des personnages intéressants et hauts en couleur.
Mais voilà, comparativement aux autres cycles, plus denses plus complexes et plus détaillés, celui-ci, aux allures de polar, fait un peu figure de parent pauvre. Intéressant, mais plus "léger" (je parle de densité, pas de sujet).
Le dessin est de bonne qualité mais est assez inégal, ce qui s'explique facilement vu qu'il est traité par 3 artistes différents qui se relayent (dont le scénariste lui même).
Ha, ce Yann Calec. Dans ce tome, avec sa veste de marin et son petit sourire, il m'a parfois fait penser à Corto...
Commenter  J’apprécie         80
Dernier et unique épisode de la série Tramp (sorte de cargo sans destination fixe et dont les différents itinéraires sont déterminés par ses contrats). Cet album se situe plus à quai qu'en mer. Pour être son propre patron, Yann Calec a acheté un vieux cargo dans le port de Rouen des années 1950. Il lui faut, pour cela, constituer son équipage. Seulement cela commence par la découverte d'un cadavre dans la soute de son Pierrick.
Toute la série est une merveille. Un peu débutante dans la BD, elle est jusqu'à maintenant, celle qui m'a le plus épatée, surtout par son dessin réaliste. du travail soigné, des scénarios de polar bien construits. Rien n'est laissé au hasard. Bien documenté. Quelle classe ! S'il n'y avait qu'une série de BD à lire ce serait celle-là.
Commenter  J’apprécie         50
Ce tome est l'unique tome du 4ème cycle de Tramp.
Il se situe principalement sur les quais de Rouen où Calec a investi sa fortune dans un navire.....
Mais tout le monde ne souhaite pas la réussite de son entreprise, et certains vont lui mettre des bâtons dans les roues....
Encore une fois, une vraie réussite. L'intrigue est prenante, simple, mais efficace.
A l'image des dessins, et du texte, très clairs.
Commenter  J’apprécie         50
Calec tente de se mettre à son compte en achetant un cargo avec son héritage : un parcours semé d'embûches. Cet épisode m'a moins passionné que les précédents. J'ai trouvé l'histoire tirée par les cheveux et l'intrigue d'un genre assez glauque auquel je ne m'y attendais pas.
Commenter  J’apprécie         20
Cargo d'ennuis
Début et fin (un seul album !) pour ce 4ème cycle de Tramp.
Déjà 10 albums que Yann Calec navigue sur les mers du globe et aucun signe de lassitude à redouter pour le lecteur.
Avec ce "Cargo Maudit", Calec revient aux sources : à Rouen où tout a commencé.
Il a enfin pu s'offrit un bateau mais il doit lutter contre ses anciens employeurs, les syndicats de dockers qui lui reprochent un équipage apatride et un pavillon Libérien et contre un mystérieux assassin. Ce cargo est une galère.
J'ai craint à un moment que ce menu soit trop copieux pour qu'un seul volume parvienne à le contenir. Mais Kraehn maîtrise son sujet et toutes les pièces s'emboîtent à temps. Les personnages sont suffisamment complexes pour qu'on s'y intéresse et la vision sociale n'est pas manichéenne.
De son côté, Jusseaume est à son affaire et le dessin est toujours aussi sobre, précis et expressif, même si on sent une légère imprécision vers la fin. Kraehn reprend d'ailleurs le pinceau pour les dernières pages, sans que la cohérence en soit toutefois affectée.
Une curiosité : la composition à l'intérieur des cases semble suivre le roulis. Les lieux, les personnages, ont tendance à gîter. L'effet est subtil, mais très intéressant.
Enfin, la fin laisse penser qu'un 5ème cycle pointera un jour à l'horizon.*
Et c'est tant mieux, tant cette série ne déçoit pas.
* C'est fait
Commenter  J’apprécie         20