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Citations sur Le sens du bonheur (113)

Nous acceptons la souffrance comme faisant inévitablement partie de l'existence, et nous échafaudons toute une philosophie autour de cela. Nous justifions la souffrance et la disons nécessaire pour pouvoir trouver Dieu.
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Jeunes ou vieux, nous sommes presque tous mécontents, simplement parce que nous voulons quelque chose - plus de connaissances, un meilleur travail, une plus belle voiture, un salaire plus élevé. Notre mécontentement se fonde sur le désir du « plus ». C'est uniquement parce que nous voulons plus que nous sommes pour la plupart mécontents. Mais ce n'est pas à cette forme de mécontentement que je fais allusion. C'est le désir du « plus » qui fait obstacle à la pensée claire. Alors que, si nous sommes mécontents non pas parce que nous voulons quelque chose, mais sans savoir ce que nous voulons, si nous sommes insatisfaits de notre travail, de la course à l'argent, de la réussite sociale, du pouvoir, de la tradition, si nous sommes insatisfaits de ce que nous avons et de ce que nous pourrions éventuellement avoir, si nous sommes insatisfaits non d'une chose en particulier mais de tout, alors je crois que nous découvrirons que notre insatisfaction est source de clarté. Quand nous n'acceptons plus, que nous ne suivons plus, mais que nous remettons en question, que nous enquêtons, que nous allons au fond des choses, il surgit de là une vision lucide qui est source de créativité et de joie.
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Vous voulez être célèbre, vous voulez être connu, vous voulez qu'on parle de vous partout...parce que, au fond de vous, vous n'êtes personne. Il n'y a en vous aucune richesse... Alors que si vous êtes riche intérieurement, peu importe d'être connu ou inconnu...

la richesse intérieure suppose de savoir rester seul, mais celui qui veut être célèbre a peur d'affronter la vie tout seul, car il est dépendant des flatteries et de la bonne opinion d'autrui.
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Pendant que vous êtes jeune, ne devez-vous pas chercher à tout découvrir au sujet de la vie ? Et n’est-ce pas la vraie fonction de l’éducation de cultiver en vous l’intelligence qui essayera de trouver la réponse à tous ces problèmes ? Savez-vous ce qu’est l’intelligence ?
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La véritable éducation c'est d'apprendre comment penser, et non pas, quoi penser.
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Si nous pouvions emporter avec nous tout ce que nous avons amassé en chemin - nos amis, nos biens, nos vertus, notre caractère -, alors nous n'aurions pas peur de la mort, n'est-ce pas? Voilà pourquoi nous inventons des théories sur la mort et sur l'au-delà. Mais le fait est que la mort est une fin, et la plupart d'entre nous refusent d'affronter ce fait. Nous ne voulons pas quitter le connu ; et ce qui crée en nous cette peur, ce n'est pas l'inconnu, c'est le fait de s'agripper au connu. Or l'inconnu n'est pas accessible au connu. Mais l'esprit, qui est constitué de connu, dit: « Je vais cesser d'exister », et voilà pourquoi il a peur.
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Mais comment faire pour que naisse cette sensibilité qui vous rend attentifs à ne faire de mal ni aux gens, ni aux animaux, ni aux fleurs?
Est-ce que tout ceci vous intéresse? Ce serait souhaitable. Car si vous ne trouvez aucun intérêt à être sensible, autant être mort - et la plupart des gens le sont déjà. Ils ont beau prendre trois repas par jour, avoir un travail, procréer, conduire une voiture, porter de beaux vêtements, la plupart d'entre eux sont morts - ou c'est tout comme. [...] Etre sensible, c'est être ému par les gens, les oiseaux, les fleurs, les arbres - pas parce qu'ils vous appartiennent, mais juste parce que vous êtres conscients de l'extraordinaire beauté des choses.
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Pourquoi devez-vous lire ?...Lire, jouer, rire, être cruel, être bon, contempler le fleuve, les nuages, tout cela fait partie de la vie, et si vous ne savez pas lire, si vous ne savez pas marcher, si vous êtes incapable d'apprécier la beauté d'une feuille, vous n'êtes pas vivant. Vous devez comprendre la globalité de la vie, pas simplement une parcelle. Voilà pourquoi vous devez lire... regarder le ciel... chanter, et danser, et écrire des poèmes, et souffrir, et comprendre : car c'est tout cela, la vie.
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Je pense qu'il est essentiel de bien comprendre cela. Quand on est jeune - et vous l'êtes pour la plupart -, on a envie d'agir, et l'action sociale est dans l'air du temps, des livres en parlent, les journaux font de la propagande en sa faveur, il y a des écoles de formation pour travailleurs sociaux, et ainsi de suite. Mais en réalité, sans la connaissance de soi, sans cette compréhension de vous-même et de vos relations, tout ce que vous ferez en matière d'action sociale ne vous laissera qu'un goût de cendres.
Le vrai révolutionnaire, c'est l'homme heureux, et non l'idéaliste, ou le malheureux qui cherche à fuir ; et l'homme heureux n'est pas celui qui croule sous les possessions.
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Voilà pourquoi il faut que vous ayez des sentiments très forts - des sentiments de passion, de colère -, il faut les observer, jouer avec eux, en découvrir la vérité ; car si vous ne faites que les étouffer, si vous dites: « Je ne dois pas me mettre en colère, je ne dois pas me passionner, parce que c'est mal », vous vous apercevrez que peu à peu votre esprit s'enferme dans une idée et devient donc très superficiel. Vous pouvez être immensément intelligent, avoir des connaissances encyclopédiques, s'il n'y a pas en vous la vitalité de sentiments forts et profonds, votre compréhension est comme une fleur sans parfum.
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