Nevernight, tome 1 : N'oublie jamais

Ma chronique risque de ne pas ressembler à grand-chose mais au moment où je rédige ces quelques mots, je ne sais toujours pas quoi dire. Comment faire pour vous parler du premier tome des Chroniques de Nevernight ? Comment rendre justice à l'auteur — également connu pour avoir écrit, entre autres, les sagas Illuminae et Aurora Squad avec Amie Kaufman — ? Comment qualifier son livre ? Je l'ai terminé il y a une semaine et même maintenant, j'ai du mal à faire cet article. Pour tout vous dire, le début de ma lecture a été laborieux : il y avait des choses que je ne saisissais pas, j'avais du mal avec les répétitions, j'essayais de comprendre où j'allais. Ce n'était pas évident. Et là, au bout de quelques pages, la magie a opéré. En un claquement de doigts, j'ai été transportée et les pages (que dis-je, les chapitres !) ont défilé. Je voulais en savoir plus sur le passé de l'héroïne, je voulais la comprendre, je voulais la suivre dans sa quête de vengeance, je voulais découvrir l'Église Rouge avec elle, je voulais la voir évoluer dans cet environnement hostile, je voulais la voir rencontrer des personnages et me demander s'ils allaient être alliés ou ennemis. Au fur et à mesure de l'avancée du récit je me suis habituée au rythme, à l'univers incroyablement riche, original, développé et bien construit (rien que ça). Par contre, pour ce qui est de la plume, du style d'écriture et, si je puis dire, du format, il m'a fallu un temps d'adaptation. En effet, nous avons là un ouvrage unique en son genre qui ne conviendra pas à tout le monde et l'auteur a placé des notes bien particulières en bas de pages. Elles sont nombreuses, longues, détaillées, et parfois elles me coupaient en pleine lecture. Je l'avoue, au début, j'ai trouvé ça agaçant. Mais heureusement, j'ai vite réalisé une chose : elles sont distrayantes, voire géniales ! Alors, s'il-vous-plaît, lisez-les. Jay Kristoff a fait un travail incroyable et chaque mot inscrit dans Nevernight mérite d'être lu. Ne sautez pas ces quelques passages.

Il y a quantité de choses à dire sur ce merveilleux ouvrage. Mais avant toute chose, une petite mise en garde s'impose : ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. L'héroïne a beau être une jeune femme de seize ans seulement, l'univers dans lequel elle évolue est sombre et cruel. La faiblesse n'a pas sa place ici. Certains ont beau le classer en jeunesse/fantastique/young adult (juste, pourquoi ?), Nevernight est un livre pour adultes. Un avertissement a même été placé en début d'ouvrage pour la violence, la torture, le sexe, le langage grossier et les descriptions explicites de blessures. Vraiment, prenez-le en compte si vous voulez découvrir cette oeuvre.

Cette histoire se déroule dans un pays où trois soleils ne se couchent presque jamais. Nous y faisons la connaissance de Mia Corvere, une jeune femme de seize ans au passé trouble. Certains chapitres nous révèlent des faits qui se sont déroulés quand elle était jeune et de cette manière on en apprend plus sur elle, sur ce qu'a été sa vie autrefois. Ainsi, nous savons qu'elle est issue d'une famille noble et respectable et qu'à ses dix ans, son monde a basculé dans l'horreur. Pour sauver sa peau, elle a dû s'enfuir et laisser ce qu'elle a toujours connu derrière elle. À partir de cet instant, elle n'aura plus qu'une idée en tête : la vengeance. Mais avant de se jeter dans la gueule du loup elle va s'entraîner, jusqu'à devenir suffisamment forte pour tuer ceux qui ont causé la déchéance des siens. Nous la suivons donc à l'Église Rouge, un mystérieux établissement qui vénère Notre-Dame du Saint-Meurtre et forme des apprentis assassins pour en faire l'élite de demain grâce à des cours particuliers : combats, charme, vols et potions. Aussi, pour l'aider dans sa quête, elle peut compter sur un atout qu'elle garde précieusement dans sa manche..

Le pitch de base est, en somme, assez classique (une fille qui a perdu sa famille, qui veut se venger — peu importe le prix à payer — et devient assassin) mais tout ce qui tourne autour de ces faits est d'un tout autre niveau. Jay Kristoff ne fait pas dans la demi-mesure : il frappe fort. Rien n'est laissé au hasard, chaque détail compte. Les personnages sont incroyables (dans tous les sens du terme) et ils sont bien développés. En tant que lecteurs, on se sent proches d'eux. Il y a comme une connexion. Prenons Mia, par exemple. C'est notre héroïne et pourtant, elle ne ressemble en rien à celles que l'on peut voir habituellement dans nos ouvrages. On est loin de la jeune femme qui fait chavirer les coeurs et tourner les têtes, encore plus loin de cette demoiselle qui ne dit jamais un mot de travers et a besoin d'un chevalier servant pour la défendre. Aussi, il peut nous arriver de la trouver froide, distante, fourbe. Déterminée à atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé. D'un autre côté, il lui arrive de nous montrer une autre facette de sa personnalité. Et dans ces moments-là on découvre une adolescente vulnérable qui est capable d'éprouver de la compassion et de garder une part d'humanité. Je me suis sentie proche d'elle et je l'ai adorée. Tout comme Tric, d'ailleurs. Ils ont toujours été francs et honnêtes l'un envers l'autre, et le duo qu'ils forment, bon sang. Explosif ! Pour ce qui est de Ashlinn, Carlotta, Jessamine et les autres, je vous laisse découvrir.. Sinon, ce détail vous surprendra peut-être mais dans ce livre, il y a une romance. Je vous vois déjà venir avec vos « bouh, ça va tout gâcher ». Sachez une chose, je pensais comme vous. Mais honnêtement, j'ai rarement vu un couple aussi crédible. Oubliez les tourtereaux qui tombent amoureux au premier battement de cils, c'est fini. Ici, la relation se fait sur la durée. Miracle !

Malgré les quelques longueurs du début, mes attentes, mes doutes (comment ne pas en avoir quand on voit tous ces retours positifs) et les évènements/révélations prévisibles, ce livre a réussi à me surprendre. Mieux que ça, j'ai été conquise et j'ai sacrifié des heures et des heures de sommeil pour le finir. Et verdict, c'est un coup de coeur. Peut-être même ma meilleure lecture de l'année (il reste encore quelques semaines). Alors, vraiment, merci aux éditions De Saxus pour avoir publié cette merveille et pour m'avoir fait confiance en me l'envoyant. J'ai hâte, hâte et hâte d'avoir le deuxième opus en ma possession. ♥

À vous qui êtes arrivés au bout de cette longue chronique (alors que de base je ne savais pas quoi dire), je vous félicite. Mais une dernière chose : tout ce que vous devez retenir, c'est que ce livre est une pépite. Achetez-le, lisez-le et savourez-le.
Lien : http://madameratou.com/never..

J'ai eu du mal à accrocher au début du roman, l'histoire a commencé à m'intéresser au moment où Mia, notre personnage principal, arrive au sein de l'église rouge pour devenir assassin. L'auteur a une très belle plume qui se lit facilement malgré la grosseur du livre, néanmoins la forte vulgarité m'a étonné. Ce n'est pas parce que les personnages sont de jeunes adultes qu'ils doivent lancer des vulgarités à chaque page. La fin est très intrigante, du coup, je lirai le deuxième, car j'ai très envie de savoir ce qu'il va advenir de Mia.

J'ai adoré l'histoire et les personnages, seulement la plume m'a bloqué, bien qu'elle soit intéressante je n'ai pas réussi à accrocher. Après plusieurs pauses j'ai persisté jusqu'à la moitié, puis l'ai laissé en plan. Je l'ai repris petit a petit sans me forcer, le lisant uniquement quand il me donnait envie mais je tenais à le terminer. L'histoire me tenait en haleine malgré tout. Puis arrivée au 200/300 dernière pages je l'ai dévoré, les plots twist sont incroyables et le personnage principal très complexe mais magnifiquement créé
La suite me donne vraiment envie mais très peur de me retrouver bloqué avec cette plume encore une fois, donc a voir, puisque prendre son temps pour lire un livre n'est pas un problème non plus n'est ce pas ? du moment que c'est ce qu'il nous plaît!

J'ai littéralement dévoré ce roman de Jay Kristoff juste après avoir lu l'empire du vampire car j'étais tombée amoureuse de sa plume. Là on est sur du Young Adult mais clairement ça pourrait être de la fantaisie adulte. C'est très sombre, très violent et pas toujours très moral, mais cette histoire est incroyable et Mia est une héroïne très très intrigante, je me suis énormément attachée à elle! le tome 2 attend déjà dans ma PAL!

Grande lectrice de fantaisie et plus particulièrement de dark fantaisie, je ne pouvais pas passer à côté de la plume de Jay Kristoff et c'est donc ce qui m'a mené à croiser le chemin de Nevernight.

Cette trilogie au synopsis cliché de premier abord, m'a surprise, encore, encore, et encore. Et dire que je ne comptais même pas le lire à cause de son synopsis, quelle erreur !

Au début de ma lecture, j'ai eu du mal.
J'ai eu du mal, non pas à cause de l'excellente plume de Jay Kristoff, ni à cause de la complexité de l'univers, car celle-ci est très bien emmené, mais par les mots crus et la dure réalité sans filtre que nous expose l'auteur. Mais, au fil de ma lecture, c'est devenu la chose que j'ai préférée dans ce récit. Pas de tournure détournée ou de métaphore poétique pour décrire quelque chose de difficile, de sale, de cruel ou de gore, juste la pure vérité, sans détour, et j'ai fini par adorer.
De plus, cette écriture nous permet de davantage cerner Mia, le personnage principal, et de voir par son spectre la réalité telle qu'elle se la décrit.
Elle est directe, intelligente et pragmatique.
En voilà une belle transition pour commencer à parler des personnages de ce livre.

Trois mots suffiront : diversifié, terrifiant, et intéressant, tant et tellement que j'en aurais voulu plus. Je trouve cependant qu'il manquait une approche sensible d'eux, mais bien sure cela n'est pas possible, car nous ne les voyons qu'à travers le spectre de Mia, et Mia n'est pas de celles qui laissent aller leur sensibilité. Et elle a bien raison, car elle évolue dans un monde cruel et sordide que Jay Kristoff nous présente à merveille, avec la balance adéquate entre vérités, mystère, et superstition.
Prends alors place un monde bercé de trois soleils, dont la nuit est proscrite, redoutée, et hérétique, et dont la capitale est une île en forme de géant, faite d'os. Mia va donc partir en quête des adorateurs de la mère, la nuit, pour devenir un assassin et accomplir sa vengeance.
Le récit en lui-même est vraiment bien, mais sa plus-value, ce qui pour moi le transforme en coup de coeur, se trouve dans les notes de bas de pages.
En effet, tout au long de la lecture l'auteur a annoté le récit de texte explicatif absolument hilarant (si on est friand d'humour cynique, et d'ironie). Certaine sont très longue, mais elles valent toutes tellement la peine d'être lu ! On y découvre un univers complet, profond, réfléchis, avec des détails par forcément pertinent, mais tellement ironiquement drôle.

Entre quêtes de soi quête de vengeance, amour tragique, course vers la gloire, humour noir et magie, Nevernight ne déçoit pas.

- Un roman affûté comme une lame, tranchant et sans concession. Une aventure épique et délirante, à tenter absolument ! -

Cette trilogie me tente depuis sa sortie en France, mais j'attendais sa publication en poche pour me lancer. Et je ne regrette pas un seul instant : ce premier tome est juste délirant !

Imaginez... Un monde de mystères et de noirceur, plongé par trois soleils sous un jour éternel.

Imaginez... Une école chargée de faire de quelques candidats triés sur le volet les meilleurs assassins du pays.

Imaginez... Une jeune femme à qui on a tout pris, qui n'a plus rien à perdre et ne vit que pour la vengeance. Que pour tuer ceux qui ont tué sa famille. Que pour devenir une assassin.

"Nevernight" rassemble tout ce que la fantasy fait de meilleur, mais avec un style inédit, incisif et sans concession. Ne comptez pas sur l'auteur pour vous prendre par la main ou vous épargner le pire. On se prend cette histoire cruelle et intense de face sans y être préparé. Mais c'est mieux comme ça...

Les débuts ont été difficiles - il m'a fallu pas loin de deux cents pages pour vraiment entrer dans l'histoire, et les innombrables notes de bas de page m'ont vraiment dérangé au début - mais honnêtement cette aventure en vaut le coup !

Impossible de rester indifférent face à ces personnages profonds, sincères et sans filtres, que l'on aime tour à tour apprécier ou détester, et parfois même les deux à la fois. Quel plaisir de les suivre dans cette aventure épique à la croisée du récit initiatique et de la torture pure et simple. Car oui, Jay Kristoff n'est pas tendre avec eux et leur apprentissage se faire dans la douleur et au prix de nombreuses pertes et de beaucoup de sacrifices.

Combats spectaculaires, coups de théâtre, amours, trahisons, secrets, révélations inattendues... Même si le rythme est plutôt tranquille, il n'y a paradoxalement aucun temps mort. L'auteur nous emporte dans ce tourbillon d'action et d'émotions de la première à la dernière page. Jusqu'à un final tout simplement sidérant.

Alors oubliez tout ce que vous connaissez, et laissez-vous porter...

Nevernight est un sacré pavé que j'avais hâte de lire. Pour avoir déjà eu l'occasion de découvrir la plume de Jay Kristoff je me doutais que ce roman serait bien écrit.

Mia a vu son père être pendu, puis a été séparée de sa mère. Depuis ses dix ans, Mia possède une envie de vengeance contre ceux qui ont détruit sa famille. Prise en charge par un homme qui devient son Shahiid, à seize ans elle est prête à rejoindre l'église rouge pour devenir l'une des tueuses les plus douées.

Ce roman est très complet, peut être parfois un peu difficile à suivre. Les huit cents pages se font ressentir, c'est assez décourageant de ne pas avoir l'impression d'avancer dans l'histoire. Mais en même temps c'était tellement bien écrit, avec un univers tellement riche et pensé dans les moindres détails que malgré sa longueur j'ai aimé aller au bout de l'histoire.
Les personnages sont sombres, il n'y a que des assassins dans cette école, et que ce soit les élèves ou les professeurs, ils n'ont pas de pitié. L'auteur n'a aucun scrupule à tuer n'importe quel personnage, ce qui fait que j'étais incapable de deviner ce qu'il allait se passer. Et même si on peut s'attacher au personnage principal ou aux personnages secondaires, on ne peut oublier qu'ils n'ont pas vraiment d'états d'âme, et même si Mia essaie de garder une certaine humanité, elle reste une tueuse.

Ce tome tourne surtout autour de la formation de Mia à l'église rouge, on en découvre énormément sur le monde et les actions de cette église.

L'une des particularités du livre est ses nombreuses notes de l'auteur pour ajouter des détails. Elles sont parfois très longues à lire et cassent le rythme de l'histoire, mais en même temps elles participent à rendre l'univers aussi complet en narrant plein d'événements extérieurs à l'histoire en elle-même.

Ce fut donc une très bonne découverte, mais cela reste un gros roman complexe dont il m'a fallu un certain temps pour rentrer dans l'histoire.

J'ai trouvé le début un peu long, mais une fois que tout est mis en place, l'histoire passe vraiment vite et est intéressante.
J'ai beaucoup aimé que les chapitres de la première partie soient divisés en deux parties. Une sur le passé (proche ou lointain) de Mia et l'autre sur son présent.
Mia est un personnage vraiment intéressant et attachant. J'ai hâte de voir comment elle va évoluer dans les prochains tomes.
J'ai beaucoup aimé le narrateur et ses petites notes. J'ai trouvé qu'elles rajoutaient des détails sur l'univers et aussi de jolies notes d'humour.
Ce premier tome est un coup de coeur pour moi. J'ai hâte de lire les autres et de voir l'évolution de Mia et de découvrir ses aventures.

Rien de plus terrible que de se retrouver sans repères, sans famille à l'âge où l'on connaît nos premiers d'insouciances et de bonheur.

Livrer à soi-même dans un monde hostile : des limiers chassent une enfant réfugiées dans les ombres. Quel genre de femme peut devenir une telle enfant ?

Une seule réponse : une assassin vengeresse.

Une assassin qui apprendra à manier les armes, à tromper, à comploter.

Une assassin qui ne connaît pas la peur. Inconsciente de la sensation de boule aux ventres, de l'adrénaline. Elle n'est pas courageuse, elle est téméraire. Elle n'appréhende pas le danger.

Elle ne connaît pas la prudence.

Une enfant des ombres devenue reine des ténèbres.

Il ne faut pas se méprendre, les ténèbres sont synonymes de violences, de terreurs, mais nullement de cruauté …

Cette enfant ne manque pas de coeur et de loyauté. Elle s'attache, elle se blesse avec ses sentiments.

Elle a soif de vengeance, mais pas de sang.

Des scènes de torture, de meurtre, de massacre …. Les pages de ce livre en compte d'innombrables, attention.

Les personnages sont exécrables, on ne s'y attache à moitié, ou parfois simplement pas.

C'est une écriture brute, elle ne se soucie pas de belle tournure de phrase, de noyer le poisson. Les émotions sont pures. Les paroles, comme les lames, sont acérées. Les personnages sont torturés.

On ne retrouve pas de méchants ou de gentils entre ces lignes. Pas de héros. C'est un affrontement entre le mal et le mal. Un combat éternel.

J'ai failli abandonner Nevernight... Pourquoi? Pour les 200 premières pages avant que Mia n'arrive à l'Eglise rouge que j'ai trouvé interminables et pour les notes de l'auteur de 10 km qui ne m'intéressaient qu'une fois sur deux. Mais passé les 250 pages, tout s'enchaîne.

J'ai adoré les personnages tout en nuance. Mia qu'on nous présente si froide, si violente, si vengeresse mais qui se révèle en fait être une pâte. Tric, binôme de Mia rencontré sur le chemin de l'Eglise, que j'ai tellement aimé. Ash, Lotty, même Chut et Jessamine, chacun a apporté son petit quelque chose, son humour, sa noirceur, son piquant.

L'auteur n'a pas hésité à jouer avec notre coeur avec les secrets, les décès, les retournements de situations. Bref, malgré un début compliqué, j'ai finalement adoré ma lecture !