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Citations sur Une fille parfaite (92)

Elle me dit qu’elle s’appelle Mia. Je dis que moi, c’est Owen. J’ai attendu suffisamment longtemps avant de répondre pour qu’elle s’étonne.
— Je ne pensais pas que c’était une question difficile, a-t-elle finalement déclaré.
Je lui raconte que mes parents habitent à Toledo et que je suis employé de banque. Rien de tout cela n’est vrai. Elle ne me fournit pas beaucoup d’informations sur elle-même. Nous parlons de choses et d’autres, rien de personnel. Un accident de voiture sur la Dan Ryan, le déraillement d’un train de marchandises, les prochains championnats de base-ball. Elle suggère que nous parlions de quelque chose qui ne soit pas déprimant. Difficile à trouver. Elle commande un autre verre, puis un autre encore. Plus elle boit, plus elle s’ouvre. Elle avoue que son petit ami lui a posé un lapin. Elle me parle de lui, me raconte qu’ils sont ensemble depuis la fin août et qu’elle pourrait compter sur les doigts d’une seule main le nombre de rendez-vous qu’ils ont vraiment eus. Elle espère de ma part des marques de sympathie que je ne lui prodigue pas. Pas mon genre.
A un moment, je me rapproche d’elle sur la banquette. De temps en temps, nous nous touchons, nos jambes se frôlent par inadvertance sous la table
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nul...
il ne se passe rien pendant la 1ère moitié du livre.
twist prévisible dès le début
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Ce n'est pas Mia qui choisit, c'est son subconscient ou son inconscient ou quelque chose comme cela. Il repousse les souvenirs douloureux pour les mettre hors d'atteinte. Ce n'est pas une décision qu'elle a prise. C'est le moyen qu'a choisi son corps pour l'aider à affronter cette épreuve, à supporter tout cela."

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A ce moment-là, nous prenons conscience que nous devrions faire attention à ce que nous demandons.
Je n’ai encore jamais entendu un cri comme celui qui monte de la gorge de ma fille, un gémissement rappelant celui d’un animal blessé et mourant. Mia tombe à genoux au milieu de la pièce. Elle hurle et crie dans un langage incompréhensible. Elle sanglote avec une violence dont je ne l’aurais jamais crue capable.
Je ne peux retenir mes larmes devant ce spectacle.
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Près de cinquante pour cent des viols ne sont jamais déclarés parce que la victime est persuadée que tout est sa faute. Si seulement elle n'était pas entrée dans tel ou tel bar ; si seulement elle n'avait pas parlé à tel ou tel inconnu ; si seulement elle n'avait pas porté une tenue aussi provocante.
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Rien de bien compliqué. J’ai payé un type pour qu’il reste à son travail un peu plus longtemps que prévu. J’ai suivi la fille jusqu’au bar et me suis assis à un endroit d’où je pouvais l’observer sans être vu. J’ai attendu le coup de téléphone et quand elle a compris qu’il lui avait posé un lapin, j’ai fait mon approche.
Je ne sais pas grand-chose sur elle. J’ai vu une photo. Une photo floue d’elle sortant du métro, prise depuis une voiture garée à quelques mètres de là. Une dizaine de personnes séparent le photographe de la fille, si bien que quelqu’un avait pris la peine d’encercler son visage au stylo rouge. La cible. Au dos du cliché, les mots « Mia Dennett » et une adresse. On me l’a donnée il y a près d’une semaine. Je n’ai encore jamais fait un truc pareil. Quelques larcins. Du harcèlement. Jamais encore de kidnapping. Mais j’ai besoin d’argent.
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Mes mains se mettent à trembler, mon estomac se tord. Elle a vraiment du talent. Un jour, je lui ai demandé pourquoi elle aimait autant dessiner, ce que cela lui apportait. Et elle m'a répondu que c'était la seule façon pour elle de changer les choses. En quelques coups de crayon, elle pouvait transformer un canard en cygne ou un jour brumeux en une belle journée ensoleillée. C'était un endroit où la réalité cessait de s'imposer.
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Nous étions en 1969. Le monde tel que nous le connaissions alors était en train de changer mais, pour être honnête, je m’en moquais complètement. J’étais bien trop captivée par ma propre existence pour m’en inquiéter, comme il fallait s’y attendre chez une jeune personne de dix-huit ans : ce qui m’intéressait, c’était la façon dont les hommes me regardaient, ce que je ressentais en minijupe, bien plus courte que ma mère ne l’aurait approuvé. Je manquais terriblement d’expérience et je voulais désespérément être une femme et non plus une enfant.
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L’hypnose, à ce que j’en ai compris, met l’individu dans un très léger état de transe, similaire à une rêverie éveillée.
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Habituellement, un kidnappeur ne permet pas à sa victime de rassembler des preuves en la laissant dessiner dans un carnet en papier recyclé.
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