Grosse fatigue...
Jessica Sloane vient de perdre sa mère d'un cancer . Pour son inscription à la fac, la secrétaire lui demande son numéro de sécurité sociale, et c'est le drame : son numéro correspond à une morte : Jessica Sloane n'existe pas !
Au plus loin que remonte ses souvenirs, ce n'est pas la première fois que Jessica, se heurte à des questions sans réponses de la part de sa mère . Qui est- elle ? Et pourquoi sa mère lui a t'elle tout caché ?
Et pendant qu'on suit la vie de Jessie, qui s'enfonce dans le manque de sommeil, les hallucinations, les couches de mystère et une très, très grosse fatigue, on suit également les pas de sa mère , Eden, en 1996, dans sa quête désespérée de maternité.
Manque cruel de sommeil et deuil impossible chez Jessie .
Basculement vers la folie en pente douce pour Eden, ce roman a vraiment une " gueule d'atmosphère", un climat unique qui étreint le lecteur dans un lent suspens.
Mais à la fin, on se repasse le " film" dans notre tête en se disant " Ah , oui d'accord, tout ça pour ça... Est-ce que tout se tient ?
Une fin , un peu moins "folle" que le reste du roman qui fait qu'on ressort de cette histoire en se disant qu'on en aurait peut- être préférée une autre, plus compliquée...
Mais bon, l'auteur a le " final cut", et cette fin est comme une pirouette. une pirouette à laquelle on n'avait pas pensée...
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Au décès de sa mère suite à un cancer, Jessica Sloane se retrouve seule. Sa mère ne lui a jamais parlé de son père, elle doit donc repartir de zéro et reconstruire sa vie. Elle va prendre un logement et reprendre ses études. L'université où elle veut s'inscrire lui téléphone car il y a un problème avec son dossier. La dame lui dit qu'il y a quelque chose de bizarre que c'est surement une erreur de l'état civil qui s'est emmêlé les pinceaux. Elle a un certificat de décès enregistré pour une Jessica Sloane datant d'il y a dix sept ans avec sa date de naissance et son numéro de sécurité sociale. Elle est même enregistrée sur le registre de décès des personnes décédées entretenu par l'administration de la Sécurité sociale qui se charge d'invalider leur numéro après leur mort pour que personne ne puisse s'en emparer. Elle découvre aussi en fouillant dans les papiers de sa mère qu'elle ne l'a jamais déclaré à sa charge, chose étrange encore une fois.
Qui est-elle ? Pourquoi sa mère lui a caché des choses et fait autant de mystère sur son père ?
Quand on commence le livre, on est immédiatement happé par ce mystère qui entoure Jessica, on veut forcément comprendre pourquoi sa mère lui a caché des choses, qui est son père... On l'a suit dans sa quête sur sa véritable identité. J'ai bien aimé ce thriller psychologique qui m'a fait douter à plusieurs reprises. Tout me semblait simple à un moment, lent et puis arrive les révélations, les secrets sont révélés. On termine sur une bonne impression sur ce livre même si je suis d'accord pour dire que ce n'est pas LE meilleur thriller psychologique qui existe sur le marché du livre.
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Ces temps- ci, je remarque les enfants de plus en plus fréquemment. Les petits, les grands. Les bébés. Les enfants au parc. Au marché. Ceux qui se promènent dans la rue, main dans la main avec leur père, leur mère. Il me semble soudain que tout le monde a des enfants , tout le monde sauf Aaron et moi.
[ lorsque l'enfant tarde à paraître... ]
Ces temps-ci, nous faisons l'amour par obligation et non par envie. On fait l'impasse sur les préliminaires pour se plonger directement dans le vif du sujet, ce qui rend l'acte aussi agréable que de se brosser les dents ou faire la vaisselle. Tout comme nous accomplissons n'importe quelle autre tâche quotidienne, nous faisons l'amour de mauvaise grâce trois jours par mois, soulagés d'en avoir vingt-sept de répit.
La ville m’encercle, comme un panorama. Les bras tendus, je ne peux m’empêcher de tourner sur moi-même pour embrasser la vue. Je profite du spectacle, bien consciente que c’est peut-être la dernière chose que je verrai jamais.
Je fixe les quatre marches métalliques devant moi, qui m’ont l’air bien fragiles et délabrées avec leur rouille, leur peinture écaillée et leurs lattes mal fixées. Je pose le pied sur la première, elle cède et je tombe.
Pourtant, je n’ai pas le choix, je dois monter.
Je me relève, pose les mains sur les rampes et je reprends. Mes paumes, moites et glissantes, m’empêchent de me cramponner. Je trébuche sur la deuxième marche, recommence. J’appelle à l’aide, d’une voix brisée, que je ne reconnais pas.
Lorsque j’atteins la corniche du toit, mes genoux flanchent. Au prix d’un ultime effort, j’évite de basculer dans le vide et d’atterrir sur le trottoir. Seize étages plus bas.
L’immeuble est si haut que je pourrais toucher les nuages. Une sensation de vertige s’empare de moi. Le sol se rapproche à toute allure, les immeubles et les arbres se mettent à se balancer au point que je ne sais plus ce qui bouge : eux ou moi. Des petites boîtes d’allumettes jaunes filent dans les rues de la ville. Des taxis.
Si je me tenais au rez-de-chaussée, la corniche me ferait l’effet d’un boulevard. Mais ici, c’est tout le contraire. Ici, ce n’est qu’un fil sur lequel j’essaie de tenir en équilibre malgré mes jambes qui flageolent.
J’ai peur. Mais j’ai déjà fait tout ce chemin. Je ne peux pas reculer.
Une accalmie survient et s’achève si vite que je ne la remarque presque pas. L’espace d’une seconde, le monde est immobile. Je suis en paix. Le soleil monte toujours plus haut dans le ciel, ses rayons jaune orangé qui percent à travers les immeubles m’éblouissent, m’apaisent et me réchauffent. Mes mains s’élèvent tandis qu’un oiseau passe à tire-d’aile. Les bras tendus de part et d’autre de mon corps, j’imagine quel effet ça ferait de voler.
Puis tout me revient.
Je suis désespérément seule. Mon corps entier me fait souffrir. Je n’ai plus toute ma tête, je n’y vois plus clair, je ne peux plus parler. Je ne sais plus qui je suis. À compter que je sois encore quelqu’un.
Et j’en ai alors l’intime conviction : je ne suis personne.
J’imagine ce que ça ferait de tomber. Plonger en apesanteur, laisser la gravité prendre le relais, lâcher prise. Renoncer, s’abandonner à l’univers.
Je perçois un mouvement plus bas. Un éclair brun, et je sais que si j’attends encore il sera trop tard. La décision ne m’appartiendra plus. J’appelle une dernière fois.
Puis je me lance.
Avant, maman me racontait des histoires. On se serrait toutes les deux sous les couvertures de mon lit une place et elle me parlait de son enfance. De son éducation. De ses parents. Elle racontait sa vie comme un conte de fées, qui commençait par il était une fois, sauf que ce n’était pas vraiment son histoire, mais celle d’une jeune fille qui épousait un prince et devenait reine.
Sauf que son prince à elle l’a quittée. Mais ça, elle ne le racontait jamais. Je n’ai jamais su si ça c’était passé comme cela, ou s’il n’avait simplement jamais fait partie du paysage.
Toute ma vie, j'ai vécu avec maman. On était comme Batman et Robin, Laurel et Hardy, Sammy et Scoubidou.On faisait équipe.
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Il y a toujours deux versions d'une même histoire…
Anna Andrews s'était juré de ne plus jamais remettre les pieds à Blackdown, ce village où elle a grandi et vécu un cauchemar qu'elle n'est pas près d'oublier. Pourtant, c'est précisément à Blackdown qu'on retrouve une femme sauvagement assassinée. Anna, correspondante pour la BBC, n'a d'autre choix que se rendre sur place pour couvrir l'affaire.
Elle est sous le choc en découvrant l'identité de la victime : il s'agit d'une de ses amies d'adolescence. L'inspecteur en charge de l'affaire, Jack Harper, connaît bien la victime, lui aussi, il est même le dernier à l'avoir vue en vie. Jack et Anna vont passer quelques nuits blanches à Blackdown. D'autant plus que le tueur ne s'arrête pas en si bon chemin : les meurtres se multiplient et Anna pourrait bien être la prochaine sur la liste…
Un suspense phénoménal, bientôt adapté en série.
« Stupéfiant, addictif, incontournable. » Samantha Downing
« Vous allez dévorer ces pages délicieusement sombres. » Mary Kubica
« Ce roman n'a rien à envier à Gone Girl, je l'ai lu d'une traite. » Christina Dalcher
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