Ne t'inquiète pas pour moi

Soyons honnêtes, j'ai pleuré pendant au moins la moitié du livre. Cette histoire m'a beaucoup touchée, bouleversée même. Une histoire de vies, toute simple mais de celles qui me retournent le cerveau.

Je ne connaissais pas ce roman avant de le découvrir sur Perfect-Readings. Je ne suis pas très fan de ce genre contemporain, dramatique et réaliste, cependant, j'apprécie de faire ce type de découverte. le roman est court, il se lit vite en raison de sa forme, il est original et pourtant, il est fort et très riche en émotion. C'est un intense récit que je vous conseille de lire, ne serait-ce qu'une fois, pour vous en faire une idée précise. Il a le mérite d'être sympathique et atypique.

La forme m'a de suite enchantée. C'est un petit format, facile à prendre en main, il se décompose en quatre parties : janvier, mars, juin et septembre, avec une cinquième partie P.-S. Comme je le disais en introduction, les 242 pages se sont lues très vite, c'est une correspondance entre une mère et sa fille à travers des post-its. Vous l'aurez donc deviné, il n'est pas possible de mettre des tonnes d'informations sur un petit bout de papier. Les pages défilent, les petits mots aussi, ils font entre deux lignes et une page, rarement plus, c'est osé.

Il faut aimer, beaucoup n'apprécieront pas cette forme, elle donne un rythmé accéléré au récit, c'est peut-être mon seul regret. En effet, j'ai eu du mal à m'imaginer partir de janvier pour finir en septembre, j'avais l'impression qu'il s'était écoulé moins d'une semaine. Cela ajoute un côté oppressant, inéluctable, le fait de voir ce temps défiler à une vitesse effrayante m'a rendue interrogative. C'est certainement l'effet désiré par l'auteure, nous voir courir après le temps alors que la fin, poignante et précipitée, abrupte et impitoyable nous attend au bout, sans que l'on puisse y remédier.

L'intrigue nous plonge dans un quotidien peu facile, la mère et la fille se voient peu. La mère met au monde des enfants dans un hôpital, elle court sans arrêt pour son travail, écrivant de cours messages à sa fille. Cette dernière y répond, elle exécute les tâches domestiques, vit sa vie d'adolescente. Un quotidien qui va se trouver bousculer par l'arrivée de la maladie, la mère tombe gravement malade et s'organise alors l'espoir et l'envie. le temps perdu que l'on doit rattraper, la maturité devant la gravité des faits... en somme, c'est une histoire simple prenant un tournant inattendu. En ce qui me concerne, j'étais loin de m'imaginer de tels rebondissements dans cette histoire, la fin est touchante, il mérite clairement que l'on s'y arrête quelques minutes.

La plume d'Alice Kuipers est très fluide, elle est simpliste, le format court des messages l'a obligée à se couper, à se simplifier. Toutefois, elle est soignée et les mots employés, soit par la mère, soit par la fille, correspondent à leurs personnalités. J'aurais aimé un peu plus de détails plutôt que certaines répétitions (argent de poche, la fatigue souvent répétée de la mère, même si cela fait partie de sa maladie). Cependant, j'ai apprécié ma lecture, l'auteure sait tout de même nous faire réfléchir à travers ses post-its sur le frigo, c'est un très bon point. Ce n'était pas forcément facile, mais l'auteure a su le gérer avec brio.

Quant aux protagonistes, ils sont très attachants, on voit leur évolution durant tout le récit. J'ai de suite adoré la mère, courageuse et volontaire, aussi forte que fragile, généreuse avec sa fille, attentionnée. C'est un bon personnage devant lequel je ne peux avoir que des regrets de ne pas mieux le connaître. La rapidité du récit fait que l'on a peu de temps pour saisir cette femme, alors que sa fille est plus aisée à cerner. Au départ, je l'appréciais peu, je l'ai jugée un peu égoïste et râleuse, voire même superficielle... puis, elle grandit sévèrement à cause de la maladie de sa mère et commence à changer peu à peu. Ce n'est qu'à la fin que j'ai su pleinement l'apprécier. Les autres personnages sont trop peu présentés pour que l'on puisse émettre le moindre jugement.

En conclusion, c'est une belle surprise, un roman simple et touchant, bien écrit, original et émouvant. Je ne savais pas à quoi m'attendre en le débutant, la rapidité du récit fait que j'ai eu du mal à le lâcher une fois débuté, et en dépit des petits points noirs, il se laisse apprécier. J'ai passé un très bon moment de lecture, la fin est magnifique dans ce qu'il y a de plus triste, les personnages sont amusants à suivre dans leur quotidien chamboulé par la maladie. Un petit bijou qui se doit d'être savouré pleinement.
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Un roman original sous forme de post-il échangés entre mère et fille.
A la fois tendre et brutal, ce florilège d'une intense émotion respire un air de déjà-vu, de quotidien avant de basculer dans une situation difficile.

Le poids des silences, la force des non-dits font de ce petit ouvrage un chef d'oeuvre d'authenticité à vous retourner l'estomac et à vous faire monter les larmes.

Loin d'être larmoyant, il est juste et émouvant. En peu de mots, tout est dit.

C'est le quatrième de couverture qui m'a attirée pour le choix de ce livre. Il s'agit d'une correspondance entre mère et sa fille via post-it.
La maman est gynécologue et élève seule sa fille qui est au lycée. Mais elles ne se croisent que rarement du fait de leurs horaires décalés, d'où les post-it..
Toute l'histoire est contruite via ces petits mots accrochés au frigo et on assiste impuissants à ce qui se passe. Quand la maman tombre gravement malade, tout bascule.. On ne peut rien faire, on a qu'une hâte lire le post-it suivant qui parfois n'a pas de réponse tout de suite..
Ce livre est poignant et émouvant, il se lit très vite tellement on est pris dans l'intrigue.

Claire et sa mère ne se voit quasiment jamais. Pour tenir le lien qui les unis, elles se parlent par post it sur le frigo. Pas facile d'avoir une conversation sérieuse de cette façon et pourtant la mère De Claire doit lui annoncer quelque chose de grave ...

Lien : http://lespetitslivresdelizo..

J'ai fini ce livre en pleurs...

Le format post-it fait qu'on le lit rapidement mais la vitesse de lecture n'enlève pas l'intensité du sujet...

Si j'ai une requête à faire, elle serait sur la forme. En effet, pourquoi ne pas avoit fait une mise en page post-it justement ? Je sais que c'est une histoire financière mais je pense que cela aurait valu le coup...

Rien n'échappe à l'auteur: notre maladresse, notre colère quand on ne maîtrise plus, notre colère quand on ne sait plus exprimer nos sentiments, ...

L'espoir que j'ai ressenti tout au long des pages est l'espoir que j'ai pu lire dans les yeux d'une des personnes les plus chères à ma vie...

Ces 242 pages m'ont ébranlé... Je me suis posée énormément de questions concernant les personnages et leurs homologues humains.
Des Pourquoi ? Des Comment ? Sans réponse...

Et, je me suis aussi posée la question de l'impact du livres chez les ados... Comment aurais-je pris un tel livre si on me l'avait présenté?

Un mystère en post-it et un amour juste.

Lien : http://celsmoon.over-blog.co..

Un livre ado qui se lit facilement mais qui laisse des traces de son passage de ma tête.
C'est une histoire simple de petits mots laissés sur le frigo entre une fille de 15 ans et sa mère.
Entre les amours d'ados, les histoires d'argent de poche, les listes de courses se glisse la maladie.
L'amour, l'espoir, la colère, la tristesse fusent à travers ces Post-it.
À lire pour prendre conscience qu'il faut profiter de tous les instants que la vie nous offre...

Comment un livre si court peut-il nous procurer autant d'émotion ? Et pourtant voilà le petit livre Ne t'inquiète pas pour moi d'Alice Kuipers qui relève le défi haut la main !
Voici déjà des années que j'ai lu ce petit livre. Presque 7 ans que je l'ai trouvé sur une étagère du CDI. Sans savoir de quoi il parlait, je l'ai emprunté. La documentaliste m'a dit "lis-le". Tant de fois j'ai entendu cette phrase de sa part, tant de fois ce fut des coups de coeur.
L'histoire est celle de Claire et sa mère que tout oppose. Les problèmes de communication se sont tellement insinués dans leur quotidien qu'elles ne communiquent que par l'intermédiaire de Post-it sur un frigo. Claire a énormément d'humour et sa joie de vivre va être nécessaire quand un drame va toquer à leur porte.
L'autrice nous livre sans plus d'explication cette correspondance de quelques mois. Nous découvrons les deux femmes à travers leurs petites piques, leurs joies, leurs peines… En quelques phrases, l'essentiel frappe le lecteur au coeur. Les larmes coulent à flot autant que le rire nous prend à la gorge. Peu importe l'âge, roman coup de coeur à lire de toute urgence !
Peu le savent mais la maison d'édition a publié ce texte quelques années plus tard en littérature adulte. Pionnier sur cette pratique, cela a permis de proposer ce texte à tous. Je trouve qu'il s'y prête particulièrement bien ! Les couvertures ont d'ailleurs beaucoup évolué. Vous le connaissez peut être avec un autre visuel. le contenu reste le même et tout aussi beau.
Ce livre reste gravé dans ma mémoire, mes larmes s'en souviendront sûrement toujours.

Ce livre est un bijou. C'est une relecture pour moi et je retrouve intacte les émotions qu'il m'avait procuré il y s quelques années. Sa construction originale est faite d'un simple échange de post it entre une mère et sa fille. C'est à la fois d'un simplicité touchante, « liste de course », « James a appelé »etc... et d'une complexité remarquable puisque ce roman parvient à nous faire suivre le combat d'une mère pour lutter contre un cancer, les émotions de sa fille face à ça mais aussi sa vie d'ado, ses copines, sa première relation amoureuse....
Malgré la gravité du sujet, le ton est léger, drôle et tendre.
Encore une fois je me suis pris un uppercut.

La forme est originale : un roman par post-it, collés sur le frigo familial et qui finissent par former un véritable récit. Au début bien entendu cela surprend, ce quotidien avec des listes de courses, des notes du lycée et des comptes-rendus de travail de la mère. Et puis tout s'accélère avec l'arrivée de la maladie. On se croise, on se dispute on se réconcilie et on se soutien. On garde espoir malgré les complications. La forme du roman traduit finalement bien ce manque de temps, cette absence, cette solitude, ce silence, cette difficulté d'être ensemble et de communiquer.
La sensibilité domine dans Ne t'inquiète pas pour moi d'Alice Kuipers sans jamais tomber dans le mélodrame. le lecteur se laisse entraîner, touché par ce qu'il sait et ce qu'il devine derrière les mots de ce duo bouleversant.
Finalement tout reste très flou : on ne sait pas vraiment qui est la mère, qui est Claire, ce que la mère et la fille pensent est à la fois vague et précis, on devine plus qu'on écrit, on se glisse dans la peau de chacune et on imagine. Voila la force de Ne t'inquiète pas pour moi. On se laisse surprendre à chaque fois.
Ce court roman si particulier, touche bien plus que de longs discours. Sur internet et dans la presse les éloges ne cessent d'affluer et très franchement, on ne peut qu'approuver. Ceux qui ont connus la maladie, plus encore que les autres, ne pourront être qu'envoutés et bouleversés par Ne t'inquiète pas pour moi.