Licenciement. Que ce mot est doux à prononcer. Prononcez-le tout bas et disséquez chaque syllabe. C'est le mot le plus cruel et le plus sournois de la langue française.
Je n'hésite pas à dire ce que je pense. Enfin, il y a des moments où il vaut mieux taire ce que l'on pense, mais ça, c'est une autre histoire : ça s'appelle la diplomatie.
Nous sommes unis, vraiment unis. Et la solidarité dont nous faisons preuve fournit à nos lèvres le prétexte de sourire pour de bon, sans arrière-pensées, sans solitude.
Je possède en moi ce don d'organiser les choses comme elles me conviennent sans que personne ne se rende compte que je tire les ficelles.
La tristesse est un sentiment dont le périmètre est flou et que l'on n'associe pas à une situation professionnelle, pour des raisons inconnues.
Modifier les contrats de travail, Revenir sur les 35 heures, Te faire crever de désespoir en te demandant de rédiger le catalogue de jouets de la Grande Récré, Te convaincre que tu es lent, inutile et désespérant, Encombrer tes nuits, T'obliger à avouer que tu es un faible, Vider l'être vivant.
Rien ne dépendait d'elles, sauf peut-être la possibilité qu'elles avaient de m'émouvoir, mais elles ne le savaient pas. Les poupées sont des monstres.
En moi persiste une petite peur, que j'étouffe car la peur est néfaste, mauvaise, idiote et lâche. Je ne suis pas un idiot, enfin, je ne crois pas, enfin, je ne sais pas, non, je suis sûr que non. Je suis un battant, et je n'ai pas honte de le dire.
Quoi? Nous ferions cette tête? ce n'est pas la mort du petit cheval : nous avons un repreneur, nous déménageons en plein cœur de Paris,,et nous aurons des tickets restau à 8,10 €. Il y a pire comme destin!
Au jour d'aujourd'hui, entame-t-il (et il emploiera cette formule une dizaine de fois pendant son discours craignant peut-être que nous prenions le jour d'hier pour celui de demain), la presse est un modèle en pleine mutation.