Au village, la vie continue. Les liens se tissent entre Soyo et Hiromi, ils passent du temps ensembe, vont au cinéma. Sayo souhaite lui offrir les Mochi du nouvel an, mais lui donner la moindre explication, le père de Sayo lui interdit de sortir avec Hiromi. Pour la première fois, Sayo se rebelle, et critique ouvertement le comportement de son père. Elle va découvrir les liens qui ont uni, par le passé, son père à la mère d'Hiromi.
Grande nouvelle, Madame Sakuri ouvre un bar à karaoké dans le village - pour l'instant interdit aux enfants et aux ados… et désespérement vide… jusqu'à ce que Madame Sakuri, victime de Tokyo Blues, parle aux enfants et décide finalement de le transformer en petit restaurant très sympathique, à la cuisine familiale, ouvert à tous.
Atsu obtient le « prix du meilleur espoir » au concours de manga ; et son manga est publié.
Dans ce tome 2 du manga Simple comme l'amour,
Fusako Kuramochi nous dépeint le monde de l'enfance et de la jeunesse à travers l'histoire de Sayo, d'Hiromi et d'Atsu dans leur petit village de la région de Shimane. Beaucoup plus que lors du tome précédent, l'accent est mis sur le monde des adultes. Ces derniers, en particulier le père de Sayo, ou Madame Sayuri, sont représentés comme des égoïstes, au comportement imprévisible et souvent excessif. Les adolescents, quant à eux éprouvent des sentiments plus complexes, s'interrogent, et paradoxalement paraissent se comporter de manière bien plus adulte que leurs parents : C'est Soyo et Hiromi qui, en parlant avec Madame Sayuri de son échec à Tokyo, lui redonnent courage et l'idée de monter son petit restaurant.
Emotion et humour sont donc au rendez-vous du tome 2, aux dessins expressifs et très bien réalisés.
C'est un vrai plaisir de lecture – surtout qu'au village, la vie continue, et qu'il faut se tenir au courant des derniers potins….