C'est définitivement terminé… que dire sur cette magnifique série ? La dernière série à laquelle
Pierre Bottero a participé… Je ne peux pas facilement trouver mes mots, j'ai même beaucoup de mal à me rendre compte de la fin de la série. Je dois impacter et engloutir cette information. Difficultés ? Non étrangement je me suis retrouvé au bord des larmes, mais le livre fermé, j'étais étrangement serein. La fin est sublime, je ne sais pas si j'ai envie de mettre une étiquette coup de coeur… Enfin si, mais c'est plus pour Pierre, pour Erik, pour la série que je la mets… Pour le dernier chapitre, pour le dernier post-it… Plus qu'une histoire simplement histoire de fiction, c'est un univers qui a goutté peu à peu sous mes yeux pour se jeter dans cet océan de souvenirs livresques. Des gouttes qui vont rester vivantes encore longtemps sous mes yeux… Ce n'est pas le meilleur tome, mais il est magnifique, et la fin est parfaite. ♥
Ce tome 8… c'est la conclusion de 7 autres tomes. de deux ans d'aventures, qui n'ont duré que quelques semaines dans les livres. Mais où tout a changé, où on a perdu une partie de nous, où on a pleuré, ri, souri, changé, gagné, eu peur… C'est une aventure au coeur de Paris, une aventure où les mythes des créatures fantastiques sont très bien repris, avec cette touche d'originalité de justement ne pas changer le mythe… mais plutôt de le garder comme tel et de détourner tout ça en dérision ! Une aventure magique, avec des héros attachants, une aventure magique, sous la pâle lumière des ténèbres…
Aux limites obscures de la magie, on a retrouvé dans ce tome Jasper et Ombe… à ces limites reculées, on attendait tous ce tome pour savoir qui ils étaient réellement. Sous cette lumière, sur cette limite, il y a l'étoffe fragile du monde qu'Erik L'Homme décrit parfaitement. Avec un style simple, pur, plein d'humour, de sagesse et de poésie, on plonge dans une histoire aux milles facettes. On plonge dans une histoire où rien ne nous fera reculer, pas même le subtil parfum du souffre, pas même les larmes qu'on verse intérieurement...
J'étais heureux de retrouver ces héros, ces deux personnages totalement uniques et attachants. Heureux et en même temps déchiré par le devoir de leur dire adieu…
Jasper, son humour, sa cornemuse, sa philosophie, ses capacités, son courage, son côté maladroit et ses sentiments…
Ombe, sa force, sa particularité, son côté poétique, son côté unique… et entre eux deux, leur relation unique, parfaite, fusionnelle, magnifique… une symbiose qui n'est pas descriptible, une symbiose là où les mots n'existent pas…
Que dire de plus ? Entre eux deux Walter, son embonpoint et sa force, Rose, son caractère et sa force d'esprit, dans une autre vie je la vois Marchombre, Laure et Lucile, deux camarades à Ombe que l'on trouve perdues, Jean-Lu et Romu, deux camarades à Jasper totalement surprenants, Erglug, Siyah, Séverin, Fulgence, le Sphinx, … un florilège de personnages tous plus étranges et attachants, tous plus étranges et étonnants les uns des autres.
Et puis, Erik nous offre une poésie incomparable, des aspects du livre nous sautent aux yeux comme des leçons, comme des choses à retenir, comme des choses inévitables à penser… on y trouve l'envie d'une famille, l'envie d'amis, l'envie de grandir, l'envie de rester soi, l'envie de découvrir qui on est, l'envie d'échapper à ce qui dort dans la nuit… comme un souffle qui se réveille. Sombre et puissant. Comme ce dernier tome.
Entre révélations, rebondissements étonnants, humour, poésie, action, adieux… on quitte ce monde pleins d'étoiles dans les yeux, qui nous réveillent, nous réveillent car nos coeurs sont hantés de cette sombre brume qui s'échappait de ce monde dépeint dans les précédents tomes…
Vous l'aurez compris, ce livre, cette série, cette fin, ces personnages, ces rebondissements, ces révélations, ces envies, cette poésie, ces combats, ces batailles, ces créatures, ces incantations, ces pouvoirs, ces papillons, ces étoiles, ces lumières, ces brumes, ces démons, ces vampires, ces loup-garous, ces goules, ces chats dans la nuit, ces relations, ces yeux brillants, ces voix, cette voix en italique… je leur dit adieu avec une larme douce, triste au coin de l'oeil. Sous le regard brûlant des étoiles.
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