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EAN : 978B0000DRJTZ
L'Illustration. (30/11/-1)
4/5   1 notes
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Un cas de conscience" est une tragédie moderne écrite à quatre mains. Elle est inspirée d'une nouvelle extraite du livre de Paul Bourget "Deux soeurs" - dans la série de textes courts intitulée "le coeur et le métier".
C'est un drame très bref et pourtant poignant.
Ce cas de conscience est provoqué par un curieux cas médical. Il est très contemporain dans le sens où il semble opposer morale et science.
Un médecin peut retarder de quelques jours la mort de son patient mais celui-ci va mettre ce sursis à profit pour commettre un crime. Un homme mourant sait qu'un de ses fils n'est pas de lui, il est tiraillé entre la tentation de le rejeter de sa succession et la volonté de ne pas exposer au grand jour le déshonneur de sa femme.
Deux sujets se superposent dans cette courte pièce. Les deux tableaux qui la composent sont écrits d'une manière resserrée, dans un style sobre et nerveux. Ce qui donne au drame sa puissance et sa force. Pourtant l'action y est rapide, les coups de Théâtre se suivent sans discontinuer, apportant au récit un intérêt sans cesse renouvelé.
Les deux auteurs nous décrivent des personnages humains qui apportent à cette action dramatique et psychologique une intensité que l'on peut aisément imaginer, des pages de cette petite illustration, sur les planches de la Comédie-Française.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Acte premier
Un salon attenant à la chambre du comte de Rocqueville. Élégance sobre et hautaine.
Scène première
Bernard, puis la comtesse
Bernard, à la fenêtre. - Voulez-vous bien vous taire, polissons ? On ne vous laissera plus traverser le parc pour aller à l'école. Qu'est-ce que tu as à rire, toi, François ? C'est toi qui les mènes. Attends un peu que je descende te tirer les oreilles. Bon ! Ils se sauvent.
(il ferme la fenêtre)
Je suis sûr que c'est son père à ce François qui l'envoie pour empêcher Mr le comte de reposer...Ah ! La canaille ...Car enfin ils savent tous que Mr le comte est malade.
A la place du comte, moi, il y a longtemps que j'aurais fait fermer la grille ! Quand on habite un village comme celui-là !...Vous voulez hurler, petits apaches ! Vous hurlerez sur la route.
La comtesse, entrant - Vous êtes seul, Bernard, j'avais cru entendre parler...

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Laisser mourir tout de suite ce condamné ? Ou bien accomplissant son devoir professionnel strictement, le soigner et lui donner le répit nécessaire pour faire le mal qu'il projette ?
Tel est le cas de conscience le plus grave et le plus impérieux d'une réalité poignante et dramatique....
(extrait de "l'Illustration Théâtrale" n° 150 parue le 30 juillet 1910)
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