AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 27 notes
5
5 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je connaissais le nom de cet auteur, Christian Laborie, mais je n'avais pas encore lu un de ses romans. L'occasion est venue avec « Le brouillard de l'aube » qu'une amie m'a offert.
L'écriture est bonne et fluide, du coup, c'est un livre qui se lit assez rapidement. le hasard veut que la thématique ait des résonances avec l'actualité, puisqu'une grande partie du début du livre se situe en 1942, dans la France occupée par l'Allemagne. Et plus précisément en juillet au moment de cette terrible rafle dite du Vel d'Hiv dont on vient de fêter les 75 ans durant laquelle des milliers de Juifs français ont été arrêtés par la gendarmerie française pour les parquer dans le stade du Vel d'Hiv avant de les entasser dans des wagons et direction les camps de concentration.
Dans cette rafle se trouvent les parents de Célia et ses frère et soeur. Seule la petite fille alors seulement âgée de 8 mois, n'est pas arrêtée. Elle avait été mise à l'abri par sa mère chez une femme, amie de leur gardienne d'immeuble. Après de nombreuses péripéties, Célia est adoptée par un couple de protestants qui l'aimeront comme leur propre fille.
Quand Célia découvre qu'elle est d'origine juive et que toute sa famille a été envoyée dans les camps, sa vie et sa façon de penser changent. Elle cherche à comprendre, à trouver la vérité sur la destinée de sa famille et ne veut plus ignorer ses origines. Ce chemin, pas toujours simple, ne sera pas toujours compris, en particulier par son père adoptif, pasteur.
Je n'en dévoilerai pas plus, il faut lire « Le brouillard de l'aube » pour savoir comment tout cela va se terminer. Lecture agréable, bien que certains faits ou rebondissements sont assez attendus. Peu d'originalité. Mais ce roman permet de se remettre en mémoire cette période bien sombre qu'a été la seconde guerre mondiale et surtout ce qui est arrivé aux Juifs. Ce genre de piqûre de rappel n'est jamais inutile. J'ai trouvé la fin un peu tirée par les cheveux, mais bon... Je deviens peut-être difficile avec le temps...
Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          50
Difficile de noter ce roman car globalement le thème est intéressant : cette jeune fille qui découvre tardivement ses origines et qui, dès lors, suivra son chemin de vie en recherchant ses parents, sa famille. C'est une histoire émouvante et captivante car le suspens est maintenu jusqu'aux dernières pages.
Rien à dire sur l'écriture fluide de l'auteur, c'est un roman bien structuré en 3 parties et ponctué de paragraphes titrés.
2 points négatifs: une bonne dose d'ennui sur des pages entières décrivant "la petite guerre" entre catholiques et protestants... et puis vraiment déçue par une fin beaucoup trop brève ! On aurait vraiment aimé en savoir un peu plus .... C'est mon grand regret sur ce roman.
Commenter  J’apprécie          40
Avis : PERCUTANT
Avais-je l'envie de replonger dans la période si inhumaine de la dernière guerre, me suis-je demandé quand j'ai eu le roman de Christian Laborie en mains ? Voyant que c'était une nouvelle édition dans la collection Essentiels chez De Borée, je n'ai pu résister longtemps.
le fond ? Paris, 1942, Lisa et François ne croient pas au conseil de fuir la ville qui leur est donné. Ils avaient bien entendu quelques informations qui pouvaient leur laisser craindre le pire mais ils ont de bonnes relations avec leurs voisins et la vie, même si elle est difficile, leur permet d'élever dignement leurs trois enfants. Néanmoins, ils les éloignent par précaution, et Célia apprendra très vite qu'elle a été adoptée. En revanche, ce n'est que bien plus tard, qu'elle découvrira qu'elle est Juive et cela va tout changer pour elle. Elevée par un pasteur dans une foi protestante rigoureuse, respectueuse des croyances de ses parents, elle va revivre avec eux, des souvenirs qui les ramèneront aux heures les plus sombres de leur histoire commune.
Même si j'ai souvent l'occasion de lire pas mal de romans ayant comme fond ces années-là, j'avoue avoir trouvé ici un angle différent. La recherche de la vérité sur ses parents mais aussi les interrogations sur les croyances religieuses de Célia, m'ont permis de découvrir les difficultés relationnelles des protestants et des catholiques et de susciter chez moi un nouvel intérêt.
La lecture est facile, le roman est classique, bien ancré en terre cévenole, bien construit en trois parties : drame, révélation et retour aux sources, faisant des allers et retours entre présent et passé, sans jamais nous perdre et nous laisser sur le bord du chemin. Tout est dit, sans racolage, sans détails sordides, donnant à l'histoire une légèreté et une pureté que les événements ne pouvaient libérer naturellement. Et le mot vérité flotte en permanence.
Ce roman donne à voir et surtout à ressentir la vie au jour le jour, la souffrance quotidienne, les détails qui font que l'on vit à côté des personnages. On lit avec les tripes autant qu'avec les yeux.
Je remercie les Editions de Borée pour le partenariat en service presse qui débute avec ce roman.

Lien : https://www.facebook.com/Lya..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai vraiment adoré ce livre !! Tout était vraiment parfait ! La petite histoire d'amour , le parallèle entre le monde présent et le passé, la vérité ...
Je l'ai trouvé très complet, avec pleins d'informations , riche en détails et actions .
Je recommande , il fait désormais partie de mes livres préférés !
Commenter  J’apprécie          30
L'histoire commence en 1942 à Paris à la veille de la rafle du cel d'hiv. Un couple qui a 3 enfants, un policier vient les voir et leur dit de partir pendant quelques jours et c'est vrai que quelqu'un était correct. Eux sont inquiets et mettent seulement leurs enfants à l'abri. 2 chez la concierge et une chez une nourrice et bien sur ils ne reviennent pas les chercher. La petite fille est mise dans un orphelinat protestant et adoptée par le Pasteur. Je ne vous parle pas des misères subies pendant l'occupation. Clélia a 2 frères et le Pasteur est muté dans d'autres villes la dernière dans le lot et là clélia se pose des questions et apprend par hasard que elle est d'origine juive et avec le pasteur assistant de son père qui l'aime et que elle aime va rechercher sa famille ou du moins ce qui en reste et elle ira loin pour retrouver son père et l'aider à se reconstruire.
Un très beau livre qui nous fait détesté la guerre et tous ses malheurs, ses assassinats pour cause de tout et de rien. Oui vraiment il faut le lire même si à un moment il est un peu casse pied dans le lot avec les catho qui ne sont vraiment plus d'actualité. Il faut vivre avec tout le monde et respecté les croyances de chacun.
Mais ce sont des paysans plutôt bornés et têtus qui n'aiment pas les protestants, ne s'aiment pas eux même non plus .... Et le curé de la paroisse, je ne vous en parle pas....Une teigne.
Commenter  J’apprécie          30
Je n'avais jamais lu cet auteur mais le thème du livre me plaisait énormément, un bébé sauvé de la rafle du Vel d'hiv et adopté par une famille protestante. Christian Laborie nous raconte l'histoire de Célia, élevée par un pasteur et sa femme, qui, à l'adolescence, décide de retourner sur son lieu de naissance afin de connaître son histoire et retrouver éventuellement des proches parents.

J'aime beaucoup cette thématique, l'auteur écrit bien et nous embarque dans de somptueux paysages mais malgré tout je n'ai pas totalement adhéré au livre parce qu'il m'a semblé qu'il y avait trop de longueurs, trop de passages qui n'avaient pas lieu d'être et qui ne servaient pas l'histoire, c'est dommage.

J'aurais aimé plus de précisions sur certains faits d'histoire,  d'autant plus que l'auteur maîtrise parfaitement cette période, ce qui est quand même très intéressant. Je voulais qu'il s'attarde un peu plus sur les parents de Célia, même s'il nous délivre pas mal d'informations au début du livre. On ne sait absolument rien sur Sarah et Jacob, les aînés de la fratrie et concernant la fin du livre, là encore plus de détails auraient été les bienvenus.

Quand je ne suis pas totalement conquise par un livre c'est toujours un moment de frustration, je cherche le comment, le pourquoi, est ce de ma faute ? y a t'il quelque chose que je n'ai pas compris ? puis je me dis que c'est comme ça, on ne peut pas aimer tous les livres que l'on lit. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé cette histoire, je crois que je n'ai pas réellement réussi à y entrer.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
Commenter  J’apprécie          20
Un très beau livre sur la rafle du vel d'Hiv et Celia, alors bébé, qui sera recueillie et adoptée par un couple de protestants. En quête d'identité, Célia recherchera sa vraie famille juive.
L'écriture reste simple claire et également terrifiante sur l'holocauste. Un roman bien fait que je recommande...
Commenter  J’apprécie          20
LIRE EN GRAND à 6 Euros dans une station d'essence sur une aire d'autoroute.

Mes vertiges ne me permettent pas de lire cet été et voilà que je tombe sur un roman aux grands caractères des Éditions retrouvées, la fluidité en est accrue.

Le brouillard de l'aubeChristian Laborie.

Célia a été adoptée par la famille Muller, un pasteur un peu rigoriste et son épouse Marie beaucoup plus ouverte.
Elle a été élevée dans la religion protestante et le respect de la bible. Elle débarque avec sa famille dans une contrée du Lot inhospitalière, un curé catholique et des habitants repliés sur leurs certitudes.
Lorsque le couple Muller se dispute, Célia capte des informations inconnues, ses vrais parents sont juifs et ont été déportés après la rafle du Vel d'Hiv.
Célia va s'interroger.
Où est la vérité ?
Elle respecte le protestantisme mais quelle est la part de judéité en elle.
Contre l'avis de son père mais aidée par un jeune pasteur stagiaire aux idées révolutionnaires sur la foi, elle va faire des recherches sur sa vraie famille.
Je ne dévoilerai pas cette partie ni comment Célia est arrivée chez la famille Muller
Un roman fluide qui interroge sur la foi, sur L' horrible rafle et les camps de concentration.
Et aujourd'hui... Toujours la guerre et son flot d'horreurs.
Lien : https://annemariequintard.fr
Commenter  J’apprécie          10
Le commentaire de Cathy :

Célia a toujours su qu'elle avait été adoptée, la seule chose qu'elle ne savait pas, c'est dans quelles circonstances les Muller sont devenu ses parents.
Ayant appris qu'elle était d'origine juive, la jeune femme est bien décidé à retrouver la trace de ses parents victime de la Shoah.
Cette quête, elle va la mener avec Vincent qui va l'aider à lever le voile sur ce qui s'est passé à l'époque.
Cette lecture va laisser des traces dans mon esprit pendant longtemps, dans la première partie de ce récit Christian Laborie nous fait replonger dans une partie sombre de notre histoire, la Seconde Guerre mondiale et ses exactions envers les Juifs.
J'avais connaissance de ce qui s'était passé lors de la rafle du Vel d'Hiv, et ce qui en avait découlé, mais la façon qu'a l'auteur de nous faire vivre cela m'a glacée d'effroi, cette partie de l'histoire m'a bouleversée.
Suivre la quête de Célia a été prenant, on découvre une jeune femme déterminée, qui ne lâchera rien, certaines de ses découvertes nous prennent au coeur, j'ai apprécié le style de l'auteur, même si je n'en sort pas indemne, je viens de passer un excellent moment de lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          10
15 juillet 1942, à Paris. Un mystérieux policier conseille à François D emmener sa femme et ses enfants, loin de Paris. « Fuir serait un aveu de défaite, d'abdication, une forme d'abandon, pire ! de lâcheté », pense François qui a déjà quitté l'Allemagne, en raison de ses origines juives. Son épouse, Lisa, confie leurs aînés à la concierge de l'immeuble. Celle-ci lui recommande une personne de confiance pour leur bébé qu'elle ne peut pas garder.


Lorsqu'elle est en seconde, Célia surprend une conversation entre le pasteur et son épouse. « Tu sais très bien qu'elle n'a pas été abandonnée. Célia est une victime de la guerre. » (p. 90) L'adolescente a toujours su qu'elle avait été adoptée, mais elle en ignorait les raisons. Elle se déclare prête à entendre la vérité. Élevée dans la foi protestante, elle apprend ses origines juives. Au départ, son père adoptif hésite à lui raconter son histoire, il a peur qu'elle renie la religion qu'il lui a inculquée. Mais Célia le convainc qu'elle a besoin de connaître son passé.


La première partie, extrêmement douloureuse, relate la rafle du Vel d'Hiv. J'ai été bouleversée par les sentiments des personnes arrêtées, par leur peur, leurs inquiétudes, mais aussi par leur instinct de survie qui s'amenuise au fil des évènements. L'émotion est très forte au fur et à mesure que l'espoir s'éteint et que le train approche de sa destination. Dans la deuxième partie, Célia découvre l'héroïsme dont ont fait preuve Henri et Marie Muller, pendant la guerre, et de tous ceux qui ont permis qu'elle échappe à une mort certaine. Ces passages, au sujet de l'Occupation, sont bouleversants. En effet, le couple a pris d'énormes risques et en a payé le prix. Les deux dernières parties sont consacrées à Célia, à l'impact des révélations sur son destin et sur sa personnalité ; elles décrivent sa quête d'identité. La jeune fille ne renie pas l'éducation qu'elle a reçue, ni son environnement de naissance. Les deux composent son histoire, elle n'est pas tiraillée : elle est riche des deux. Elle m'a beaucoup touchée, car elle est déterminée à creuser le passé, mais elle préserve le présent et ceux qu'elle aime.


J'ai été très émue par cette vibrante histoire. C'est un hommage à ceux qui ont sauvé des vies au péril de la leur, pendant la guerre, et un très beau roman de mémoire pour les victimes de la barbarie nazie. Au sein de l'horreur, l'humanité de l'auteur s'exprime à travers ses personnages. Célia, rescapée de l'Holocauste, est un exemple de tolérance et d'universalité. Elle ne se définit ni par ses origines, ni par son environnement, mais par son coeur.


J'ai adoré le brouillard de l'aube.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (89) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}