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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Philippe Labro a vécu presqu’en direct cet attentat, et aussi presque par hasard. Il était en fait le seul journaliste français présent aux Etats-Unis (avec le correspondant de l’AFP) même s’il n’était pas directement à Dallas.
Dans ce livre, écrit bien des années après l'événement, très réfléchi, mûri est le fruit de nombreuses recherches, de nombreuses rencontres aussi bien sur place dans les locaux de la police que plus tard dans une sorte de quête de la vérité.
Il nous livre ainsi des faits, des situations racontées par les témoins et certains acteurs de l’époque, sans prendre vraiment parti.

J’ai aimé ce côté documentaire mais aussi ces témoignages, cette analyse emprunts de connaissance, mais aussi d’humilité face à cette situation hors du commun.

« The président has been shot » : C’est le titre du bouquin et tout part de là. La suite est une enquête menée par un homme sérieux, honnête et qui sait se remettre lui aussi en question.
C’est un très bon livre d’enquête sur un événement dont tout le monde a entendu parler et qui a certainement contribué à modifier notre environnement. En bien ? En mal ?
A chacun de se faire une idée.
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Heureusement, Philippe Labro est le seul journaliste qui n'écrit pas comme un journaliste aguicheur, mais qui est bel et bien un romancier. Il en découle un style sobre qui permet de relater ce qu'il a vu et ressenti le 22 novembre 1963. Et Philippe Labro est un homme honnête. Cinquante ans après les faits, il se souvient de ce jour où, jeune journaliste aux USA, il fut l'un des deux seuls reporters français à hanter les couloirs du commissariat de Dallas, à rencontrer Jack Ruby, à rendre compte encore et encore pour France-Soir. Labro est un amoureux de l'Amérique, et Kennedy est son idole; Pour lui, il n'y a pas de doute: Oswald est l'unique assassin, les théories conspirationnistes sont toutes décevantes. Il n'en demeure pas moins que son honnêteté narrative pousse le lecteur à s'interroger, à chercher lui-même une explication. C'est ce que je fis en lisant ce très bon livre. Si l'hypothèse Oswald est tellement combattue et si celle d'un complot n'a jamais pu être étayée, n'y aurait-il pas une troisième voie jamais explorée...? Kennedy malade, souffrant, dépressif, drogué, ayant des problèmes conjugaux, aurait-il pu organiser son suicide en le maquillant en assassinat pour éviter d'affaiblir l'Amérique et pour transmettre les rênes du pays à Bob? Sachant ce qu'on sait de ce Président si fantasque et si intelligent à la fois, rien ne me semble impossible. Vous voyez, quand je dis souvent dans ces colonnes que la littérature est faite pour réfléchir...
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Je pense que le récit est véridique mais fragmentaire .Peut être Oswald est l'auteur du crime mais qui confirme que personne n'est au courant de ses machination et fermer les yeux pour le laissé faire .La mort du président Kennedy arrangeait pas mal de monde .les texans pro Johnson avec sa politique sans humanité et dur envers la guerre du Vietnam .on déduit deux appréciations antithétiques
En outre même sans Oswald il aurait rencontré la mort avec son grand corps malade .Présentement avec la contrariété de la transparence qui ondoie sur la politique des états unis d'amerique .il y aurait de chances mini de voir Feu Kennedy accéder a' la magistrature extrême des êtas unis pour deux facteurs suivants
A/ Raisons médicales
B/Sa passion excessive pour les femmes a' vrai dire On ne compte plus les politiciens éjectés du monde politique pour un écart sentimental. DSK est le parfait exemple. Bill Clinton, l'un de ses disciples, avait lui aussi failli sauter sur une histoire de sexe avec une certaine Monica.
Pour conclure mon humble avis .C'est un roman intéressant et fascinant qui nous plonge d'une manière littérale au coeur de cet évènement historique avec des témoignages palpitants .
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J'avais déjà vu et lu beaucoup de choses à propos de cette ténébreuse histoire. J'avais envie de lire le livre de Philippe Labro pour connaître son avis, lui qui a été en contact direct avec les événements. le récit qu'il nous donne est plutôt précis, avec des dates, des noms, des renseignements très nombreux sur les différents protagonistes de cet assassinat. L'auteur insiste beaucoup sur la personnalité de Kennedy, y compris sur son physique, qu'il qualifie de "beauté", et évidemment ses conquêtes féminines, dont on se fiche un peu dans la mesure où ce critère n'intervient absolument pas dans son assassinat... On peut d'ailleurs se demander quelle est la nature de ces conquêtes, est-ce le pouvoir qui rend beau, ou l'inverse…? On apprend même au milieu de l'ouvrage que des femmes auraient été prêtes à se mettre à genoux pour lui pratiquer une fellation sur une plage… Je vous demande un peu à quoi sert ce paragraphe? L'idolâtrie béate de l'auteur pour son personnage dépasse parfois l'entendement…
Personnellement, je n'ai jamais beaucoup apprécié la "beauté" américaine, surtout celle des hommes. Je les trouve plutôt hautains, supérieurs, et cet aspect toujours bien coiffé et les dents bien blanches a tendance à m'horripiler un petit peu. Je préfère de très loin la beauté italienne, par exemple, plus simple, moins tape-à-l'oeil, moins fabriquée. Passé ce constat, le récit se suit avec passion. L'auteur tente de démontrer qu'il n'y a pas eu de complot. Je ne suis pas si certain que ça… On ne le saura sans doute jamais, mais au vu des images du célèbre film de Zapruder, on peut franchement se demander s'il n'y a pas eu un tir par l'avant. Les démonstrations alambiquées des techniciens et des balisticiens ne m'ont jamais convaincu. Un tir par l'arrière ferait donc basculer la tête en arrière???
Au sujet de Zapruder, l'auteur en parle brièvement dans le livre, mais ne dit pas s'il a été interrogé par le FBI et la CIA, ni évidemment quel a pu être le contenu de ces interrogatoires… Lui, présent sur le Grassy Knoll avec sa caméra, a très bien pu se rendre compte de l'endroit d'où est parti le tir fatal. Curieux manque…
Bref, on connaît tout de Kennedy, ses aventures, ses relations possibles avec la mafia, la haine qu'il suscitait parmi ses proches et même dans tout le Texas, et il ne fait aucun doute, comme il est dit dans le livre, qu'il aurait quand même fini par se faire assassiner un jour ou l'autre. Sur le fond donc, rien à redire ou presque. Sur la forme, par contre, je n'ai pas du tout aimé le style, les phrases sont beaucoup trop longues, entrecoupées de multiples virgules et de parenthèses, parsemées également de termes américains en italique. Cela rend la lecture difficile, et dessert un peu le propos. Sans doute est-ce le sujet qui veut ça… À côté de ça, il s'agit d'un ouvrage que les passionnés de cette histoire doivent lire, puisque l'auteur était en contact direct avec les protagonistes.
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Il ne s'agit pas ici d'une énième enquête sur la mort de Kennedy, même si l'auteur s'affirme clairement non-partisan de la thèse du complot. Sur ce point il n'apporte rien.
En revanche c'est un livre qui aurait pu s'intituler "Kennedy et moi" : le vrai sujet du livre - que le titre ne dit pas - est le rapport affectif (en l'occurrence admiratif) et intellectuel que Philippe Labro entretien avec JFK.
L'intérêt du livre est là, et ce n'est pas mince, car le mythe Kennedy fut partagé par toute une génération.
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