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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai abordé ce livre mitigée : envie de le lire, car la 4ème de couverture promet des révélations, une mise au point avec l'histoire... mais aussi appréhension, car il me fatigue Philippe Labro, dont j'ai lu les récits autobio-initiato-historico-nombrilistes qui m'avaient fascinée quand j'étais jeune ("l'étudiant étranger", "un été dans l'ouest", "des feux mal éteints")... mais depuis j'en suis revenue (écriture simpliste, façon de prendre son lecteur par la main).
Et au final, mon appréhension s'est confirmée : voilà un livre totalement centré sur l'auteur, son ressenti, ses sensations, ses souvenirs, ses convictions, 'son' Kennedy (c'est dit presque sans second degré... puis repris au second degré un peu plus loin - quand même). Alors qu'à mon avis, le sujet se suffit à lui même et ne supporterait que l'enquête, objective, documentée, informée.
Quelques éléments ressortent, comme la description de la ruche de journalistes autour des policiers en charge de l'enquête, les premières 24h après le drame, mais c'est globalement un livre à oublier. En revanche, la liste de références bibliographiques m'a donné envie de me reporter vers de véritables enquêtes.
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De loin pas le livre â conseiller pour les curieux qui souhaitent aborder cet événement historique puisqu'il s'agit là d'une chronique extrêmement subjective écrite par un auteur-journaliste que le sens des proportions n'étouffe pas...
Pour se rendre compte à quel point l'auteur est totalement acquis à la cause de l'homme JFK, il faut parvenir au chapitre 23 (p. 185) et lire - éberlués - la dithyrambe lunaire étirée jusqu'à l'écoeurement qui est faite de cet homme politique que Labro pare de toutes les qualités possibles ! (ex. p. 192 : [...] Un essaim de femmes bourdonne autour de ces bêtes de sexe [il évoque une photo des frères Kennedy en maillot de bain sur une plage]. Elles paraissent extasiées, elles ne sont pas toutes des teenagers, il y a des mères de famille dans ce groupe, cette floraison béate et ébaubie, prêtes à les caresser, les toucher. Prêtes, à la limite, à s'agenouiller pour leur faire, surtout à lui, quelque faveur buccale ou manuelle.").
Non pas que je sois une grenouille de bénitier, mais dans le genre argument définitif, constructif et digne d'un analyste politique éclairé, ça se pose là...

L'auteur porte aux nues jusqu'à la nausée cet homme sous toutes ses coutures et c'est définitivement ce qui a gâché ma lecture et m'a fait sauter nombre de ce genre de paragraphes béats.

Pour le reste, Labro nous fait bien comprendre que les théories complotistes sont l'oeuvre de déficients mentaux (Jim Garrison a droit à son chapitre où un fabuleux costard lui est taillé en bonne et due forme...) et tant pis pour la logique physique de base vue dans le petit film de Zapruder : chez Labro, quand une personne reçoit une baffe, ou un projectile quelconque, la tête est projetée vers l'avant...
Je ne suis de loin pas le gogo qui gobe toutes les théories fumeuses qui gravitent autour de l'assassinat de Kennedy, mais à ce stade là de réfutation de la logique basique, je trouve ça aussi malhonnête que les tenants des complots les plus farfelus.
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Nouveau titre lu dans le cadre du Challenge de A à Z avec Philippe Labro, et une déception avec ce titre. Pour une fois, j'avais décidé de sortir de ma zone de confort et d'aller vers un essai, celui de Philippe Labro qui raconte l'assassinat de JFK (il était aux États-Unis à cette époque-là).

Autant j'ai aimé en apprendre sur le contexte, sur cette effervescence qui a suivi la mort du président, sur ce côté journaliste de l'ancienne heure, quand Internet ne permettait pas encore la circulation de l'information en quelques secondes, autant le côté moi, je très nombriliste m'a paru pesant et assez prétentieux (même si la quatrième de couverture ne ment pas en disant que c'est vraiment l'auteur qui raconte la façon dont il a vécu, de l'intérieur, cet événement majeur dans l'histoire des États-Unis au XXe siècle).

Ça m'a plus énervé qu'autre chose, on a l'impression que l'auteur se contemple rêveusement en écrivant. Attention, je ne remets pas du tout en cause son travail de journaliste (on voit que Labro s'est énormément documenté) mais vraiment le côté auteur + « son » Kennedy.

Une déception donc que ce titre.
Lien : https://therewillbebooks.wor..
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