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Une histoire, certes, très courte mais qui va à l'essentiel. D'abord charmée par les dessins de Benjamin Lacombe (difficile de ne pas être touchée par la délicatesse et la profondeur des illustrations), c'est ensuite le texte qui a réussi à me transporter dans la vie de la petite Lisbeth. On arrive autant à s'imprégner de l'univers que de la personnalité de la jeune fille grâce aux deux éléments.

Nous voyons tout de suite que notre héroïne sort du lot et c'est sans réelle surprise que l'on découvre son destin fabuleux. le titre nous dit tout, et de toute façon, ce n'est pas réellement l'essentiel de l'album. La petite fille nous charme rapidement. de part son côté décalé mais aussi sa gentillesse et son intelligence. Nous n'avons cependant pas beaucoup de temps pour la découvrir plus en détail, l'album étant très court. Je trouve d'ailleurs dommage qu'il n'y ait pas plus de pages. L'intrigue se déroule à une vitesse folle et Lisbeth accepte très (trop) rapidement sa nature de sorcière. Mais nous sommes dans un album jeunesse après tout. le temps est compté !

Pour moi, ce conte est avant tout un questionnement sur les différences. Un sujet qu'il sera facile d'aborder grâce aux différents personnages de l'album avec les plus jeunes. Autant pour les sorcières qui doivent encore se cacher pour éviter les représailles que pour le jeune ami de Lisbeth avec un handicap plus "terre à terre". Etre différent est-il si mal ? Voilà LA question. Non, bien sûr mais quand la masse vous répète que c'est le cas, comment faire ? Que vous soyez la personne "différente" ou l'autre, les positions sont mises en avant. Et même si le texte est court, il y a matière à s'interroger.

Les illustrations sont un bonheur, comme je l'ai déjà indiqué, et habillent à mon goût énormément le texte. La richesse des couleurs et les détails parlent d'eux mêmes, nous en apprenant encore plus sur l'univers de Lisbeth et son aventure.

Une histoire, donc, fort sympathique qui séduira les petits tout comme les grands. Rien d'effrayant, si jamais vous vous posiez la question, d'ailleurs.
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En jouant dans le grenier de sa grand-mère, Lisbeth découvre un grimoire. Elle apprend en le lisant, qu'elle appartient à une lignée de sorcières.
L'histoire en elle – même ne possède pas d'originalité, elle est malgré tout très agréable à lire.
On y rencontre quelques références à des personnages mythologiques (Job, Adam, Crésus), ce qui peut être l'occasion de rechercher ces histoires pour complément de lecture à l'enfant. Par ailleurs le texte est très abordable pour les enfants à partir de neuf ans.
J'ai gardé pour la fin, ce qui, à mon sens, fait le charme de cet album : les illustrations : je me damnerais pour feuilleter un ouvrage de Benjamin Lacombe rien que pour le plaisir des images : ces illustrations me reposent l'oeil et me détendent : tout en douceur, tout en arrondi avec des rouges mêlés à des couleurs froides qui mettent les personnages en relief. le rendu des matières est extraordinaire.
Pour information, Benjamin Lacombe a également écrit des livres illustrés pour adultes : Notre Dame de Paris, contes macabres.
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Benjamin Lacombe fait parti de mes illustrateurs préférés. Avec quelle minutie, l'auteur illustrateur crée des ambiances mystérieuses et secrètes ! C'est sûrement un don, une bonne fée a dû se pencher sur son berceau lorsqu'il était bébé…
Cette histoire, écrite à quatre mains avec Sébastien Perez, un écrivain français, spécialisé dans la littérature de jeunesse est une belle réussite. le texte est embelli par le magnifique travail de Benjamin Lacombe. Mais le duo n'en est pas à son coup d'essai. Vous pouvez, entre autre, retrouver leur association dans le très bel album « Frida » rendant hommage à l'artiste Frida Khalo ou bien dans « l'herbier des fées », mêlant, avec beaucoup de poésie, botanique et personnages féériques.
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Le charme opère dès la découverte de la couverture de l'album. Les premières pages se tournent lentement et révèlent des illustrations plus belles les unes que les autres qui nous projette dans cet univers magique et fantastique renforcé par le texte : le vieille maison de la grand-mère, les corbeaux oiseaux de mauvais augure, l'hiver enneigée, les gorges, …
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Lisbeth trouve dans le grenier de sa grand-mère Olga un grimoire de sorcières. Elle y découvre toute une galerie de portraits de jeunes femmes, dont sa grand-mère. Qui est réellement sa grand-mère ?
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Ce qui est intéressant est la manière dont les deux auteurs présentent ces sorcières : ce ne sont pas des êtres machiavéliques et sournois, mais de belles jeunes femmes fortes, intelligentes et indépendantes, victimes de persécutions et de grandes chasses aux sorcières. Parmi elles, des noms bien connus : la vaillante Jehanne héroïne de la guerre de cent ans, condamnée à être brûlée vive, ou Lisa, la célèbre Joconde.
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J'ai beaucoup aimé l'originalité des dessins, adoptant différents modes de représentation, souvent vus en plongée ou contre-plongée, ce qui permet de mettre en valeur certains éléments de l'illustration.
Les couleurs profondes et contrastées, les visages expressifs, les décors somptueux et minutieusement peints, sont un vrai enchantement pour les yeux.
Et quel talent pour dessiner les émotions : la peur, la timidité, la tristesse, la curiosité, l'étonnement, la joie.
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Le seul défaut que j'y vois est la trop grande rapidité à laquelle Lisbeth accepte et découvre ses pouvoirs. Il manquerait quelques pages supplémentaires pour mieux appréhender les pouvoirs de la jeune fille.
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Cet album est un très beau conte qui s'adresse principalement à de jeunes enfants de 6 à 10 ans.
Une vision plus moderne des sorcières pour exprimer des thèmes plus universels, comme l'acceptation de soi, la reconnaissance de la différence, de l'autre.
A lire et à contempler.
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Le regard de la fillette est captivant. Lors de vacances chez sa grand-mère, elle va découvrir quelque chose dans le grenier qui va la positionner dans la famille. du travail soigné, comme d'habitude chez Benjamin Lacombe.
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C'est Noël, et cette année encore , Lisbeth ira chez sa grand-mère Olga pour les fêtes de fin d'année car ses parents sont trop occupés.
Lisbeth ne se sépare pas de son chat noir, Socrate. C'est une jeune fille étrange : elle a une curieuse tendance à finir les phrases de tout le monde.
Et un soir, en feuilletant un vieux grimoire que sa grand-mère gardait préciseusement, elle découvre qu'elle fait partie d'une lignée... de sorcières !?!

Une jolie histoire, une fois de plus, un travail collaboration entre Sébastion Perez et Benjamin Lacombe. le résultat est réussit, mais j'aurais aimé voir certains thèmes - sur la lignée notamment - un peu plus développés.
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Un très bel album qui, néanmoins, reste peu original si l'on n'en complète pas la lecture par celle du fameux "grimoire" trouvé par Lisbeth.

A l'image de nombreux récits destinés aux enfants, celui-ci semble avant tout initiatique et le lecteur, jeune, est amené à se poser des questions sur sa propre identité lorsqu'il enquête sur celle de l'héroïne. Il comprend ainsi que la lecture est une fantastique passerelle vers des mondes parallèles et que c'est en lisant qu'il pourra découvrir et son intériorité et celle des autres ; par ailleurs, il peut fantasmer à souhait et imaginer qu'il est, lui aussi, le fruit d'une formidable généalogie et comprendre que lorsque l'on naît, on est avant tout le maillon d'une longue et trépidente aventure.
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Comme chaque année, Lisbeth va passer Noël chez sa grand-mère. Ses parents ne sont pas très présent et sa grand-mère est celle qui la comprend le mieux, alors Lisbeth est bien contente de passer ses vacances chez elle et ce d'autant plus qu'elle aime bien Edward le petit voisin qui est bègue et qui est bien content que Lisbeth finisse ses phrases.
Ensemble ils passent de longues heures dans le grenier, mais lorsqu'elle les surprend à lire un vieux livre poussiéreux, la grand-mère si compréhensive se fache...

J'ai beaucoup aimé. L'histoire est toute simple mais elle est jolie. Il y a même un peu de suspense et j'avoue avoir un peu eu peur pour Edward pendant quelques pages.
Les illustrations sont vraiment magnifiques comme toujours. Elles nous plongent dans une belle ambiance très calme. On va du grenier à des paysages enneigés, c'est apaisant.
J'ai aimé aussi la répartition des images : il y a des doubles pages, des pages simples et très souvent sous le texte juste un petit détail qui donne plein d'indice sur ce qui va se passer.

Mais une des plus grande réussite est que l'album est accompagné d'un autre : Grimoire de sorcière.
C'est le livre que notre petite héroïne trouve dans le grenier et qui fait tout basculer. On le retrouve tout au long de l'album. Il est présent aussi bien dans le texte que dans les illustrations.

Ce grimoire rassemble de "vraies sorcières" et des sorcières "détournées" comme la Joconde. Il se finit bien sûr sur Lisbeth.

J'ai trouvé que c'était vraiment une super idée et c'est très original, je ne me souviens pas avoir lu d'autre album avec ce principe.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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C'est en franchissant la porte du grenier de sa grand-mère que Lisbeth découvre qui elle est vraiment...

Cet album est intéressant pour l'histoire, mais surtout pour les ilustrations de Benjamin Lacombe. Lu en famille, les enfants nous ont ensuite posé plein de questions sur leurs ancêtres. Nous en avons profité pour construire notre propre arbre généalogique...
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Ce livre nous permet d'en apprendre plus Lisbeth, qu'on retrouve également dans Grimoires de sorcières.

Nous faisons la connaissance de Lisbeth, humaine en apparence tout à fait normale mais qui va progressivement découvrir qu'elle est une sorcière et descend d'une très longue lignée de femmes fortes et puissantes.

On va ainsi suivre Lisbeth à la découverte de ses origines, qui va mettre ses pouvoirs au service du bien pour retrouver et sauver celui qu'elle aime.

Un très joli conte pour enfants magnifiquement illustré pour un doux moment de lecture !

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Depuis la reprise de cet espace et des critiques en ligne, les albums jeunesse se font rares. Il faut souligner que mes enfants -hélas, trois fois hélas- ne veulent désormais plus que je leur lise des histoires. C'est qu'ils ont grandi mes monstres… Je dois bien avouer que ce moment de lecture à voix haute me manque… Bref, tout cela pour t'expliquer pourquoi, ami-lecteur, les albums jeunesse se font rares… En voyant que j'avais mis de côté cette catégorie depuis janvier, j'ai farfouillé un peu dans ma bibliothèque pour dénicher un bouquin à vous chroniquer et j'ai donc choisi La petite Sorcière.

En vérité je n'ai pas acheté ce petit ouvrage pour mes enfants. Nan… C'est pour moi, juste pour moi, que j'en ai fait l'acquisition ! Ce n'est pas tellement qu'un de mes passe-temps soit la lecture d'albums pour les enfants mais parce que j'ai une grande admiration pour le travail de l'illustrateur de la petite Sorcière : Benjamin Lacombe. J'aime son univers sombre et enfantin, ténébreux et gracieux...

Bien que monsieur Lacombe travaille aussi bien sur des textes pour adulte que pour enfant, ici il s'agit d'une histoire jeunesse. Je dirais à partir de 6 ans accompagné ou de 8 en lecture seul... Une histoire très courte et qui va à l'essentiel.

Au terme de ma relecture pour écrire cet avis, je me retrouve avec une impression désagréable… Une impression que j'ai déjà eu l'occasion de ressentir lorsque je chroniquais un roman graphique fin octobre 2020, Juste un peu de Cendre. Cet inconfort provient du décalage entre le graphisme et le texte. Comme pour la BD que je viens de mentionner, La Petite Sorcière mériterait deux notes, une pour son texte, une pour ses illustrations. Mais entrons un peu plus dans les détails…

Concernant la contribution de Benjamin Lacombe, outre la qualité indéniable de ses illustrations, je suis obligée d'aborder la question de son univers. En effet, il fait du Lacombe. C'est à dire qu'on ne saurait confondre son travail avec celui d'un autre artiste. Il s'agit donc ici d'une question de sensibilité, si on aime ce qu'il fait alors on appréciera les illustrations de la petite Sorcière. Dans le cas contraire, il n'y a pas grand-chose à en dire. Comme je l'ai dit plus haut, j'aime les productions de monsieur Lacombe et donc, ici encore, j'ai adoré laisser mon oeil s'attarder sur les pages...

Quant au texte… Je sais que Perez et Lacombe forme un duo depuis longtemps, puisqu'il me semble que leur première collaboration remonte déjà à 2007. Et La petite Sorcière est le premier bouquin issu de ce partenariat que je lis. Monsieur Perez a une plume agréable et un style classique. L'histoire de Lisbeth est très courte, trop courte à mon sens… Cela ne m'a pas aidée à m'attacher aux personnages. Si le texte n'est pas mauvais, loin de là, il est oubliable. Les illustrations l'enrichissent mais cela ne suffit pas, il manque quelque chose. Des pages peut-être, histoire de développer le réc ? Franchement, j'étais à un cheveu de lui coller une mauvaise note. Heureusement qu'un élément m'a permis d'éveiller mon intérêt : la manière dont l'auteur traite de l'archétype de la sorcière. En effet, les sorcières ne sont pas, ici, des créatures limitées au paranormal, elles sont des femmes fortes, puissantes et il y a chez elles quelque chose de profondément féministe.

Bref, La petite Sorcière est une jolie histoire dont les défauts sont en grande partie compensés par la qualité des illustrations et en nous présentant une image moderne de la sorcière. Sympathique mais sans plus…
Lien : http://altervorace.canalblog..
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