Sur une classique histoire d'envoûtement,
Patrick Svenn (alias
José-André Lacour) nous entraîne à la suite de son personnage Kirk dans une fuite éperdue.
Le livre a cependant du mal à tenir ses 220 pages traditionnelles dans la série Angoisse. Beaucoup de répétitions et peu de crédibilité aussi.
Car l'action de l'envoûteur est ici bien physique. Une lettre trouvée, un objet plus tard ,ne sont pas des visualisations d'un esprit dérangé mais se retrouvent matériellement devant le protagoniste.
A cela s'ajoute l'incapacité de l'auteur à écrire des dialogues crédibles. Que ce soit le sorcier au fond de sa jungle ou la parisienne, les deux disent « Je ne puis… » faire ceci ou cela, par exemple. Tout cela rend le roman très daté, années cinquante et finalement assez ennuyeux.