J'ai rencontré
Jean-Louis Lafontaine sur le Salon de Bondues. Quand il m'a parlé de son livre
La Machine à rêves, premier tome des aventures du jeune Walter, il a su éveiller ma curiosité. J'ai donc tenté l'aventure…
Assez vite, on se sent pris dans l'intrigue et ses divers rebondissements. Chapitre après chapitre, l'histoire prend un tour inattendu qui nous garde attentifs. Même si au bout d'un moment on sent un côté un peu répétitif – un rythme d'un retournement de situation par chapitre – qui brise un peu notre enthousiasme, la lecture reste plaisante grâce à une tension savamment maintenue jusqu'à la dernière page. de même, le rapport de force très inégal qui s'installe très vite corse l'intrigue et lui donne des allures de film d'action qui sont agréables à lire.
La Machine à rêves met en place un équilibre ténu entre le réel et le surnaturel qui m'a bien plu. Plus qu'une simple rencontre des deux univers, on assiste à une véritable intrusion, lente et envahissante, du second dans le premier.
Jean-Louis Lafontaine invente un mythe de toutes pièces : légende ancienne au début, celle-ci prend corps au fil des pages. Alors qu'on ne discute pas la présence du fantastique dans ce roman, le réel m'a posé un peu plus de problèmes. En effet, c'est un pan du roman auquel on devrait croire de bonne grâce, pourtant des éléments ici et là m'ont parus improbables quand le vraisemblable devrait être de mise.
L'intrigue est portée par le jeune Walter et son grand-père, à qui viennent ensuite se greffer divers personnages. Ensemble, ils vont former une troupe insolite que j'ai eu plaisir à suivre dans ces pages. Petite déception cependant due au caractère de ces personnages : ils sont extrêmement manichéens, ce qui les rend peu crédibles. Ils restent cependant assez
La Machine à rêves s'évertue à nous transmettre un message parmi les plus importants. Si la leçon est enseignée sans beaucoup de subtilités (surtout dans les dernières pages du roman), on prend tout de même conscience des fondamentaux du bonheur. Toute cette aventure et toute cette magie nous font comprendre que, parmi toutes les richesses, les plus précieuses sont nos amis, notre famille, et que nous restons seuls maîtres de notre volonté et de nos rêves.
Je ne sais pas si j'irai jusqu'à acheter le deuxième tome des aventures de Walter, mais
La Machine à rêves de
Jean-Louis Lafontaine m'a fait passer un agréable moment et je ne regrette pas de m'être arrêtée à son stand à Bondues.
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