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3,72

sur 2624 notes
Depuis la mort de Stieg Larsson, Lisbeth et Mikael étaient en quelque sorte orphelins. Cela n'a pas dû être facile pour Lagercrantz de reprendre le flambeau mais la série reste fidèle à son créateur. On retrouve tout ce qui fait le succès de Millénium. Blomkvist en quête d'un scoop pour son journal et Salander comme toujours en proie avec les fantômes de son passé. Une fois de plus, l'enquête navigue entre journalismes d'investigation, espionnage et milieu criminel. Comme toujours aussi nos deux héros collaborent mais ne se rencontrent quasiment jamais. Lisbeth prend des risques, Mikael s'échine sur ses articles, je suis rassuré ! Millénium n'a pas changé.
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La tâche était hardue, le pari risqué... mais je le trouve relevé...
David L. a su respecter l'âme de l'oeuvre de Stieg Larsson, les caractéristiques de nos personnages principaux tout en en ajoutant de nouveaux.
J'ai été ravie de retrouver Lisbeth dont le personnage s'étoffe encore...
Le récit est construit, l'intrigue bien ficelée, le suspense haletant et l'écriture habile.
Bref, je ne suis pas déçue... le 5 est bien dans ma PAL!!!!
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J'ai mis longtemps avant d'ouvrir ce roman ! J'étais pétri d'idées préconçues tant il était impossible pour moi que David Lagercrantz puisse ne serait-ce qu'arriver au genou de Stieg Larsson. L'exercice d'écriture dû être périlleux pour l'auteur car pour le lecteur que je suis, pondre une chronique fidèle à mon ressenti est devenu un casse-tête.
J'ai aimé Mikael Blomkvist dès les premiers chapitres de Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes. Sa fidélité en amitié, son côté fonceur et son aura de journaliste économique indépendant, obstiné et clairvoyant, ont fait de lui un de mes héros favoris. Mais l'oeuvre de Stieg Larsson n'aurait pas été exceptionnelle sans deux autres éléments. Lisbeth Salander et Larsson lui-même. Lisbeth, outre un côté solitaire dût à un passé chargé d'ex victime des services sociaux et secrets, une résistance aux événements qui n'a d'égal que son intelligence, porte à elle seule le triptyque. C'est elle, l'enquêtrice, le hacker hors norme. Fait supplémentaire, sa mise en image, portée par Noomie Rapace a définitivement fait d'elle une héroïne majeure, un personnage principal incontournable et surtout inchangeable pour ce qui de son approche vis-à-vis du monde… les autres. Et il y a l'auteur. Larsson est à lui seul un héros littéraire. Journaliste indépendant à la fin de années 70, écrivain à la une plume affutée et combattant inoxydable de l'extrémisme de droite et du racisme, ce fut un auteur de premier plan. La barre était haute et je dois saluer le courage de Lagercrantz pour avoir repris le flambeau.
Toutefois, il fallait s'attendre à un comparatif violent. Car tout est déjà écrit. le cahier des charges est lourd et sensible. Voilà pourquoi, Millénium 4 était une gageure en soit. Ce qui ne me tue pas, me fait l'effet de retrouver de vieux amis. Nous avons tous évolué chacun de notre côté. Seuls nos souvenirs, nous accrochent les uns aux autres, avec une vision très particulière du passé. Millénium est un souvenir que ma mémoire a encensé. Partant de là, le bât blesse. En effet, dans Ce qui ne me tue pas, les personnages « historiques » passent en seconde ligne (malgré le fait que le manuscrit aurait été rédigé aux deux tiers par Larsson lui-même). Deux modalités de lecture s'ouvrent donc.
Pour le lecteur néophyte, le béotien qui n'a que peu de rapport avec l'univers de Stieg Larsson, ce roman fait le boulot. Il est habillement construit. L'intrigue y est présente, on y parle d'intelligence artificielle et de ses problématiques portées par Raymond Kurzweil (chercheur, et futurologue américain prévoyant en 2029, la « Singularité », ce moment où les machines prendront le pouvoir sur l'homme. Contrairement à Stephen Hawking, Elon Musk, lui est impatient et a hâte d'y être). Les hackers sont toujours présents via la Hacker Republic, la NSA et la Sapo aussi. La dénonciation de la violence faite aux plus faibles offre une dose de crédibilité et entre complétement dans l'esprit du tryptique. Plus encore, la construction est propre. L'écriture coulante et claire. Les personnages, comme August, le jeune garçon autiste de Frans Balder donnent du relief au côté émotionnel sous couvert d'autisme et de maltraitance. Donc, pris indépendamment, Ce qui ne me tue pas est un bon roman.
Mais pour l'afficionado, l'addict, l'amoureux, il me manque un truc. En fait, il manque le truc qui à mes yeux, bâtit un Millénium. Il manque Lisbeth, sa profondeur, sa présence sous-jacente, sa capacité à aller jusqu'au bout quand elle s'engage dans un combat. Sous ses pages, elle parait terne. Plus encore, il m'a manqué la hargne de Larsson qui semble être également passée à la trappe malgré une ouverture sur les questions que pose l'Intelligence Artificielle. Bref, il n'y a que très peu de place à la révolte qui laisserait au lecteur la possibilité de se projeter. Plus encore, sous couvert d'effet d'édition, d'héritage savamment maitrisé, le lecteur que je suis a eu le sentiment d'avoir perdu du côté glacial qui faisait des Millénium une oeuvre passionnante. Moralité, il va passer de l'eau sous les ponts, avant que je ne lise le 5ème dont l'affichage illustre la hauteur des attentes de l'éditeur.
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J'ai mis un long moment à me décider à lire ce tome 4 du fait que ce n'est plus l'auteur originel, mais finalement si le livre est bon, ce serait dommage de passer à côté. Et effectivement c'est un bon polar, et j'ai bien fait de laisser passer du temps, ainsi je n'ai pas été déçue par un changement de style éventuel.
Ce roman est axé sur l'informatique et les talents de Lisbeth vont être particulièrement utilisés. Elle et Mikael vont allier leurs capacités pour découvrir le tueur d'un célèbre informaticien impliquant autant la NSA (dont les serveurs mériteraient une petite visite de LIsbeth) que la mafia russe que traque notre hackeuse. L'histoire se complique avec la présence d'un témoin du meurtre: le propre fils de la victime, malheureusement atteinte d'autisme profond. C'est d'ailleurs un des aspects du roman que j'ai préféré, les différents aspects de l'autisme abordés qui donnent envie d'en connaître plus.
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Pour les fans de Millénium, j'imagine que comme moi, votre principale crainte soit que Lagercrantz ne suive pas les traces de l'auteur original de la trilogie. Effectivement, après ma lecture, je peux vous assurer qu'il va y avoir des différences quelques peu frappantes. À commencer par le style d'écriture. Si Larsson exprimait la violence via la cruauté psychologique, celle-ci est pratiquement effacé dans l'écriture de Lagercrantz qui préfère définitivement l'exprimer par l'action. Parlant d'action, il n'en manque pas, surtout du côté des «hacker» informatiques qui seront omniprésents. Sur ce point, Lisbeth Salander va nous en mettre plein la vue en pénétrant dans le réseau de la NSA, le système de surveillance hyper sécurisé. Pourtant, même si elle continuer quelque peu de nous surprendre, Lisbeth est plus prévisible dans ce tome, bien qu'elle ait une soif de justice et qu'elle soit toujours prête à s'en prendre aux méchants de l'histoire. D'ailleurs, le méchant est encore une fois quelqu'un de sa famille, comme quoi Lisbeth à encore du ménage à faire dans sa famille… Je vous préviens, il va y avoir du sang de versé!

Évidemment, dès le départ, l'intrigue part du côté informatique quand un informaticien de haut calibre est froidement assassiné chez lui. le hic, c'est que le tueur n'avait pas prévu que le fils autiste de ce dernier serait présent sur les lieux et qu'il serait témoin de l'événement. Ce petit garçon sera le personnage clé de toute cette histoire. D'un côté, ceux qui ont commandité le meurtre de l'informaticien voudront éliminer ce témoin imprévisible et de l'autre, les ‘gentils' voudront le mettre en sûreté avec l'aide de leur réseau. Mais dans un monde où les gens choisissent leur loyauté selon leurs intérêts, il est difficile de prévoir d'où proviendra les fuites et comment les informations seront utilisés.

Avec tout ça, j'ai oublié de parler de Mikael Blomkvist! Et bien, super Blomkvist est dans un creu, le journal Millénium perd des plumes et ne réussit plus à attirer autant de publicitaires. Ils doivent donc vendre des parts du magasine à un géant des revues. Ce dernier va tenter d'écarter Blomkvist de la rédaction… Perso, je trouve que ce thème n'a pas été assez exploité, c'est trop superficiel à mon goût, loin du style de Larsson qui aurait sûrement plus creusé.

En bref, c'est vrai que le style à changé avec le changement d'auteur. On ressent moins l'excitation de découvrir l'intrigue qui était écrit comme genre de casse-tête dont on assemble les morceaux aux fil des chapitres puisque dans ce 4e tome, les événements sont plus prévisibles. Mais je ne vais pas trop chialer, au moins on a la chance de poursuivre les aventures de notre hackeuse préférée et de poursuivre notre connaissance de son passé et de sa famille pour la moins singulière.
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Quel plaisir de retrouver Lisbeth et Mickael! l'esprit des premiers tomes est bien conservé, même si on note un peu moins d'accélération narrative dans le récit.
Le sujet est d'actualité : la NSA nous observe en big brother...est-ce pour la bonne cause ou par paranoïa collective ?
vite, à quand le prochain dossier d'investigation par notre journaliste préféré ...
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Décontenançant à prime abord puisque écrit d'un style si différent des trois premiers tomes, mais - une fois passé cette impression d'étrangeté - très agréable à lire et prenant. Je regrette toutefois le peu de place laissé à Lisbeth Salander dans ce quatrième opus.
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On sait que ce quatrième volet des aventures de Mikael Blomkvist et de Lisbeth Salander est pour partie une affaire de gros sous. Force est de reconnaître que l'auteur pressenti pour mettre ses pas dans ceux du créateur des personnages s'en est plutôt bien sorti. Il n'a pas produit un chef-d'oeuvre littéraire mais ce n'était pas le cas non plus des trois premiers tomes. Si nous étions scotchés à l'histoire c'est plutôt en raison de l'empathie que nous ressentions peu à peu pour les héros (le nombre de pages des livres y est pour quelque chose) et de la progression bien orchestrée des enquêtes parallèles du journaliste et de la hackeuse. Cette fois encore les ingrédients sont réunis et on accroche.
Au début du livre, Mikael comme Lisbeth ne sont pas au mieux de leur forme. Lui déprime car il ne voit pas comment il pourrait continuer à oeuvrer au sein d'un journal qui est maintenant détenu par un groupe multimédia dont les objectifs semblent très éloignés de l'"esprit Millenium". Lisbeth, elle, bien qu'elle ait réussi à s'introduire dans le réseau intranet de la NSA, butte sur le cryptage de certains documents potentiellement explosifs pour l'administration étasunienne. L'assassinat d'un scientifique suédois spécialiste de l'intelligence artificielle, revenu au pays après avoir travaillé plusieurs années dans une entreprise américaine et découvert certaines collusions privé-public, va réunir les deux héros de la série.
L'auteur, avec une certaine habileté, nous remet en mémoire des faits ou des personnages décrits ou apparus dans les trois premiers volumes, tout en déroulant une histoire s'inspirant comme précédemment de l'actualité et plutôt bien documentée.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ce qui ne me Tue pas ?
"J'avais dit que je ne le lirais pas. Je ne vais pas en remettre une couche sur la polémique entre les héritiers de Stieg Larsson mais je la trouve assez dégueulasse. Mais voilà, je suis faible, très faible. J'ai adoré la trilogie Millenium et je n'ai pas pu résister à l'appel du livre dédicacé aux Quais du Polar de Lyon (et ça ne risque pourtant pas d'être le sourire de l'auteur qui m'aura corrompu...)."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Il se murmure que Mikael Blomkvist est fini, d'ailleurs, même lui commence à le penser. Millenium est dans une mauvaise passe et il se demande s'il n'est pas temps de passer à autre chose. Mais lorsqu'il retrouve le corps d'un chercheur suédois spécialiste de l'intelligence artificielle alors même que celui-ci voulait lui confier des informations capitales, il comprend qu'il n'est pas encore de jeter l'éponge..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Alors je vous le dis tout de suite, je ne vais pas faire une étude comparative entre les deux auteurs, ma lecture de la trilogie étant bien trop lointaine pour que ce soit objectif. J'ai eu grand plaisir à retrouver les personnages, j'ai trouvé le sujet intéressant et extrêmement fouillé ici aussi et j'ai eu du mal à décoller de ma lecture. Je suis tout de suite rentrée dans l'histoire et j'avais sans cesse envie de retourner à mon livre dès que je devais le poser. Que du positif donc même si ce ne fut pas un aussi gros coup de coeur que pour les précédents - mais ça aurait sûrement également été le cas avec Stieg Larsson. Ce que j'ai un peu moins aimé en revanche, ce sont les longs discours sur divers sujets, politiques par exemple, surtout vers la fin, lorsque l'action s'accélère et que l'on n'a pas envie d'avoir l'impression de lire un cours magistral. J'ai également trouvé quelques sujets et/ou personnages un peu bateau, surtout autour de l'autisme je dois dire même si évidement August est l'un des protagonistes qui nous touche particulièrement, ce qui prouve que malgré le procédé éculé, cela marche encore. Enfin, tout au long du livre Mikael et Lisbeth évoluent en parallèle sans jamais se croiser et c'est quand même extrêmement frustrant."

Et comment cela s'est-il fini?
"Avant de lire le livre, je me demandais : est-ce que la commande de ce roman a été motivée par une véritable envie d'offrir aux lecteurs la fin qu'ils n'ont pas eu ou est-ce encore une fois le moyen de faire plus de fric sur le dos d'un pauvre type mort ? La fin du roman ne résout pas tout et indique clairement la suite à venir, j'ai donc ma réponse... Pourtant, de la première à la dernière ligne, je dois le confesser, je n'ai pas regretté une seconde mon achat et je crois que je me laisserai encore une fois tenter par le prochain tome. Oui, je suis faible."

Lien : http://booksaremywonderland...
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J'avais entendu le pire et le meilleur à propos de cette suite des aventures de Millenium. Je l'ai donc entamé avec beaucoup d'a priori mais je l'ai lu avec plaisir, heureuse de retrouver les personnages et de me replonger dans le monde des geeks.
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