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3,49

sur 723 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je m'étais promis de ne pas acheter ce tome 6 puisque je sentais déjà dans le 5 une perte de caractère des personnages principaux, mais des amis ont pensé a moi .

Je suis une fois encore très déçue. Il faut quand même que je reconnaisse que David Lagercrantz écrit très bien, qu'il a même une plume plutôt addictive. Je lirais sans doute encore ses romans en espérant qu'il en écrive avec ses propres personnages. Car ici il donne l'impression d'avoir voulu en finir le plus vite possible avec Millénium. Je n'ai absolument pas reconnu les deux personnages principaux, Lisbeth et Michael. Ils ont perdu leur identité initiale.
Il dénature complètement Lisbeth qui est n'a plus son caractère de combattante… elle l'avait déjà bien perdu dans le tome 5. Elle n'a plus l'ampleur de ce personnage que j'ai tant aimé chez Larson. Il a ici essayer d'en faire un être normal, qui rentre dans le moule .
Il en va de même pour Michael qui perd également son identité , et le journal millénium passe complètement en second plan.

Sans parler de la fin qui m'a également très déçue. On est loin de l'esprit et de l'identité du Millénium de Stieg Larson. Mais il faut quand même reconnaître à David Lagercrantz qu'il a respecté son opinion et sa lutte contre l'extrême droite et l'homophobie dans sa suite des Millénium.

Bref je reste convaincue que David Lagercrantz ferait un super auteur de thriller , mais avec son univers propre.
Je suis heureuse que cette série se termine et je n'en garderais que ceux écrit par Stieg Larson.
C'est bien dommage car cette série avait un potentiel de fou.

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Lagercrantz réussit à se vautrer dans les grandes longueurs avec ce sixième tome de Millénium. Il réutilise certes les personnages de Stieg Larsson en respectant leurs traits de caractère, mais sans donner à son intrigue de direction bien définie. Les cent cinquante premières pages tournent en rond. Les deux thématiques choisies tardent à se dessiner.
L'une a trait à un « scandale » concernant un homme politique. Lors d'une expédition sur l'Everest des années plus tôt cet ancien militaire d'élite n'aurait peut-être pas eu une attitude exemplaire. Mouais, en Suède cela fait peut-être vendre, mais, chez nous, nos journaux télévisés sont remplis d'hommes politiques agissant de façon bien plus clairement condamnable. Et Lagercrantz croit bon (pour honorer le nombre de pages voulu par l'éditeur ?) de faire traînailler longuement les avancées sur ce pan de l'histoire.
Le deuxième axe du roman est la lutte fratricide entre les deux soeurs Zalachenko : Lisbeth, la hackeuse névrosée, et Camilla, la vénéneuse qui a repris les affaires paternelles. Les deux adversaires s'observent et veulent la mort l'une de l'autre. Évidemment la sadique Camilla attaque là où ça fait mal, c'est à dire en s'en prenant à Blomkvist.
Le final se voudrait enflammé, il est juste grotesque. On croirait un mauvais film américain où les scénaristes font de la surenchère pour cacher l'absence de fond. Il est temps que les héritiers de Larsson se posent la question de l'intérêt de poursuivre cette série.
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J'ai déjà eu l'occasion, à la lecture tes tomes 4 et 5, de dire combien je n'étais pas fan de la poursuite de la trilogie du regretté Stieg Larson par David Lagercrantz.
J'ai, une fois de plus ici, l'impression que Lisbeth et Mikaël s'imposent à un auteur qui ne sait pas trop comment les utiliser.
Alors il se sert d'ingrédients maintes fois usés, du déjà lu.
Aucun de ces personnages ne se renouvelle.
Blomkvist enquête.
Salander épie, pirate.
Mikaël est en danger.
Lisbeth va tenter de le sauver.
Sinon, l'histoire ?
Un mendiant que l'on croirait échappé d'un asile et qu'on retrouve mort. Dans sa poche le numéro de téléphone de Blomkvist. Une légiste perplexe et... une enquête qui commence.
Qui était-il ?
D'où venait-Il ?
Que cachait-il ?
Dans un scénario abracadabrantesque où il mêle avec plus ou moins de réussite deux histoires distinctes, Lagercrantz m'a entre autres entraîné dans un imbroglio politico-journalistique, dans lequel il a cherché à donner tellement d'informations et d'explications que Je m'y suis perdu.
La politique ne me passionne pas, les magouilles qui y sont liées encore bien moins et quand en plus tout ça se résout sur le toit du monde, moi qui n'aime ni le froid, ni la neige et encore moins la montagne quand il y a les deux, c'est dire...
Ajoutez à cela la fameuse scène d'action finale, qui n'en finit pas d'ailleurs et pourrait inspirer les plus mauvais scénaristes de séries B. J'imagine tout à fait Steven Seagal dans le rôle de Lisbeth Salander, là encore, c'est dire... (sourire crispé).
Bref, un roman que je me suis empressé de terminer.
Il est temps, mais ce n'est que mon modeste avis, que Mr Lagercrantz passe à autre chose parce que je sais qu'il peut séduire ses lecteurs avec des histoires bien à lui.




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La trilogie du regretté Stieg Larsson est extraordinaire. David Lagercrantz poursuit les péripéties de Blomqvist et Salander dans un 4ème opus qui ne sera malheureusement pas à la hauteur. le 5ème tome m'a énormément déçu. Je m'étais donc dit que je ne lirai jamais le 6ème et dernier. Mais le moment venu, le désir de connaître le duel final entre les deux soeurs en espérant une apothéose, j'ai craqué et je l'ai acheté. Grand mal m'en a pris. Nos protagonistes ont perdus leurs valeurs et sont effacés. Ce duel tant attendu est mis en second plan derrière une intrigue qui fut pour ma part inintéressante. Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé du tout.
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Le grand final de David Lagercrantz parle de beaucoup de choses et est effectivement très ancré dans l'actualité : scandales politiques, technologies génétiques, incitations à la haine qui polluent l'Internet et qui trouvent leurs origines dans des usines à trolls en Russie… le rythme imposé par ces chapitres courts et des scènes d'actions plus ou moins réussi emballent la lecture et nous ramènent aux origines d'écriture de la saga.
Mais voilà, l'intrigue n'est pas convaincante, trop alambiquée et sans réel suspens. On s'ennuie et on attend le dénouement plus par curiosité que par envie. C'est plat, tout en étant copieux jusqu'à l'écoeurement. On sent le travail bâclé.
Que dire de l'épilogue final et du dernier échange entre Lisbeth et Mikael : clairement too much. C'est d'un lourd…
Bref, aucun regret de voir Lagercrantz quitter le navire Millenium, même si nous retrouverions les personnages avec plaisir.
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Carrément très décevant. Avec ce tome, j'ai l'impression que la substantifique moëlle de l'univers imaginé par Stieg Larsson s'est évaporée. Tout ce qui faisait le sel de la série a disparu ! Millénium Tome 6 n'est qu'un terne polar parmi tant d'autres.
Je vais essayer de factualiser ce ressenti avec un peu de recul : tout d'abord, les toiles de fond sur lesquelles s'appuyaient les romans précédents sont usées et se sont effacées avec le temps. le journal Millénium n'est qu'un faire-valoir, le personnage d'Erika, la très ancienne amie-amante de Mikaël Blomkvist, un spectre éthéré qui ne fait que quelques rares apparitions. Son personnage n'était pas autant clivant que celui de Lisbeth, mais elle offrait une alternative rare aux rôles dans lesquels sont habituellement cantonnées les femmes. Là, elle est purement et simplement remplacée par Catrin, journaliste avec certes quelques petites fêlures, mais nettement plus stéréotypée et conforme à ce que l'on attend d'une femme.
Quant à Lisbeth ? Et bien elle poursuit sa bataille enragée avec sa soeur, tout en filant un coup de main par messagerie interposée à ce brave Mikaël.
Alors oui, le roman ouvre plusieurs fronts, mais tous sont traités très superficiellement : on y trouve pêle-mêle un politicien charmant ayant vécu une mouvementée ascension de l'Himalaya, avec dégâts collatéraux sur sa carrière, un mendiant un peu déséquilibré qui décède dans une indifférence totale, Mikaël qui tente de dénouer le fil d'un complot, et Lisbeth qui jongle entre l'assistance grande finesse à des femmes battues et les nuisances de sa soeur.
Le summum, c'est la fin. L'auteur transforme Lisbeth en clone du Dalaï Lama… C'est gentil, tout ça, mais franchement, n'était-elle pas plus fascinante dans son combat avec ses démons ?
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Sans trop savoir pourquoi je n'avais pas vraiment envie de lire ce tome 6 même si j'avais bien aimé les précédents . Et puis je l'ai trouvé en version numérique à la médiathèque et je me suis dit "après tout , pourquoi pas ?" Et bien , j'aurais mieux fait de m'abstenir . J'ai eu l'impression de lire un tome bâclé , des intrigues sans véritable lien entre elles et des personnages pour lesquels l'auteur nous donne l'impression de vouloir s'en débarrasser , vite , vite , pour arriver à la fin . Je regrette de ne pas avoir suivi ma première idée et de na pas en être restée au tome 5.
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Dans les quatrième et cinquième tomes, je retrouvais plutôt bien les personnages et le type d'histoire de Stieg Larsson. Dans ce dernier tome, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur voulait en finir avec cette série.
Il y a pratiquement deux histoires différentes, quasiment sans rapport l'une avec l'autre et celle qui concerne Lisbeth est vraiment secondaire ; il fallait que l'on retrouve les personnages récurrents pour justifier le titre ! Cela se sent d'autant plus à la fin du livre : l'auteur a pratiquement expédié la fin de l'intrigue autour de Lisbeth en quelques pages et de manière assez irréaliste ; même si le personnage est, depuis le début, plutôt du genre super héros, il conservait plus ou moins de réalisme. Cette fois on franchit encore une étape vers l'impossible !
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Difficile d'écrire quelques mots sur un roman sur lequel, à peine la quatrième de couverture refermée, je n'avais pas grand chose à dire.
Lisbeth et Blomkvist m'ont pourtant fait passé des nuits sans dormir il y a quelques années. Sur cette aventure, plutôt creuse, j'avais juste hâte d'être à la fin. Les personnages tournent en rond, y compris dans leur vie de roman, ce qui ne leur ressemble pourtant pas: j'ai eu la sensation qu'ils se blasaient tous seuls et s'ennuyaient ferme . En tous cas ils n'en m'ont pas transmis leur enthousiasme.
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MILLENIUM, FIN DE SAGA
À bout de souffle
Clap de fin. Il était temps de tirer le rideau : manque de souffle et d'inspiration. le filon suédois s'épuise après les formidables premiers Millenium de Steig LARSSON relayé, suite au décès brutal du créateur, par David LAGERCRANTZ, écosystème romanesque et récurrence des personnages, comme de vieilles connaissances ou compagnons de route rendus familiers au fil de la série.
Avec le trop lisse Mikael Blomkvist, à l'impeccable éthique journalistique, éclipsé par l'irruption sur le devant de la scène de l'ombrageuse, froide et déterminée Lisbeth Salander, gothique surdouée, géniale experte en intrusion informatique (hackeuse), profondément traumatisée par le calvaire d'un tragique feuilleton familial, devenue la star incontestée de la saga. David Lagercrantz en avait bien saisi l'importance et la complexité dès son Millénium 4 en l'imposant comme personnage central de justicière aux super-pouvoirs de bande dessinée, reprenant jusqu'au nom Wasp, clin d'oeil à l'héroïne de la série Avengers des comics américains édités par Marvel.
L'intrigue assez mince s'articule autour d'usines à trolls russes diffusant des infox, de mafia, d'agents doubles, des délires désespérés d'un SDF éméché dans les rues de Stockholm - quelle est son identité ? - et de l'ascension de l'Everest dans l'Himalaya, ses drames et ses arrangements avec la vérité - inspirés de tous les récits de conquête des sommets les plus dangereux du monde, l'exploit d'Hillary et du sherpa Tensing, le célèbre K2 vaincu par une équipe italienne et les calomnieuses attaques contre Walter Bonalli ou l'Annapurna premier 8000 du français Herzog.
Un polar d'espionnage manichéen beaucoup moins saisissant que les oeuvres antérieures, à la psychologie de pacotille, construit comme les précédents en courts épisodes alternant dans le temps et délocalisés en plusieurs lieux du monde. Un essoufflement au fil du récit, sans réel suspense, comme une corvée trop bâclée par LAGERCRANTZ, pour remplir son contrat auprès des éditeurs.
Même Lisbeth Salander, moins présente, sauf dans l'épisode final, ne porte pas le poids du récit, comme lassée désormais de son rôle de championne du camp du bien. Mais l'héroïne de fiction survit à son créateur disparu : démonstration que les personnages vivent en autonomie et en arrivent comme chez Pirandello à se lancer eux-mêmes en quête d'auteur. Plus tout à fait une extravagance !
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