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3,96

sur 1009 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un début qui laisse présager un bon moment lecture. Une intrigue qui nous emmène dans le milieu scientifique mais avec une petite partie de mysticisme.
Deux enquêtes parallèle avec beaucoup de points communs.
Un duo Simon et Marion qui fonctionne très bien. Ce livre avait tout pour plaire... mais... arrivée à un peu plus de la moitié du roman j'ai commencé à trouver le temps long, ça tourne en rond, les longueurs et les descriptions inutiles s'accumulent.
Le pire c'est qu'un des détails, que je trouvais très intéressant, passe à la trappe pour faire de ce livre un vulgaire et banal thriller. Je le referme en me disant "tout ça pour ça !!!"
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Il est des meurtres pas banals du tout, comme de retrouver un savant assassiné à qui on a dérobé son cerveau… c'est sûr que ce n'est pas à moi que l'on piquera la cervelle.

Puis, les mystères s'ajoutent à ce meurtre dégueu : des savants disparaissent et ensuite, ça devient encore plus obscur ! Toutes les pistes mènent à des impasses, les flics s'arrachent les cheveux et moi aussi, malgré ma surchauffe des méninges, je n'ai pas réussi à comprendre, sauf quand on me l'a mis devant les yeux.

Ce thriller a un mérite : il est addictif. Les mystères semblent insolubles, la science fait partie des personnages importants, sans pour autant qu'elle ne nuise à la compréhension de l'histoire.

Maintenant, parlons des autres personnages importants : les policiers qui enquêtent sur ces disparitions mystérieuses… Bon, même s'ils sont intelligents, on ne peut pas dire qu'ils me marqueront, tant ils paraissaient un peu clichés.

Entre le lieutenant Marion Mastereaux, la belle policière qui en a marre des réflexions sexistes (et qui vient du Sud) et le beau lieutenant Simon Vairne de la DGSI (un Parisien, donc), joueur de poker, indiscipliné et balançant des vannes à tout va, tous les deux surfant allégrement sur les clichés Nord/Sud, le tout donnant l'impression de fausseté dans les dialogues.

Je ne nierai pas le sexisme et la phallocratie dans certains milieux (dans tous ?), mais là, elles semblaient forcées, sonnaient creux et faux. Comme si on les avait mises dans le récit pour coller à l'actualité et pour ajouter quelques trucs en plus.

Rien non plus d'intéressant dans le personnage de la commissaire Cannelle Pourson, de Strasbourg, si ce n'est qu'en entendant son prénom, j'ai eu la chanson d'Antoine dans la tête durant toute la lecture. ♫ Je l'appelle Cannelle, parce que sa peau est sucrée ♪

Ces trois personnages principaux manquaient de profondeur, paraissaient faux, comme dans une série policière où le budget des acteurs avait été rogné. Ils étaient sympa, mais sans plus. Je n'ai pas ressenti des attaches avec eux. L'auteur aurait pu creuser un peu plus leurs portraits, au lieu de survoler le tout.

Par contre, j'ai bien aimé les enquêtes parallèles, le rythme du récit, les mystères qui semblent insolubles, les pistes qui partant dans tous les sens et le final, qui m'a bluffé, comme les autres. Il m'aurait été difficile de le voir venir, tant les indices étaient faibles et qu'il fallait y penser. Simon Vairne a réussi, mais il aurait pu passer à côté, tant le tout était obscur.

Non, ce thriller n'est pas mauvais, il est même bon, si l'on fait abstraction des petits points qui m'ont dérangés, sans pour autant qu'ils aient nuit à l'action du récit ou à son côté addictif.

On est pris assez vite par le roman, le suspense est présent, il monte crescendo et les fins de chapitres se terminent souvent sur des cliffhangers, donnant encore plus l'envie de poursuivre. Malheureusement, plus on avance et moins, on comprend, jusqu'à l'explication finale. Bon sang, mais c'est bien sûr !

Ce thriller n'est pas celui du siècle, dommage. Avec des personnages moins clichés, il aurait gagné en maturité. le scénario était bien trouvé, mystérieux, la science était présente et bien utilisée. Ce ne sera pas une lecture marquante, mais au moins, ce fut une lecture divertissante et agréable.

À vous de voir… Dans le fond, être diverti, c'est déjà un bon début. Puisque je possède un autre roman de cet auteur, je le mettrai à mon programme de lecture l'année prochaine, afin de voir ce qu'il vaut.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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♠ « ...et avec votre esprit » - Alexis Laipsker

Dans son laboratoire de Strasbourg, le détenteur d'un prix Nobel de chimie est sauvagement assassiné et dépouillé de son cerveau. Quatre jours plus tard, en région lyonnaise, un célèbre physicien s'évanouit dans la nature avant de réapparaître amnésique. Tour à tour, plusieurs scientifiques d'envergure subissent le même sort. Face à ces disparitions inquiétantes, trois policiers déterminés, bien que géographiquement éloignés, se lancent simultanément dans cette enquête complexe... et bien plus dangereuse que prévu.

Malgré un résumé très intriguant, je n'ai malheureusement pas été captivée par ce récit aux critiques pourtant dithyrambiques. Effectivement, différents points m'ont dérangée... Selon moi, l'intrigue manque cruellement d'action et part dans tous les sens, mélangeant complot scientifique et mafia russe. En outre, l'idée d'étendre les disparations à plusieurs villes est ingénieuse, néanmoins, la démultiplication des policiers en charge de l'enquête dessert aussi l'intrigue. de fait, aucun d'entre eux ne se démarque particulièrement ; les trois en deviennent assez plats, presque brouillons. J'ai d'ailleurs été déçue par le côté probabilités/poker de Simon, finalement trop peu présent, et par la personnalité exécrable de Marion. En revanche, j'ai apprécié Cannelle, tout comme la plume de l'auteur et la construction de son roman. Vers la fin, j'ai également aimé la prise d'ampleur de l'aspect scientifique, mais elle n'a pas suffit à modifier mon ressenti : j'ai été très déçue. Toutefois, je vous invite à le découvrir pour vous en faire votre propre avis !
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En refermant ce livre, je me demande comment il a pu arriver dans la sélection des cinq nominés au prix Livraddict 2021 – cette nomination étant la raison pour laquelle je l'ai lu, car je compte bien voter dans cette catégorie, et j'espère trouver le temps de lire les 5 titres ! (même si deux seuls suffisent) -, et ce qui lui a valu autant de critiques dithyrambiques sur les différentes plateformes de lecteurs.
Oh ! ce n'est pas qu'il soit mauvais, je l'ai même lu avec un certain plaisir, mais franchement, ce n'est pas la révélation de l'année, et certains aspects sont même plutôt affligeants.

Pour tout dire, c'est déjà le 4e sélectionné que je lis… or cette sélection toute entière me laisse perplexe. Citons « Alabama 1963 », que j'avais lu bien avant l'annonce des nominés, et qui avait été un énorme coup de coeur… mais que je n'aurais pas mis en avant en tant que Policier, malgré le fait qu'il y a bel et bien une vague enquête policière ; « le silence de la ville blanche », également lu avant l'annonce de la sélection, que j'avais trouvé réellement « prometteur » écrivais-je, mais dont le début laborieux n'avait pas permis une note magnifique ; puis enfin « le bureau du mariage idéal », souvent classé (à tort, à mon sens) parmi les cozy mysteries, le plus intéressant jusque-là. Dès lors, j'attendais beaucoup des deux derniers, dont celui-ci, et voilà…

Parlons de l'intrigue… Elle est prenante, c'est indéniable. En outre, la technique de faire évoluer deux enquêtes en parallèle, qu'on sent proches, qui finiront par se recouper sans toutefois se rencontrer tout à fait, entretient un suspense certain, d'autant plus aigu que chaque chapitre (ou presque) termine en forme de cliffhanger, dont la clé nous est donnée parfois dès le chapitre suivant, mais d'autres fois seulement après un chapitre consacrée à l'autre enquête !
Mais voilà : on va de fausse piste en espoir de résolution, d'avancée possible en cul-de sac, et ainsi de suite pendant plus de 75% du livre, sans qu'aucun indice sur la révélation finale ne soit jamais déposé – ou alors j'ai été particulièrement aveugle. Et paf, d'un seul coup, dans le dernier quart du livre donc, tout nous est révélé, encore à petites doses certes, comme si l'auteur avait eu un dernier sursaut de souci à ménager le lecteur. Mais en tout cas, c'est la façon d'écrire un polar qui m'horripile particulièrement, et depuis toujours : le lecteur est mené par le bout du nez dans un noir total, et puis tout est dévoilé en fin de livre façon grand coup de théâtre ! Ici, en plus, sans vouloir divulgâcher, le coup de théâtre est certes plausible (mais quand même très « gros »), mais prend tout à coup une tournure politique un peu tirée par les cheveux, qui a achevé de ne pas me convaincre.
Et pour combler le tout, la chute d'une de ces deux enquêtes parallèles m'a semblé bien bâclée, comme si l'auteur en avait tout à coup assez de ce personnage principal là, et clôture donc les choses vite fait, sans finesse, un peu en eau de boudin : dommage.

Toutefois, j'aurais peut-être pu mieux accrocher… s'il n'y avait pas eu les personnages ! Ceux-ci sont incroyablement clichés, sans apporter rien de nouveau au genre Policier. Commençons par la première à apparaître : Cannelle Pourson, la commissaire provinciale (mais d'une ville importante, elle est à Strasbourg quand même), carriériste au point d'avoir sacrifié son mariage (et bien un peu ses enfants), oscillant sans cesse entre un certain autoritarisme et un vague souci de bienveillance et de vrai leadership envers ses hommes, ok on a compris la musique… On passe alors à Simon Vairne, membre de la DGSI à Paris, bon flic à la limite du brillant même, mais caractérisé par son indiscipline récurrente, irrévérencieux face à sa hiérarchie, dont il parle d'une façon qui n'est pas sans rappeler les blagues potaches d'étudiants en train de faire la fête, mouais… Il a certes la particularité d'être un ancien joueur de poker professionnel, et de voir le monde à travers une certaine déformation des sens et des perceptions qu'il avait développée dans cette ancienne occupation, mais ça ne suffit pas à le rendre réellement attachant. Enfin, on reprend sur la sérénade de la provincialité, et là on arrive à Aix, le bout du monde pour Paris donc, et on tombe sur la pugnace Marion Mastereaux, représentée comme l'archétype de la féminité, trop belle pour être flic, et qui a tellement dû se montrer ferme et fermée dans le monde très machiste de sa profession, qu'elle en est devenue détestée par tous ses coéquipiers, malgré le fait qu'elle aussi est –évidemment !- présentée comme un bon flic…

Bref, l'image de la femme flic qui doit s'imposer en sacrifiant sa famille et/ou sa féminité, tombant dans les travers masculinistes les plus obtus, ou le bon flic mais rebelle ayant encore un pied dans l'adulescence, c'est du vu et revu, c'est un cliché éculé sans saveur. Mais le pire, c'est qu'aucun d'eux n'a de réelle profondeur : on reste en permanence dans le superficiel, sans creuser un seul instant. Il y a bien quelques tentatives quand on évoque ici ou là les enfants de Cannelle, à qui elle tient malgré le fait qu'elle les a plus ou moins abandonnés à son ex-mari ; et on entend que Simon et Marion se font des confidences, évoquant (mais tellement brièvement, et sans aucun développement) l'enfance difficile de Simon par exemple, mais ça en reste là… Oh ! je ne dis pas que je voulais une analyse psychanalytique et l'histoire personnelle de chaque personnage avant de démarrer, mais de là à n'avoir que quelques vagues évocations, c'est frustrant. de plus, il n'y a aucune finesse psychologique dans l'analyse de leur évolution, qu'elle soit professionnelle ou personnelle, ou dans les relations des uns avec les autres, si ce n'est tout au plus un vague et très prévisible « ennemies to lovers ».

Enfin, l'écriture est sans doute l'aspect le plus convaincant. Elle est rythmée, c'est indéniable, et comme je disais plus haut : le jeu des fins de chapitre en forme de cliffhanger donne envie de poursuivre … en espérant toujours une révélation, un vrai indice qui ferait avancer les choses. Or, même si cela n'arrive presque jamais, ou alors de façon qui permet tellement peu d'avancer que ça ne sert à rien, on n'a pas le temps d'être déçu car ça s'emballe malgré tout, et on suit.
C'est aussi une écriture très visuelle, qui pêche parfois par des excès… comme si l'auteur avait voulu montrer à tout prix « qu'il sait », ou comme s'il s'adressait à des néophytes en matière de polar. Certains passages, marqués par exemple par une surabondance de détails dans la description d'une scène de crime, m'ont fait lever les yeux au ciel – je ne vais pas les énumérer ici, ça rendrait mon commentaire inutilement long, mais j'en ai surligné au moins l'un ou l'autre dans mon « bloc-notes »…
Mais donc oui : c'est une écriture visuelle, façon grand spectacle même parfois, et je conçois que ça puisse plaire – même si, dans mon cas, ça a été plutôt l'inverse, car ça semble au détriment d'une analyse plus fine des personnages, ou d'une enquête moins tarabiscotée à laquelle le lecteur aurait eu l'impression de pouvoir prendre part, ce qui n'est donc pas le cas ici, et ça m'a manqué !
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Esprit es-tu là ? Peut-être...ou peut-être pas.
Pour une fois un thriller ne nous plonge ni dans les arcanes du pouvoir, ni dans l'esprit embrigadé d'un terroriste ni dans celui dérangé d'un tueur en série. Alexis Laipsker vous offre sur un plateau les esprits scientifiques les plus brillants de l'époque, et quelques disparitions mystérieuses...
Comme de coutume, je ne vais rien dévoiler de l'histoire, car ce n'est ni le lieu ni le moment. Mais vous allez suivre une enquête dont je salue l'originalité, menée par un duo fort sympathique.
Et comme cela m'arrive parfois à la lecture de thrillers, j'ai eu un peu de mal à me sentir concernée par l'intrigue. Je sais, parfois ma capacité d'empathie reste en berne, et je vois les drames et cadavres défiler au fur et à mesure de la lecture, sans en éprouver le moindre intérêt. Ça m'agace d'ailleurs, de ne pas être plus passionnée. Ça m'inquiète aussi d'ailleurs de ne pas me sentir plus révoltée…
Voilà. Ce n'était pas le thriller de ma vie, mais j'ai passé un bon moment divertissant.
J'ai bien aimé la plume de l'auteur, alors j'en tenterai un autre.

Alors faut-il le lire ? Si vous voulez. Aucune contre-indication de ma part.
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"Et avec votre esprit", un premier roman pour Alexis Laipsker laissant suggérer d'autres polars du même acabit voire de mieux en mieux. En effet pour avoir lu en premier " le mangeur d'âmes " que j'ai adoré, je trouve celui ci un peu moins élaboré.
Mais l'écriture est fluide et intéressante.

Entre disparitions et meurtres, enquêtes et coups de bluff il faudra de l'analyse, de l'observation et de la déduction aux policiers pour résoudre cette enquête.
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Il y a du grabuge dans le monde scientifique.
L'élite de ce petit cercle fermé en est la cible.

Un assassinat et plusieurs enlèvements mystérieux remuent les méninges de trois flics très différents.

Parmi eux, le lieutenant Vairne, ex jouer de poker professionnel, va tenter de résoudre,une à une les énigmes qui se présentent, à coup de probabilités et déductions.

Une idée originale, une enquête au rythme infernal qui nous fait sillonner la France, des petits chapitres qui sont appréciables et un final digne des plus grands bluffs au poker.

Un petit bémol quant à certains clichés liés aux personnages et quelques dialogues un peu "cucul la praline" qui m'ont laissé perplexe.

On sent que l'auteur est lui même un ancien joueur de poker professionnel. Il distille ses analyses et probabilités un peu trop souvent à mon goût.

Néanmoins, une très bonne intrigue qui sort de l'ordinaire.

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Le professeur Toussant, prix Nobel de chimie, est retrouvé sauvagement assassiné et mutilé à la faculté de Strasbourg. L'enquête est confiée au commissaire Cannelle Pourson et à ses équipes.
Quatre brillants scientifiques, dans plusieurs villes en France, sont kidnappés puis relâchés, sans aucun souvenir des circonstances de leur enlèvement, ni de ce qu'il s'est passé les jours précédents. L'enquête sur l'une de ces mystérieuses disparitions est confié à Simon Vairne, lieutenant à la DGSI et ancien joueur de poker.
Y a-t-il un rapport entre le meurtre du professeur Toussant et les disparitions mystérieuses des quatre scientifiques ? Pour le lieutenant Vairne, la probabilité qu'il s'agisse d'une seule et même affaire ne fait aucun doute...

Après avoir adoré "Les poupées" du même auteur, je me suis lancée avec excitation dans ce polar au titre bien mystérieux...

...et cela a plutôt bien fonctionné, même si je lui ai préféré "Les poupées". J'ai passé un agréable moment en compagnie du lieutenant Vairne et de Marion. Leur duo fonctionne bien. En revanche, je regrette que le commissaire Cannelle Pourson ait bénéficié d'un traitement un peu moins favorable que son collègue de la DGSI

L'idée de départ est assez brillante : enlever des savants pour s'emparer de leur savoir. J'ai eu parfois du mal à suivre l'intrigue en raison des nombreuses histoires qui se superposent (mais je n'étais peut-être pas assez concentrée). Quant à la fin, je suis un peu restée sur ma faim et m'attendait à ce que le récit prenne une tournure un peu plus ésotérique.
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Une plume que je chérie sans aucun doute, bon sang! Alexis Laipsker est veritablement ma révélation de l'année. (Pourtant, celui-ci ne sera pas mon préféré mais ça n'empêche rien!)

On valdingue ici et là avec des flics différents pour qu'au final tout se regroupe. J'ai totalement accroché avec les personnages, avec des caractères totalement opposés. le suspense est à son comble autour de ses scientifiques qui ont perdu la mémoire.

J'ai adoré les références au poker qui colle à la personnalité de l'auteur. J'ai trouvé que c'étaient des clins d'oeil vraiment sympa.

Je dois avouer que le thème ne me correspondait pas, par son aspect scientifique. Mais je me rends compte que je l'ai lu il y a quelques mois déjà, et il a tout de même laissé sa trace alors comme quoi ! Et on ne change pas une équipe qui gagne, l'auteur nous sert sur un plateau, un plot twist qui nous séduit et nous bouscule!

Là où Alexis me bluffe, c'est que comme il le dit : l'histoire est finalement peu crédible, ET POURTANT, ça marche.
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Un grand scientifique, ancien prix Nobel, se fait assassiner dans son laboratoire. Mais là, c'est pas un petit assassinat de banlieue, vite fait un coup de kalash oklm et c'est tordu ... non, dans notre cas, on se trouve dans la barbarie pure. le tueur ne fait pas dans la demi-mesure. Il fracasse le crane du professeur et lui pique tout simplement son cerveau. On saura plus tard que les nerfs optiques pendouillaient aussi avec les yeux attachés au bout.

Délicieux !

Mais ce n'est pas tout, un bout de papier est retrouvé dans sa bouche, sur lequel est dessiné un espèce de signe bizarre avec 3 ronds qui se chevauchent et des 7 ou des l'à l'intérieur. Qu'est ce que ça peut bien vouloir signifier ? Sans doute une signature du tueur, le logo d'une organisation secrète violente, d'une secte ? Bref, personne n'en sait rien. L'enquête, menée par la commissaire Cannelle Pourson, piétine, c'est le moins qu'on puisse dire.

A l'autre bout de la France, le Lieutenant Simon Vairne, membre de la DGSI, est appelé sur une affaire étonnante : un scientifique de renom à disparu depuis plusieurs jours, alors que c'est pas vraiment son style de partir, comme ça, sans prévenir. Sa fille est très inquiète, forcément. Il va remuer ciel et terre également mais l'enquête piétine ... Malgré tous ses efforts, toujours pas d'indice à se mettre sous la quenotte. L'enquête piétine.

Au troisième bout de la France, dans les Bouches du Rhône, trois autres scientifiques de renom vont être également enlevés dans le coin (non, le professeur Raoult n'en faisait pas partie). La lieutenant Marion Mastereaux, heureuse de sortir de sa routine campagnarde, est chargée de l'enquête. Son seul défaut, c'est d'être une bombe atomique, ce qui a le double inconvénient de la rendre associable à force de se faire brancher par tous les gros lourdos qu'elle rencontre d'une part, et donc finalement de se retrouver célibataire par dépit. En tout cas, au moins, ça lui permet de bien se concentrer sur l'affaire ... qui piétine malgré toute sa bonne volonté.

Ce ne serait pas spoiler que de dire que ces trois enquêtes indépendantes vont donc finalement se rejoindre pour n'en former plus qu'une seule, avec l'objectif de déjouer une machination machiavélique qui pourrait faire basculer la civilisation humaine dans une autre dimension, rien que ça !

Ce ne serait pas spoiler non plus que de dire que deux des enquêteurs font finir par baiser ensemble tellement ça semblait couru d'avance. Seuls ceux qui pensaient que Julia Roberts ne coucherait pas avec Richard Gere dans Pretty Woman pourraient m'en vouloir. Qu'ils veuillent bien m'excuser.

Curieusement, j'ai lu ce bouquin très rapidement. Un vrai guet-apens. C'est bien écrit, chaque fin de chapitre lance un nouveau suspense. On a envie de savoir.

Mais à la fin, plouf ... un sentiment assez mitigé m'assaille... un sentiment gênant d'histoire déjà lue 1000 fois, de scénario banal, de fin un peu bâclée.

Quoi qu'il en soit, le "saigneur" était bien avec ces pauvres scientifiques... et peut être avec leur esprit aussi. Amen !
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