Au troisième jour

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Au troisième jour de Trésor Mukunzy Lancy
Jet d'encre éditions

Ce livre va nous plonger dans le génocide rwandais de 1994, qui est, comme le raconte l'auteur en prologue, le troisième génocide Tutsi du vingtième siècle. Une période pas si lointaine que cela, qui résonne encore douloureusement dans nos mémoires.

Deux adolescents, Gisa le tutsi, et Gisabo la hutue, s'aiment.
Mais en ce début d'avril 1994, ce n'est pas l'amour mais l'enfer et la violence qui vont se déchaîner dans le pays, entraînant dans leurs sillages mort et désolation.
Nous allons assister à un déferlement de violence, à des actes barbares dictés par une haine irrationnelle des uns envers les autres, une haine ancestrale à laquelle il n'a suffit que d'une étincelle pour s'embraser.

Un livre court, qui nous plonge directement dans cet enfer. En quelques jours, quelques heures, ceux qui cohabitaient bon gré ma gré vont devenir les pires ennemis.
On a vécu cet épisode tragique de loin, et on a du mal à réellement imaginer toutes les horreurs perpétrées.
Le livre ne parle que des premiers jours d'avril, et non de toute la période concernée, mais c'est bien suffisant pour en comprendre toute l'horreur.

Un très beau livre à découvrir. Tout en sobriété sur ces événements tragiques.

📖 Retrouvez ce livre par ici https://www.jetsdencre.fr/au-troisieme-jour-_r_94_i_1460.html

Le commentaire de Carole :
Toujours difficile de lire un roman dont la fiction est inspirée des faits réels. C'est le cas pour le livre au troisième jour, qui décrit le conflit haineux entre les Hutus et les Tutsis dont un se croit supérieur à l'autre. Une tragédie aérienne va être le début d'une guerre dont les morts vont se multiplier rapidement. Néanmoins, ce roman comporte une partie romance entre Gisa qui est Tutsi et Gisabo qui est Hutu leur amour est sans bornes et ils feront tout pour le sauvegarder. Léonidas, le père de Gisabo, a été nommé il y a quelques années ministre, un titre important dont aucune erreur n'est pardonnée. le problème est que sa femme est Tutsi, il doit trouver une solution rapidement pour régler cette difficulté. Sans en dévoiler plus, je peux confirmer que les personnages sont à la hauteur des drames qu'ils rencontrent. Léonidas a une pierre à la place du coeur tandis que sa fille, c'est tout le contraire. Une belle histoire que j'ai beaucoup appréciée, la plume de l'auteur est fluide et le débit est rapide. Ma seule difficulté lors de la lecture du roman a été les noms que nous ne pouvons retenir tellement, ils sont difficiles à lire, pour le reste, je dois féliciter l'auteur pour son premier roman qui va sûrement lui ouvrir plusieurs port
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