AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 108 notes
5
13 avis
4
5 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le concept du départ m'avait bien plu : Londres, époque victorienne… pas de livres, pas de papier, RIEN ! Mais alors, comment font-ils pour lire ? Ben, facile, sur des e-books ! Heu, on a pas parlé d'époque victorienne, là ?

Bienvenue dans l'univers du steampunk (1) ! Ici, l'écriture manuscrite est interdite depuis des siècles, elle n'est même plus enseignée et la population ne sait même plus qu'un jour le papier a existé (je ne sais pas comment ils font quand ils vont aux toilettes).

La raison de l'interdiction est simple : tout ce que vous écrivez prend vie. On les appelle les Papercuts et ça a dégénéré en guerre, il y a longtemps. Vous comprenez la bannissement des livres !

Le mélange d'un environnement mécanique (on prône le travail à la chaîne comme une nouvelle méthode de rentabilité révolutionnaire) et avec des écrans LCD m'a déstabilisé les premiers instants (dans le tome 1). Dans ce contexte particulier, la technologie s'est développée plus rapidement que la Révolution Industrielle et c'est étrange de voir deux époques différentes cohabiter : époque victorienne et machine modernes.

Jules Verne et Arthur Conan Doyle, les personnages principaux, sont deux jeunes plein de dynamisme et ils sont toujours à la poursuite de Black Fowl pour tenter de l'arrêter. Amélia Earhart, qui les aide, est une jeune fille dynamique et elle le prouvera encore dans ce tome 3. A eux trois, ils forment une bonne équipe et Conan Doyle a un faible pour Amélia.

Le méchant est à la hauteur de tout les bons méchants, ce qui donne un bon récit. Black Fowl, on ne sait pas qui il est, il possède du papier, de quoi écrire, il sait comment bien s'en servir et veut en tirer profit.

En plus, le méchant est aidé dans sa tâche par un nouvel allié. Un écrivain capable de créer des papercuts comme personne d'autre n'en a le pouvoir. C'est chaud !

Alors ce tome 3 ? Ça bouge dans tous les sens, sans une minute de répit, les personnages connus font leur apparition : Abraham Lincoln, Mary Sheilley, Houdini, Lovecraft, George Orwell, le professeur Bell et un certain dispositif nommé "Big Eye" qui a été réactivé et qui fait curieusement penser à Big Brothers.

Bref, le final laissait présager un certain nombre de rebondissements et je n'ai pas été trompée sur la marchandise : il y a de la révélation dans l'air et c'est canon !

Oh non, il n'y a pas qu'une révélation ! Une donnée et une offerte : deux pour le prix d'une. J'ai eu mon quota de coup de pied aux fesses avec cette clôture du premier cycle. Violent !

A savoir que nous avons droit à la suite du second cycle… de quoi vous accrocher au cas où vous auriez décidé de vous arrêter à ce premier cycle. Encore un coup de pied dans le cul !

A lire si vous n'êtes pas allergique au steampunk et si l'utilisation de manière détournée de personnages ayant réellement existé ne vous rebute pas!

(1) Terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXème siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXème siècle.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
Commenter  J’apprécie          180
Ce tome 3 conclut brillamment un premier cycle d'aventures. Mené tambour battant, sans temps mort ni occasion de respirer, on plonge en apnée dans l'action pure et dure. Les rebondissements sont nombreux, l'espoir de vaincre change sans arrêt de camp et les révélations importantes sur la véritable nature des protagonistes pleuvent.

A l'opposé de ma vision des choses dans le tome 1 – où je regrettais que les personnages historiques soient si éloignés de leur personnalité réelle – je m'amuse à présent à me demander ce que Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre vont fabriquer à partir de la matière brute des nouveaux personnages. Il faut bien avouer qu'ils ont fait fort avec H.P. Lovecraft. Je ne connais pas bien sa biographie ni son tempérament, mais c'est probablement aux antipodes de ce serial-killer recruté par le gouvernement américain comme garde du corps du président Lincoln. Le type est complètement frappé ! Je trouve que ça passe plutôt bien. De même, je trouve Mary Shelley bien mystérieuse. Ses motivations ne sont pas claires et j'aimerais bien savoir ce qui se passe dans son joli crâne.

Plus d'action, plein de révélations, mais moins d'humour. Et l'action est représentée par des dessins presque floutés pour accentuer sa célérité, et du coup souvent difficiles à comprendre au premier coup d'oeil (en tout cas pour moi). Deux éléments qui font que j'ai quand même moins apprécié ce tome que le précédent.
Commenter  J’apprécie          173
Une lutte acharnée s'engage entre les différents protagonistes à coup de mots, de citations mais aussi de stratégie.

Le décor est toujours aussi surprenant avec la mise en avant des machines et de la ville.

Les batailles sont nombreuses et souvent acharnées... bien difficile de déterminer qui aura le dernier mot ! Un choc à hauteur des egos surdimensionnés des protagonistes qui se lancent des défis où rien n'est joué d'avance...

Il met en scène l'homme contre ses créatures. Intéressant !



Commenter  J’apprécie          80
Au niveau scénario, atmosphère, rythme... il n'y a rien à dire C'est un sans faute. Rémi Guérin arrive avec brio à mener de front les aventures se déroulant à plusieurs endroits. D'une part, l'expo universelle où Black Fowl déverse des tonnes de papier, demandant à tous les spectateurs d'écrire avec leur sang. D'autre part, les égouts où baigne Verne, Conan doyle et Earhaert, rejoints par George Orwell (who else?), journaliste et écrivain.

Sur terre, Lincoln demande à son assassin (H.P. Lovecraft) d'en finir avec les témoins... Et H.P.L. ne se fait pas prier pour créer un passage d'où sort un Grand Ancien... Chassez le naturel, il revient au galop. La jouissance sur le visage de l'écrivain (peu ressemblant, cela dit) fait vraiment chaud au coeur.

Finalement, même le fait que les âges ne correspondent pas, que les visages, que les caractères des écrivains repris dans la BD ne correspondent pas à leur alter ego réels, cela finit par s'effacer derrière l'atmosphère créée par Guérin. Il arrive même, dans ce tome 3, à prendre de la distance sur Conan Doyle, qui était fortement pastiché depuis le début. L'ombre de Poe qui plane est très intéressante. Enfin... il y a sans doute mieux à faire dans un tel contexte, mais on se contentera de cela pour l'instant.

Black Fowl est capturé... mais on le retrouve en sous-sol avec Mary Shelley pour affronter Verne et ses amis, rejoints par Houdini... mais Black Fowl est également rejoint par Reverso, un papercut autonome, sosie d'Houdini (et que l'on a pu voir sans savoir qui il était dans le tour des miroirs dans le tome 2).

Le scénario va crescendo et on a plusieurs révélations successives qui montrent une excellente gestion du timing et des révélations nécessaires pour entretenir la flamme. le tome 2 était assez médiocre de ce point de vue. Avec le tome 3, on est ultra comblés. Révélations, contre-révélations, "c'est pas moi, c'est lui", etc. On découvre que Black Fowl a un plan et que tout se déroule (magré une victoire apparente de Verne) selon ses plans.

Bref, que du plaisir.

Une faute de français... page 120. C'est hyper rare. Dommage.

Et côté dessins? Eh bien, je ne change pas d'avis par rapport au tome 2. Je renvoie donc le lecteur de cette critique à mon malaise avec certains aspects et partis-pris du dessin. Les pages 119 et suivantes (pendant une trentaine de pages, au bat mot) manquent de finition par rapport aux premières planches. Mais ce sont les coooooodes, hurlent les fans de City Hall. J'entends bien. Mais il y a trop d'approximations dans les traits, dans les détails vestimentaires changeants, dans la gestion des poitrines (mais pas uniquement), les plans éloignés manquent de précision. Il y a d'ailleurs un mieux, car on note beaucoup moins de gros plans de visages dont l'expression ne correspond pas au texte. Un peu moins de lignes aussi pour marquer le mouvement, alors qu'il n'est pas supposé y en avoir.

Malgré cela, on reste dans un univers accrocheur, avec une gestion du streampunk particulièrement originale.
Commenter  J’apprécie          42
Un tome où l'intrigue est beaucoup plus entraînante que les précédents. Un basculement de l'histoire vers une complexité bienvenue prend forme et relance bien l'intérêt pour les tomes suivants.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (217) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1457 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}