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Le meilleur livre jamais lu. Celui que j'ai conseillé au plus grand nombre de personnes.
Un ami s'ennuyait dans les transports en commun, je lui ai mis le livre entre les mains et ce fut une révélation!
Beaucoup d'humilité dans ce récit. Nous décrivons l'Inde et sa cruauté, ses castes mais aussi l'entraide entre les peuples. A lire et à relire absolument.
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Inde fascinante et effroyable, envoutante et terrifiante ! Ce pays m'a toujours hypnotisée : de grandes traditions philosophiques et spirituelles y cotoient de grandes souffrances et de grandes violences...
Ce livre décrit la dégringolade dans l'échelle sociale d'une famille d'agriculteurs.
La pauvreté est choquante et ce récit a vraiment démangé ma tendance sauveuse, tout lâcher pour aller là-bas donner un coup de main, gigantesque envie d'agir . Oui mais par où commencerais-je ? Mon esprit de sauveuse se torture : je ne survivrais pas 2 semaines aux conditions de vie d'un slum, avec ma tite santé et mes soucis d insomnie, ma fragile constitution ne survivrait ni à la chaleur, ni à l'hygiène, ni aux maladies, ni aux épices masquant la nourriture avariée... Mon enthousiasme désespéré de sauveuse retombe à plat, comme un soufflé, au raz des paquerettes de mon quotidien d'occidentale surnourrie qui chiale parce que son appart n est pas assez grand ( ils seraient dans ce slum 92 à vivre sur la superficie que je partage en reine avec ma fille et mon chat, et non, non, je ne vis pas dans un palace, mais bien dans un 3 1/2 , un F2 quoi ) à raler parce que je n'arrive pas à ramasser les sous pour aller bronzer à Cuba pendant que eux pataugent dans la merde des égouts qui débordent, bouchés à cause de la pluie torrentielle des moussons...
Bref, je suis revenue de ma crise de sauveuse, ( charité bien ordonnée commence malgré tout par soi ...) mais tout cela pour dire que ce livre remet sérieusement en perspective nos tracas occidentaux, je le conseille à tous ceux qui traversent des moments de frustrations matérielles.
Pour ce qui est du style, n en attendre rien de plus que d'un article journalistique, à cela près que le ton emphatique ( la phrase " il s en souviendra toute sa vie" étant revenue à une dizaine de reprises minimum) m'a personnellement irritée, mais qu'importe, on ne lit pas ce genre de livres pour découvrir un nouveau genre littéraire, mais plutôt pour découvrir ce que des humains comme nous peuvent expérimenter sur cette planète.
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Désireux de partager la souffrance des plus démunis, un prêtre français part pour Calcutta. Les premiers jours sont difficiles…. La vie dans un bidonville n'’a rien de commun avec celle que connaît l’'occidental au grand coeur. Il lui faudra du temps pour comprendre et apprécier les coutumes de ce pays. Mais la gentillesse et le dévouement des habitants de la cité de la joie l’'aideront à s'’adapter à sa nouvelle vie.

Ce roman est tout simplement prodigieux ! L’'écriture, le style de les descriptions entraînent le lecteur dans cet univers si exotique qu'’est l’'Inde… sans jamais l’'ennuyer. Les personnages sont incarnés de façon admirable. L'’émotion qui se dégage de l’œ'oeuvre est incomparable… et surprenante. En effet, l’'auteur réussit à nous émouvoir plus souvent par les joies que par les douleurs endurées par ces héros peu ordinaires.

Dominique Lapierre met tout son talent au service des merveilles et des souffrances indiennes. Ce chef d’œ'oeuvre m’'a énormément plu et beaucoup marquée. On ne ressort pas indemne de cette lecture.
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Ce livre a eu une grande influence sur moi, quand je l'ai lu peu après sa parution en 1985. Il a contribué à m'ouvrir les yeux sur les problèmes de sous-développement, ce qui m'a conduit à adhérer à une ONG. J'en suis resté membre actif pendant des années. Je ne suis pas allé en Inde, les projets de développement que j'ai suivis étaient plutôt en Afrique, mais la petite graine plantée par D. Lapierre est toujours restée en moi.
Comme chacun le sait, l'auteur met en scène notamment un prêtre français, Paul Lambert, qui agit à l'intérieur d'un slum de Calcutta. Ses habitants sont les véritables "héros" du livre. Ils endurent leur vie misérable sans se plaindre, et même avec le sourire. Cette vision - peut-être un peu trop optimiste - a modifié profondément l'image que j'ai de ma propre existence: paradoxalement elle ne m'apporte pas souvent un sentiment de satisfaction, alors qu'elle est tellement plus facile que celle de ces Indiens du bidonville ! Mes petits malheurs personnels paraissent un peu ridicules. Inversement, je suis révolté par le sort réservé à ces laissés-pour-compte de la société.
Pour le personnage de P. Lambert, D. Lapierre s'est inspiré de deux figures de religieux qui se sont réellement investis dans le slum. Ce fait est important à mes yeux, car ce livre ne relève pas d'une simple fiction. Au contraire, il repose sur une réalité que l'auteur connait très bien, puisqu'il a créé une fondation pour aider les plus pauvres des pauvres. En ce qui concerne la forme, je dirai que D. Lapierre ne démontre pas de grandes qualités littéraires. Mais ça n'a pas une grande importance. Ce roman nous permet juste de jeter un regard sur l'humanité souffrante, et c'est précisément ce que nous voulions.
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Un missionnaire docteur français qui vit au milieu des plus pauvres plus pauvres à Calcutta, y compris ceux qui souffrent de la lèpre.

On dit que cette histoire est tirée de faits réels. Sur cette base, nul doute que ce texte est émouvant, bouleversant même. Lapierre nous livre là un message positif de joie, d'amitié et de solidarité - et ce, dans les circonstances les plus dures qui soient pour la vie humaine. L'amour seul peut triompher de la pauvreté, de la faim et de la maladie.

L'aspect qui me dérange cepandant : Lapierre semble ici glorifier la pauvreté (le renoncement à tout matérialisme pour accéder à la sagesse ?).

Sur le plan littéraire, on est plus proche du témoignage ou d'un rapport sur la pauvreté que d'un roman avec une vraie intrigue : le dramatique à chaque page, qui nous montre l'esprit humain refusant de plier sous le joug des conditions les plus dures. le message est porteur d'espérance et cynique à la fois. A lire pour se faire sa propre idée.
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Célèbre livre qui plonge le lecteur au coeur de l'Inde de la douleur, de l'injustice, de la peine, du travail ingrat pour quelques roupies, de la misère la plus totale, au milieu des ordures, des rats, mais aussi de la joie. Car tous ces exclus des richesses ont conservé leur foi en eux-mêmes, en leurs divinités, en leurs vies et avancent envers et contre tout. Parmi eux, un jeune médecin, un missionnaire, des témoins qui s'efforcent de les aider du mieux qu'ils peuvent sans les blesser davantage. Dominique Lapierre s'impose dans ce livre comme l'écrivain capable de faire ressentir à ses lecteurs une infinité d'émotions parmi lesquelles chacun prendra sa part.
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En 1992, j'ai vu le film et j'ai lu le livre. J'avais 10 ans. L'ai-je vraiment lu ? Je me rappelle l'avoir eu entre mes mains, lu quelques pages, mais suis-je allé au bout ? Je n'ai pas pu tout comprendre, il se peut que je l'aie lu avec mon regard d'enfant. J'ai sûrement saisi l'essentiel : un prêtre français, un Indien tireur de rickshaw et un médecin américain arrive dans ce quartier où règne la grande misère. le religieux veut ressentir toute sa foi, épurée des conditions matérielles. L'Indien doit nourrir sa famille après avoir dû quitter ses terres. le médecin cherche à vivre une forte expérience avant de rejoindre sa vie dorée à Miami.

Trente ans plus tard, je le relis. L'Inde a changé et moi aussi. Certains reprochent à ce livre d'être misérabiliste et d'avoir donné une mauvaise image de l'Inde. Dominique Lapierre en est conscient et avertit le lecteur.


De toute manière, est-ce la faute d'un auteur si des lecteurs extrapolent ? Un livre sur la France rurale n'aurait rien à voir avec celle des banlieues, et pourtant c'est la France. Il faut méconnaître l'Inde pour croire que l'Inde de Calcutta des années 1970 représente Calcutta en 2020 et a fortiori, le reste de l'Inde qui est un sous-continent, vaste et complexe. Je n'ai connu qu'une goutte d'eau de l'océan Indien, comme professeur dans un collège huppé, et toute une vie ne suffirait pas. Toutefois, j'ai été ravi de retrouver les méandres de l'Administration indienne « Please, sit », « Have a tea », « tomorrow ». Et La Cité de la joie prouve encore que les Indiens acceptent toutes les religions ou les sectes. le pire semble pour eux l'absence de religion.

Ce livre, loin d'avoir mal vieilli, reste un livre catholique, je veux dire par là « universel » (katholikos = universel en grec). Oui, Dominique Lapierre croit surement en Dieu. Jean-Paul II trouvait que ce livre est « une leçon d'espoir et de foi pour le monde ». L'auteur s'est inspiré de deux religieux occidentaux pour créer le personnage du prêtre. J'imagine bien que ces hommes en prêchant la bonne parole ont converti des Indiens. Il ne l'écrit pas dans le livre, au contraire, car cela rendrait le prêtre agaçant.

Le style de Dominique Lapierre se montre toujours aussi clair et précis. Un point particulier : il sait restituer des monologues, des témoignages, en les insérant dans le texte, avec juste des guillemets français « » puis des guillemets anglais « » pour un dialogue à l'intérieur.

Gandhi aurait aimé ce livre pour la tolérance, l'amour, la simplicité qu'il prône, sans être naïf. Ce qui doit énerver certains est qu'un aussi bel ouvrage soit le fruit d'un Occidental, suivant le créneau de « Les Indiens écrivent mieux sur leur propre pays ». Avec un tel raisonnement, Patrick Süskind n'aurait pas pu offrir son chef-d'oeuvre, le Parfum.

40 millions d'exemplaires vendus pour La Cité de la joie et il ne cessera jamais d'être lu.
Lien : https://benjaminaudoye.com/2..
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Prendre le stylo. Ecrire. Empathie, amour. Au milieu des mots qui se pressent, ces deux-là rayonnent. Ces deux-là sont les plus dignes qu'on trouve quand on se lance dans la tâche de décrire ce livre.
Humanité profonde d'un récit, émouvant tout autant qu'éprouvant où l'on balance entre espoir et désespoir. Ou, plus précisément, gouffre de désespoir dans lequel l'espoir est magnifié tant il est la dernière vibration de vie.
Fruit d'une enquête en immersion de plusieurs mois, cette description de la vie quotidienne des habitants d'un bidonville de Calcutta, représente d'abord, surtout à nos yeux occidentaux, la part sombre du monde, la quintessence du désespoir, la misère, les maladies, les existences exploitées, la mort omniprésente.
Et pourtant. Derrière ce désespoir est le miracle de l'espoir, cette Cité de la joie où « la vie paraissait toujours plus forte que la mort », les leçons de sourire et, face à la misère, l'arme décisive de la « solidarité à ras de terre ».
Les mots de Dominique Lapierre ne rendent pas à tous ces hommes et à toutes ces femmes leur dignité. Non, ces mots sont plutôt leur dignité révélée à nos yeux. On pourrait même dire qu'il tente juste, par ces mots, de leur rendre, même infiniment, tout ce que eux lui ont donné.
Livre du dépouillement. Livre dont l'émotion nous vide tout en nous remplissant. Devant ces êtres démunis mais jamais désunis.
Des personnages d'une humilité immense et d'une grandeur époustouflante avec ce cadeau merveilleux, dans leur immensité, de nous rester proches.
On sait trop bien qu'on n'aura jamais le 10ème du courage d'Hasari, le tireur de rickshaw décharné et la dévotion absolue aux autres de Paul Lambert, le prêtre qui a décidé de consacrer sa vie aux plus démunis.
Pourtant, au sortir de la lecture, devant une affirmation si forte, si essentielle, si évidente, du lien de la fraternité humaine, on ose quand même se reconnaître leur frère. On n'est pas si loin de se croire capable, ne serait-ce qu'un instant, même infiniment, d'un peu plus d'attention à l'autre et de sentir ainsi la vie couler en nous.
Tout ça c'est une longue chaîne depuis la nuit des temps. Des êtres de chair et de sang. Des frères et des soeurs que l'on rejoint en ce récit, qui sont là, dans toute la force de leur existence souffrante. Aussi terrible et misérable que cette existence puisse apparaître au 1er regard, Dominique Lapierre nous dit sa force infinie, sa beauté. Pour, incidemment, peut-être, nous ramener à la nôtre.
Ce soir, mon coeur est un peu plus grand. Ce soir, je veux écouter et goûter chacun des bruits de mes filles qui s'apprêtent à s'endormir. Hasari a marié sa fille Amarita, il a souri, gonflé de fierté, devant sa beauté, il a souri devant cette apothéose de sa propre vie, revanche sans prix sur les années de misère. Puis il est mort en quelques heures. le coeur et le corps ont lâché. Laissant mon coeur à moi un peu plus grand, donc. Pas aussi grand que le coeur de « Grand frère Paul », bien sûr. Mais un peu plus grand qu'avant quand même.
J'ai fermé le livre. Il restera à côté de moi cette nuit. Je ne veux pas en ouvrir un autre tout de suite.
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Je me rappelle plus en quelle année j'ai lu ce témoignage mais je sais qu'il m'a bouleversé, j'ai pensé a l'époque combien nous étions égoïstes dans nos pays ou les gens gaspille a tout va, ne sont jamais heureux si ils n'ont pas le dernier gadget à la mode.
Je ne suis pas exempt de défauts, mais quand on lit ce récit, on se pose des questions sur le sens de la vie que nous menons dans les pays riches.
je n'aurais pas le courage de faire comme ceux qui se dévoue pour les causes humanitaire mais je les admire
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J'ai vraiment adoré ce livre, Lapierre réussit à nous émouvoir davantage par les joies que par les douleurs endurées et cela correspondait totalement à l'Inde que j'avais eu la chance de découvrir, dont je suis passionnée et où j'ai eu la curieuse impression d'être chez moi.... une Inde aujourd'hui en plein changement.
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