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sur 290 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jean-Eudes de Cageot-Goujon, plus connu sous le nom de Manu Larcenet, est un artiste fini. du moins le pense-t-il... Car, dans sa tête, plus aucune idée. Plus d'envie. Plus de désir. Plus d'espoir. C'est la panne sèche. Pourtant, Jean-Eudes a connu ses heures de gloire. le "phénomène Larcenet", "Le Donald Trump du Neuvième Art", comme titraient les journaux. Prix Nobel de littérature. Légion d'honneur (qu'il refusera, estimant qu'il en méritait deux). Même un coup d'arrêt à une attaque terroriste avec son pinceau ! Y a pas à dire, Manu déchirait ! Mais ça, c'était avant ! le temps des jours heureux et de la gloire. Car, aujourd'hui, Jean-Eudes est face à une page blanche...

Le syndrome de la page blanche... Évidemment, pour un auteur de bande dessinée multi-récompensé, multi-reconnu tel que Manu Larcenet, c'est une chose inenvisageable. Et pour y pallier, il va falloir qu'il se recentre et aille chercher au plus profond de lui-même l'idée du siècle. Auto-centré, cet album dépeint avec force et créativité le syndrome de la page blanche. Torturé, l'esprit de Larcenet bouillonne et l'homme s'en inspire, non sans un certain brin de folie, pour nous offrir cet album singulier. Si certaines scènes prêtent à sourire, d'autres se révèlent plus émouvantes. Graphiquement, l'auteur use, avec intelligence, de différents styles (manga, contemporain, caricature ou encore dessins inspirés du tatouage) et d'une palette de couleurs pleines de vie.
Sûrement plus efficace que tous ces antidépresseurs...
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Tiens, un nouveau Larcenet.
Tiens, le gars brode encore sur les affres de la création et l'angoisse de la page blanche.
Thème déjà largement usité dans sa délicieuse série le Retour à la Terre.
De là à supputer qu'un léger manque d'imagination pourrait se faire sentir, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement...à tort.

Alors oui, Larcenet fait du neuf avec du vieux.
Mais il le fait de façon drolatique et originale en multipliant et les supports narratifs et le rendu graphique d'où cette pseudo mansuétude au regard du délectable moment passé à le lire.

Franquin avait des idées noires.
Larcenet a des non-idées blanches.
Deux écoles, un seul mot d'ordre, le plaisir des yeux et des zygomatiques.
Très bon moment.
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C'est ma première incursion dans l'univers de Manu Larcenet, et j'ai adoré feuilleter cette bd autobiographique. Il s'agit d'un dessinateur qui cherche l'idée pour son prochain album, le gag qui puisse faire rire les gens.

D'abord, il part sur la citation de Nietzche « il faut avoir du chaos en soi pour pouvoir mettre au monde une étoile qui danse ». Ensuite, d'autres idées. Mais comme il n'est pas sûr de son effet, il cherche quelqu'un de disponible afin de tester ses planches autour de lui : sa femme , ses enfants.

J'ai beaucoup aimé la façon dont est dessiné ce petit personnage avec son nez en forme de patate. Il est attendrissant. Très imparfait, il est bourré de défauts, mais hyper drôle. Les planches « Jean-Jacques et Bruno », sont aussi hilarantes.

Cet album très coloré baigne dans un univers psychédélique, et on passe un joyeux moment à le lire. le n° 2 m'attend bientôt.
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le syndrome de la page blanche et la dépression sont deux sujets que les auteurs de BD (concernés) aiment à traiter via le média de leur propre art.
Ici, Manu Larcenet nous entraine dans son délire (absolument mégalomaniaque) et c'est très amusant (même si on rit un peu jaune parfois). J'ai particulièrement apprécié les références historiques (le gag avec les hommes des cavernes m' a presque fait pleurer de rire) très réussis.
J'ai trouvé l'ensemble tout de même un peu trop répétitif et un chouïa lassant.
Le graphisme est sympa, très caractéristique de Larcenet, mais je trouve qu'il a perdu en profondeur et en personnalité depuis qu'il est passé au dessin numérique.
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Du Lacernet 100% pur jus, plongé en pleine dépression, frappé par le syndrome de la case blanche. Que peut bien faire notre bonhomme à part faire suer sa petite famille qui le lui rend bien, crayonner du papier comme un fou et appeler à l'aide ses grands maîtres ?
Le résultat est à la fois drôle, tendre et grinchant. Les habituels « gros nez » partagent la vedette avec des flash graphiques venus d'autre univers. Manu se lâche et s'amuse comme un fou. Et vas-y que je passe des grottes de Lascaux aux pinceaux de Vinci pour m'envoler vers d'autres galaxies. Perdu, paumé, à la recherche de son étoile qui danse.
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les plus mauvaises notes sur amazon sont accompagnés de critiques reprochant à l'auteur de se perdre dans des lieux communs très loin d'oeuvres comme Blast ou Brodeck.
Juste après cette lecture, j'attaque Brodeck et force est de constater que le talent de Larcenet excelle dans la noirceur. ça doit être sa croix.
Pourtant cette bédé n'est pas dénuée de sa dose de noirceur et elle sait pourtant être divertissante même s'il n'y a pas de comparaison tenable.
Je trouve que Larcenet prend plus de risque dans cette bédé là. Les auteurs ne racontent ils pas toujours la même histoire, la leur. J'aime cette gaieté tintée des terribles inconvénients de la maladie.
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Très bonne nouvelle série de Larcenet. On pensait à un moment qu'il laissait tomber la BD, il n'en est rien mais son approche de l'auteur en panne d'aspiration est bien menée. On rit, il y a de nombreuses approches graphiques toutes différentes les unes des autres. Bref une très bonne bd, hâte de découvrir la suite.
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Larcenet met en scène sa vie, son oeuvre, ses angoisses entre drôleries et cynisme. Syndromes dépressifs, peur de la page blanche, visites des muses, vie de famille, ego gonflé à bloc par les succès retentissants de ses bandes dessinées, l'artiste illustre dans différents tons et teintes tous les états d'âmes qu'il traverse en rendant hommage à de nombreux styles graphiques : manga, comics, underground américain, ligne claire, comic strip etc.
Une lecture à la fois jubilatoire et cruelle sur un personnage à fleur de peau entouré d'amour et de talent.
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Jean-Eudes de Cageot-Goujon, alias Manu Larcenet, star du neuvième art, à la une de tous les journaux… est en mal d'inspiration !
Dans cet album, l'auteur se livre comme jamais, avec une bonne dose d'humour, d'autodérision et d'exagération. Son double fictionnel nous expose les difficultés de la planche blanche aggravées de ses troubles bipolaires. Cela donne lieu à un exercice de style plutôt délirant sur les genres de la BD, la création artistique, et sa stabilité mentale. Entre propos noir et explosion de couleurs.
Un OVNI !
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Larcenet dans ses oeuvres, après 'retour à la campagne' où il restait du coté de l'humour, il évoquait à mi mots ses soucis existentiels, ici il nous raconte carrément l'angoisse de la page blanche et sa future rencontre avec l'idée du siecle, non seulement il doit écrire mais il faut que ce soit génial.
Et de là un certain nombre de délires visuels et autres, plutôt pas mal maitrisés.
C'est à une vraie psychanalyse qu'il se livre. L'humour est moins tendre que dans 'le retour', plus violent, mais cela fait du bien.
Bref du Larcenet qu'il soit noir ou plus léger, cela reste une belle découverte à chaque fois.
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