Le pays du nuage blanc, que de rêves et de souvenirs ..
Le port de Lyttelton ..... à quelques kilomètres de la baie d'Akaroa, le lieu colonisé au cours des années 1830 par des francais (*) ... Akaroa, mon lieu de séjour pour la découverte de Christchurch.
Souvenir ... Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungaoronukupokaiwhenuakitanatahu .... une colline située sur l'île du Nord et culminant à 305 mètres d'altitude ... seul intérêt : son nom.
Et ... l'enchaînement des souvenirs ... Westport, port la côte ouest comme l'indique son nom, une étape de notre voyage ... les autres étapes ... le lac Wakatipu ... Queenstown ... le lac Pukaki, près du mont Cook (point culminant de la Nouvelle-Zélande. Il fait partie des Alpes du Sud et culmine à 3 724 mètres d'altitude, au-dessus du glacier Tasman) ...
Qu'est ce que je cherchais dans cette saga néo-zélandaise ?
Une histoire qui racontait comment a commencé la colonisation de ce bout du monde, pas uniquement une histoire d'aventurier avec les massacres de baleines ou de phoques mais la constitution d'une société avec l'établissement de ses règles et usages issus de l'ancien monde qu'il a bien fallu adapter au nouveau et les liens tissés avec les précédents colonisateurs tenant d'une tout autre civilisation et n'ayant pas les mêmes valeurs.
Certes on trouve bien cela derrière une belle histoire mais tous les clichés sont là, le point est plus appuyé sur les détails croquignolets, plus ou moins scabreux, de l'aventure et c'est vraiment délayé.
Une histoire d'amour, des histoires d'amour contrarié par le destin.
C'est un peu comme un feuilleton langoureux dont les episodes se succèdent sans qu'il ne se passe grand chose hormis des remous dans le marais des sentiments.
Un tome 2 existe ainsi que ... je ne sais plus ... je ne suivrais pas l'aventure je m'arrêterai là, avant de m'endormir et de rêver de mes souvenirs du pays du nuage blanc !
Une petite précision pour l'auteur, le traducteur, la maison d'édition
Ex p301 "le torchon brûlait en affect à Kiward Station : chaque mois qui passait sans qu'Hélène fût enceinte aggravait la situation. "
Je rappelle que c'est Gwyn qui habite à Kiward Station et qui ne tombe pas enceinte, pour sa part Hélène habite près de Haldon et à accoucher de Ruben
J'ai un peu l'impression qu'on se fout de ma gu...
(*) "Il y a environ mille ans les Polynésiens peuplent la Nouvelle-Zélande, la vallée d'Akaroa y compris, celle-ci est donc habitée par plusieurs tribus maories.
Bien des années plus tard,
James Cook découvre, en 1770, la péninsule de Banks. Il est persuadé que la péninsule est en fait une île, erreur compréhensible lorsque l'on voit l'eau qui entoure la majeure partie de celle-ci.
En 1830, les Anglais intensifient leur présence en Nouvelle-Zélande et y développent le troc avec les populations indigènes.
Au cours des années 1830, quelques baleiniers français mènent leurs activités près de la Nouvelle-Zélande. La zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean François Langlois a donc l'idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d'éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l'huile de baleine. En août 1838 il achète une bonne partie de la Péninsule de Banks aux Maoris pour mille francs et leur donne un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession effective du territoire. le capitaine retourne donc en France et fait les démarches nécessaires pour qu'une expédition de colonisation soit envoyée sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande.
Il faut attendre 1840 pour qu'un petit groupe de français dirigé par Charles François Lavaud, revienne en Nouvelle-Zélande pour y établir une colonie. Mais les Anglais ont déjà la souveraineté de l'Ile du nord et, avec le traité de Waitangi, il leur est facile de prendre possession de l'Ile du Sud. Ce qui arrive quelques semaines avant le retour des Français.
Au lieu de la quasi totalité de la péninsule de Banks, les colons envoyés par la France ne peuvent s'implanter que dans deux villages de la Baie de Paka Ariki (future French Bay) : Akaroa et le futur Takamatua.
Ces deux implantations françaises ne tiennent pas bien longtemps en tant que telles et passent rapidement sous contrôle britannique, mais un certain nombre de Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) descendent des colons français qui y ont fait souche.
Akaroa revendique pleinement son influence française, on y trouve par exemple des noms de rues tels que "Rue Jolie" et "Rue Lavaud" mais également des petits commerces : "L'Hotel", "Ma Chérie" ou encore "La Boucherie du Village". Chaque année se tient le Festival français d'Akaroa (Akaroa FrenchFest)."