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4,06

sur 547 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec un titre pareil, le pays du nuage blanc, le lecteur (la lectrice, en général pour ce genre de littérature) tombe à coup sûr sur une romance historique. Il (elle) sent l'odeur du parfum à l'eau de rose et il (elle) ne se trompe pas.
Je m'attendais à une histoire d'amour. On pourrait comparer celle-ci aux Oiseaux se cachent pour mourir.
L'action se déroule en Nouvelle-Zélande, en plein XIXème siècle. Les ladies et les gentlemen anglais investissent les terres des Maoris, pacifistes, pour y développer l'élevage des moutons et faire fleurir leurs richesses… quelquefois à la recherche d'or, aussi, et d'un commerce fructueux.
L'auteure, Sarah Lark, s'attelle à écrire un roman de plus de 700 pages, puis un second tome, puis un troisième (tous aussi denses). L'histoire se déroulera sur plusieurs générations et chacune aura sa problématique.

Dire que j'ai été passionnée par cette première histoire n'est pas juste. Dire qu'elle m'a déplu, ce serait aussi faux. Il existe dans ce livre des aspects agréables et des points que je soulignerais comme plus négatifs, à mon goût. Mais ceci n'est que mon avis !
L'écriture de Sarah Lark est précise et recherchée. Elle n'est pas avare de descriptions. Je n'ai pas perçue de paragraphes inutiles. Son langage est plutôt soutenu sans utiliser de formulations trop pompeuses. L'auteure conte l'histoire d'une manière neutre et parfois, dévoile les sentiments apparents d'un personnage, puis d'un autre en restant centrée sur les principaux.
L'ambiance est correctement dépeinte. Les lieux sont décrits. le décor est planté avec justesse. Pour cela, le roman est une réussite. le lecteur perçoit les Alpes New-Zélandaises, la verdure, les pâturages et les moutons par milliers, dans un brouillard léger…
L'ambiance du roman vogue entre les règles anglaises, la volonté de les imposer et la sagesse et la quiétude du peuple indigène. Je pense que Sarah Lark est très bien documentée. le pacifisme des Maoris est réel. On ressort du roman avec une connaissance intelligente de ce peuple, de ses coutumes, de ses croyances et de sa langue. J'ai beaucoup aimé ce côté culturel du roman.
Les personnages principaux, deux jeunes femmes anglaises déracinées de leur terre natale, sont vivantes et bâillonnées par les convenances. Elles ont une personnalité affirmée mais n'agissent que dans le contexte social qui leur est imposé. Cela semble plausible. le roman ne véhicule pas d'incohérence, à ma connaissance.
L'histoire de ces deux femmes suit aussi une évolution cohérente. un mari, une situation au regard de celle qu'elles ont quittée, un enfant, une existence à l'image de leur caractère et leurs espérances en la vie. le lecteur suit leurs aventures avec intérêt sans être très surpris de la tournure des événements.

Alors qu'est-ce qui cloche dans cette romance, d'après moi ?
Selon moi, il manque au pays du nuage blanc, la passion et la fougue. Autant il faut deux centaines de pages environ pour connaître ces deux femmes et leur environnement, qu'il ne faut qu'un ou deux paragraphes pour décrire cet amour neuf et magique et ses conséquences, pour repartir dans des existences étriquées et entièrement guidées par le monde profondément masculin de l'époque.
Il n'y a pas de superflu dans ce roman. Tout est raconté et juste ; les moments les plus palpitants sont réduits à leur juste valeur (insignifiante) dans la narration des deux vies. Je pense que l'auteure veut garder le fil de son histoire et ne pas s'appesantir sur les émotions et les sentiments, au regard de cette société qui ne prenait jamais en compte l'humeur et les désirs des femmes et la volonté des « peuples inférieurs ».
Ce livre est comme un tableau impressionniste que le peintre aurait esquissé en plein après-midi. Celui-ci s'interdirait quelques dernières retouches parce que le soleil serait voilé et que les couleurs du soir domineraient sur celles de l'après-midi… Il voudrait poser sur sa toile ses émotions mais ce ne serait pas la réalité : il tromperait ses admirateurs en retouchant les teintes, les ombres et les éclairages. Sara Lark a réalisé avec précision un tableau de cette société coloniale anglaise en Nouvelle-Zélande. Elle ne peut être plus romantique que ce siècle ne le permettait. La passion n'existait que dans le coeur et les rêves de ses héroïnes. La réalité était tout autre. Son roman est ainsi…

En bref : J'ai lu avec avidité et intérêt ce premier tome. Je ressors de ma lecture avec une dose insuffisante de romantisme comparée au nombre de pages important de ce roman. Je ne me suis pas ennuyée mais cette histoire manque de passion, mis à part celle de la terre et de l'élevage. Sara Lark a certainement voulu être au plus près du contexte social de l'époque et du lieu.
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Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai eu du mal à me faire au style du livre où on passe d'un héros à un autre. Puis, j'ai persévéré et je ne le regrette, j'ai adoré ce livre qui nous conte l'histoire de jeunes femmes découvrant un nouveau pays : on apprend en se distrayant et j'aime ça.
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En cette fin de XIXe siècle , la vie des femmes en Angleterre est toujours assujettie au mariage , et le mariage à la richesse de la famille . Hélène fille de pasteur , orpheline et ayant charge de ses frères n'a aucune chance de passer par la case mariage , sauf à accepter un mariage dans la lointaine Nouvelle-Zélande où les femmes sont rares . Pour Gwyneira , jeune noble galloise , c'est l'attrait de la nouveauté et sa position dans la fratrie qui l'amène à accepter un mariage"gagné" au poker par le "Baron des moutons".

Les deux jeunes femmes font cette longue traversée , Hélène accompagnée par de très jeunes orphelines qu'on envoie là-bas pour servir de bonnes.

Deux classes sociales , deux rêves différents et à l'arrivée la réalité pour l'une comme pour l'autre, est-elle à la hauteur de ce qu'elles attendent...

Le premier tome d'un saga en comptant trois , il nous emporte vers une Nouvelle-Zélande pas dégrossie , encore aux mains de colons aventuriers , où tout parait possible ,de l'or aux moutons ,pour devenir riche . Les Maoris sont présents et l'on découvre des éléments de leur culture et comment les colons ont "négociés" leurs terres et leur force de travail .

Le portrait des personnages secondaires est intéressant pour étoffer la vision de cette société qui se met en place en copiant Londres et en s'en éloignant en même temps.

On se laisse prendre par une histoire bien ficelée même si elle manque un peu d'originalité et de fougue et par les paysages décrits qui donnent bien envie d'y aller ....
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Voici le premier des 3 tomes d'une saga fleuve qui a pour ambition de présenter l'histoire contemporaine de la Nouvelle Zélande depuis le 19ème siècle jusqu'à nos jours , à travers les personnages romanesques de deux jeunes femmes aventureuses qui se décident à quitter la Grande Bretagne pour aller se marier à l'autre bout du monde, puis de leurs descendants.
Dans ce premier volume de 750 pages on fait la connaissance d'Hélène Davenport gouvernante dans une riche famille londonienne qui désespère de fonder une famille sur le sol de sa patrie car elle est sans fortune et sans relations. Une petite annonce proposant à des "jeunes femmes honorables" un mariage arrangé avec d'honnêtes colons récemment installés dans ces îles du bout du monde ,lui ouvre des perspectives nouvelles et elle s'embarque sans espoir de retour en compagnie de jeunes orphelines destinées à devenir domestiques dans des familles de colons.
Pendant la traversée, elle fait la connaissance de Gwynera , la jeune aristocrate "vendue" par son père pour aller épouser le fils d'un riche éleveur de moutons. Non conformiste et éprise de liberté, elle était prête à tout pour échapper à la monotonie de la vie qui lui était promise dans sa patrie et ce voyage sans retour constituait un échappatoire bienvenu.
Bien sûr la réalité ne sera pas celle que les deux jeunes femmes escomptaient et la déception d'Hélène sera à la mesure de ses attentes.
Gwynera devra affronter bien des obstacles pour parvenir à mener la vie rustique qu'elle apprécie tant au milieu des chevaux et des chiens. Elle ne pourra certes pas compter sur son trop joli mari pour lui apporter le moindre soutien...
Il faut reconnaître que la lecture est addictive et qu'une fois ce roman commencé, on ne peut s'empêcher de tourner les pages , frémissant devant les épreuves qui attendent nos deux héroïnes.
Bien sûr, le contexte politique n'est pas particulièrement explicité et quand on ne connait rien à l'histoire de ce pays (ce qui est mon cas je l'avoue), il ne faut pas compter sur ce livre pour combler ses lacunes, car on n'y apprend peu de choses sur les conflits entre colons et maoris qui bénéficiaient de l'antériorité de l'installation et se sont fait flouer par les britanniques qui ont excellé, sous toutes les latitudes, à spolier les autochtones de leurs droits.
Les personnages sont vraiment un peu caricaturaux, les hommes étant pour la plupart présentés comme des violeurs alcooliques, misogynes de surcroît. On ne donne pas dans la dentelle et la complexité de chaque individu, pris dans son intériorité, est bien loin d'avoir été développée.
Le lecteur sait tout de suite où il va dans cette histoire où les bons sont bons, les méchants, méchants ...Cela rappelle un peu les feuilletonistes du 19ème qui savaient capter l'attention des lecteurs avec des péripéties multiples, des histoires d'amour improbables, des coïncidences tellement peu crédibles qu'elles ne peuvent que faire sourire...
Pourtant cela marche, et je dois avouer que j'ai lu ce roman rapidement avec une certaine délectation .Dire qu'il laissera dans ma mémoire une trace durable c'est vraiment moins sûr.
A réserver pour une période hivernale où les conditions climatiques sont telles qu'on ne peut pas mettre le nez dehors et que l'on ne souhaite pas se prendre la tête avec une lecture trop exigeante.
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J'ai longtemps hésité avant de me lancer dans la lecture de ce pavé, mais c'est aujourd'hui chose faite et je dois dire que j'ai bien aimé ma lecture. C'est une romance historique dans laquelle j'ai apprécié me plonger.

L'histoire se déroule en Nouvelle-Zélande au XIXe siècle. Les gentlemen anglais investissent les terres des Maoris afin d'y développer l'élevage des moutons ou rechercher de l'or. Mais certains de ces gentlemen sont à la recherche d'épouses tandis que des foyers déjà installés recherchent qu'en a eux des domestiques anglais.

Les personnages principaux sont deux jeunes femmes anglaises déracinées de leur terre natale. Elles se rendent en Nouvelle-Zélande afin de ses mariés, mais même sur ces terres sauvages les convenances sont très présentes. Hélène, une préceptrice d'un tempérament plutôt calme, espère trouver un mari respectable tandis que les petites filles qui l'accompagnent dans son voyage sont sensées trouver une place de domestique. Gwyneira, elle, est une fougueuse lady promis à l'héritier d'un magnat de la laine. Toutes deux ne connaissent pas leurs futurs maris, mais espèrent trouver le bonheur malgré tout.

Au fil du récit, on découvre également de nombreux personnages secondaires, leur vie et les liens qu'ils tissent entre eux. C'est ainsi que l'on va pouvoir découvrir ce qu'il adviendra des pupilles qui ont accompagné Hélène.

J'ai aimé découvrir la Nouvelle-Zélande encore sauvage et la culture maorie au travers de les yeux de deux femmes courageuses, avec une petite préférence pour Gwyneira. Les thèmes abordés sont très variés je ne vais pas trop vous en dire pour ne rien vous dévoiler, mais je peux toutefois citer deux thèmes évidents tels que la condition des femmes au XIXe siècle ou encore les ravage de la colonisation.

L'écriture de Sarah Lark est agréable. Il y a beaucoup de description ce qui explique la longueur du récit, mais je n'ai pas trouvé de passage inutile. Au contraire, toutes ces descriptions sont utiles pour dépeindre l'ambiance. le langage utilisé est accessible à tous bien que soutenu par moments. Quant au rythme, il est modéré voir lent, mais ce n'est pas défaut, cela permet d'intégrer toutes les descriptions contenu dans les paragraphes.

En bref, j'ai bien aimé ma lecture qui m'a fait voyager. Ce premier tome est donc prometteur. Je suis curieuse de lire la suite et ainsi découvrir l'avenir des enfants et petits-enfants d'Hélène et de Gwyneira dans les prochains tomes.
Lien : https://lesdeuxartistes.word..
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Bienvenue au Pays des kiwis!
Une jeune préceptrice, instruite mais sans fortune qui répond à une annonce matrimoniale, la dernière née d'une famille noble dont le père joue la main au black jack avec "le Baron des Moutons" ; et ce sont deux femmes qui prennent ensemble le bateau pour aller épouser un homme qu'elles ne connaissent pas.
Malheureusement, l'éleveur modeste mais cultivé imaginé par l'une se révèle être un homme alcoolique et brutal ; l'héritier du baron des moutons intrépide et fougueux fantasmé par la seconde est en fait un jeune homosexuel raffiné et délicat... Les deux femmes vont donc devoir trouver leur voie dans un Pays magnifique mais inconnu et trouver une place dans une société qui singe les us et coutumes de l'Angleterre rigide des années 1850.
L'histoire n'est pas mauvaise mais manque un peu de feu et de passion. J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux deux héroïnes sans doute un peu trop raisonnable. Toutefois la description de la Nouvelle Zélande et de ses beautés est bien rendue et vous donne envie d'aller faire un tour petit tour aux Antipodes.
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Le pays du nuage blanc, que de rêves et de souvenirs ..
Le port de Lyttelton ..... à quelques kilomètres de la baie d'Akaroa, le lieu colonisé au cours des années 1830 par des francais (*) ... Akaroa, mon lieu de séjour pour la découverte de Christchurch.
Souvenir ... Taumata­whakatangihanga­koauau­o­tamatea­turi­pukaka­piki­maungaoronuku­pokai­whenuaki­tanatahu .... une colline située sur l'île du Nord et culminant à 305 mètres d'altitude ... seul intérêt : son nom.
Et ... l'enchaînement des souvenirs ... Westport, port la côte ouest comme l'indique son nom, une étape de notre voyage ... les autres étapes ... le lac Wakatipu ... Queenstown ... le lac Pukaki, près du mont Cook (point culminant de la Nouvelle-Zélande. Il fait partie des Alpes du Sud et culmine à 3 724 mètres d'altitude, au-dessus du glacier Tasman) ...

Qu'est ce que je cherchais dans cette saga néo-zélandaise ?
Une histoire qui racontait comment a commencé la colonisation de ce bout du monde, pas uniquement une histoire d'aventurier avec les massacres de baleines ou de phoques mais la constitution d'une société avec l'établissement de ses règles et usages issus de l'ancien monde qu'il a bien fallu adapter au nouveau et les liens tissés avec les précédents colonisateurs tenant d'une tout autre civilisation et n'ayant pas les mêmes valeurs.
Certes on trouve bien cela derrière une belle histoire mais tous les clichés sont là, le point est plus appuyé sur les détails croquignolets, plus ou moins scabreux, de l'aventure et c'est vraiment délayé.
Une histoire d'amour, des histoires d'amour contrarié par le destin.
C'est un peu comme un feuilleton langoureux dont les episodes se succèdent sans qu'il ne se passe grand chose hormis des remous dans le marais des sentiments.
Un tome 2 existe ainsi que ... je ne sais plus ... je ne suivrais pas l'aventure je m'arrêterai là, avant de m'endormir et de rêver de mes souvenirs du pays du nuage blanc !

Une petite précision pour l'auteur, le traducteur, la maison d'édition
Ex p301 "le torchon brûlait en affect à Kiward Station : chaque mois qui passait sans qu'Hélène fût enceinte aggravait la situation. "
Je rappelle que c'est Gwyn qui habite à Kiward Station et qui ne tombe pas enceinte, pour sa part Hélène habite près de Haldon et à accoucher de Ruben
J'ai un peu l'impression qu'on se fout de ma gu...

(*) "Il y a environ mille ans les Polynésiens peuplent la Nouvelle-Zélande, la vallée d'Akaroa y compris, celle-ci est donc habitée par plusieurs tribus maories.
Bien des années plus tard, James Cook découvre, en 1770, la péninsule de Banks. Il est persuadé que la péninsule est en fait une île, erreur compréhensible lorsque l'on voit l'eau qui entoure la majeure partie de celle-ci.
En 1830, les Anglais intensifient leur présence en Nouvelle-Zélande et y développent le troc avec les populations indigènes.
Au cours des années 1830, quelques baleiniers français mènent leurs activités près de la Nouvelle-Zélande. La zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean François Langlois a donc l'idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d'éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l'huile de baleine. En août 1838 il achète une bonne partie de la Péninsule de Banks aux Maoris pour mille francs et leur donne un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession effective du territoire. le capitaine retourne donc en France et fait les démarches nécessaires pour qu'une expédition de colonisation soit envoyée sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande.
Il faut attendre 1840 pour qu'un petit groupe de français dirigé par Charles François Lavaud, revienne en Nouvelle-Zélande pour y établir une colonie. Mais les Anglais ont déjà la souveraineté de l'Ile du nord et, avec le traité de Waitangi, il leur est facile de prendre possession de l'Ile du Sud. Ce qui arrive quelques semaines avant le retour des Français.
Au lieu de la quasi totalité de la péninsule de Banks, les colons envoyés par la France ne peuvent s'implanter que dans deux villages de la Baie de Paka Ariki (future French Bay) : Akaroa et le futur Takamatua.
Ces deux implantations françaises ne tiennent pas bien longtemps en tant que telles et passent rapidement sous contrôle britannique, mais un certain nombre de Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) descendent des colons français qui y ont fait souche.
Akaroa revendique pleinement son influence française, on y trouve par exemple des noms de rues tels que "Rue Jolie" et "Rue Lavaud" mais également des petits commerces : "L'Hotel", "Ma Chérie" ou encore "La Boucherie du Village". Chaque année se tient le Festival français d'Akaroa (Akaroa FrenchFest)."
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Une bonne histoire dont l'idée est intéressante. Elle dévoile un pan de l'histoire que je ne connaissais pas.
Les 200 premières pages ont été très plaisantes mais j'ai ensuite eu tendance à trouver un peu le temps long, l'aspect "romance" étant trop mis en avant à mon goût. L'époque était rude pour beaucoup et les choses m'ont semblées souvent trop édulcorées.
Une lecture en mi-teinte pour moi.
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Le pays du nuage blanc est une fresque intergénérationnelle, dont le récit commence avec Hélène et Gwyneira, deux jeunes femmes qui s'expatrient en Nouvelle-Zélande pour épouser un homme qu'elles n'ont jamais vu. C'est là-bas que débute véritablement leur histoire, qui s'étalera sur plusieurs décennies.

Il s'agit d'un roman très dense, mais qui n'en est pas moins simple à lire, malgré ses quelques huit cents pages qui pourront rebuter les lecteurs les moins courageux et d'inévitables longueurs.

Il est également très riche, car on y rencontre une pléthore de personnages, de très belles descriptions qui nous transportent dans les Canterbury Plains de ce beau pays du nuage blanc et de nombreux détails ayant trait à la culture maorie, sans parler des multiples thèmes abordés.

Hélas, en raison de cette grande diversité, certains éléments sont trop peu développés. En fonction des besoins du récit, l'auteur n'hésite pas à faire disparaître des personnages, qui réapparaîtront presque par miracle cent ou deux cents pages plus tard, sans qu'ils n'aient été évoqués ou presque entre-temps. Les retrouvailles surviennent souvent au détour d'heureux hasards, et sont par conséquent difficilement crédibles.

Qui plus est, on ne s'attache pas vraiment aux protagonistes, quelles que soient leurs joies ou leurs peines. Il y a une certaine froideur, voire fadeur, dans l'écriture qui, si elle n'est pas dérangeante lors des passages descriptifs ou narratifs, maintient un écart entre eux et le lecteur. C'est d'ailleurs loin d'être le seul défaut de la plume de l'auteur, qui est le point le plus négatif de ce roman.

De toutes mes lectures, je n'ai jamais croisé un style aussi lourd que celui du Pays du nuage blanc. J'ignore s'il faut blâmer Sarah Lark pour cela ou un médiocre travail de traduction, mais les répétitions sont légion. Si, comme moi, vous manquez de patience, vous vous agacerez vite des « à vrai dire » et compagnie qui reviennent toutes les deux à trois pages. C'est vraiment regrettable, car cela gâche une grande partie du plaisir que l'on prend à lire cette oeuvre.

Vous l'aurez compris, c'est un avis mitigé que je donne sur ce livre. C'est un récit intéressant, captivant, même, mais qui aurait mérité d'être encore plus développé au lieu de laisser occasionnellement des personnages de côté, et qui souffre surtout une écriture rédhibitoire à force de répétitions.

Si vous aimez les histoires qui se déroulent à l'autre bout du globe ou encore les grandes sagas familiales, vous apprécierez sûrement le pays du nuage blanc, mais il ne peut rivaliser avec d'autres classiques du genre, comme Les oiseaux se cachent pour mourir, que je recommanderais beaucoup plus chaudement.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Bonne histoire, mais un gros manque apparait rapidemment; le ressenti des personnages est survolé, on n est pratiquement pas informé de ce que pensent les héroïnes des évènements, de ce qui leur arrive et c est très dommage car ça laisse une barrière entre elles et nous. Absence d un coté sentimental, manque de profondeur, parfois des évènements tragiques sont écrits d une manière neutre et on croirait presque sans conséquences dans la tete des personnages concernés, ou en tout cas tout cela est mis sous silence, c est ce qui m a genée dans ce livre. Sinon je trouve qu il manque aussi de description plus approfondies du pays, des endroits et des villes.
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