Le pays du nuage blanc, tome 2 : Le chant des esprits

Je tiens particulièrement à remercier Babelio et les éditions L'Archipel qui m'ont offert l'opportunité de lire cette incroyable histoire, ce magnifique roman qui, pourtant, ne me plaisait pas au départ.

Les raisons sont toutes simples et la première tombe sous le sens : je n'avais pas lu le tome précédent, à savoir, le pays du nuage blanc. Et oui, j'avais été fortement tentée par la quatrième de couverture du Chant des esprits et n'avais pas du tout remarqué qu'il y avait eu un tome consacré aux deux grands-mères mentionnées dans cette dernière. de ce fait, j'ai été énormément perdue au début, par rapport aux noms, aux liens unissant les personnages, au langage et à la culture néo-zélandaise des maoris. Néanmoins, à travers tous ces problèmes périlleux de compréhension et d'immersion, les rappels du tome précédent ont plutôt éveillé ma curiosité.

D'autant plus lorsque j'ai été emportée dans le fil du récit, ce qui a également été freiné, au début tout au moins, par rapport à certains personnages que j'ai tout bonnement trouvé antipathiques au possible. Lorsque ce sont des protagonistes caractérisés par un rôle, presque caricatural, de « méchant », il est normal de ne pas les aimer. Pourtant, j'ai eu de désagréables sentiments à l'encontre de personnages principaux, pouvant être caractérisés d'héroïne/héros. Notamment, la très chère Kura, petite princesse ingrate qui est emplie d'égoïsme et qui se montre caractérielle au possible. Comparée à sa cousine, Elaine, qui est un personnage coup de coeur (elle a complètement participé à mon adhésion au roman), Kura ne mérite pas tout ce qu'elle a. Je ne m'étendrai pas sur tous les personnages, surtout que certains disparaissent tandis que d'autres apparaissent tout au long des chapitres.

Le récit alterne entre les différentes visions des personnes qui peuplent cette quête vivante d'un avenir prometteur et de souhaits enfin réalisés. Etant donné que l'intrigue se fixe sur le souhait de Kura d'être chanteuse, l'envie d'Elaine de vivre heureuse, William et sa volonté de prospérer sans oublier les deux héroïnes du premier tome, Hélène et Gwyneira qui, outre leurs propres problèmes, souhaitent voir leurs familles accomplies. Les descriptions peuvent paraître longues, toutefois, elles sont remplacées par des instants plus vifs, voir à une action précipitée qui, comme les récits à suspens, feront battre votre coeur.
En effet, l'auteure écrit merveilleusement et, bien que le récit soit long au début, il prend des tournures inattendues, ponctuées de ces accélérations haletantes.

Les nombreux passages à plusieurs voix et les chapitres consacrés à un personnage en particulier sont une très bonne technique pour voir l'ensemble de la « toile ». J'aime les « destins croisés » représentatifs de la vie, les chemins qui se séparent pour mieux se retrouver, les relations déplorables qui s'améliorent, où un ennemi peut devenir un ami une fois l'incompréhension et les aprioris passés.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de ce genre et ce fut une très belle découverte dont je ressors complètement chamboulée. Je n'avais pas envie d'arriver à la fin alors que le début était quelque peu laborieux et j'ai maintenant prévu de lire le premier tome puis le troisième lorsqu'il sortira (c'est une trilogie !).
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Les héroïnes du tome précédent, Gwyneira et Hélène sont maintenant grand-mères. Gwyneira a élevé sa petite-fille Kura en lui passant toutes ses volontés et elle est maintenant devenue une jeune femme capricieuse avec pour seul intérêt sa carrière de chanteuse. Elaine sa cousine, est une jeune femme pétillante qui a le coup de coeur facile, alors quand elle rencontre William Martyn, elle s'éprend rapidement et s'imagine un avenir avec lui. Mais lorsque Kura et Gwyneira viennent lui rendre visite, l'extrême beauté de Kura va complètement retourner la tête de William, pour le plus grand malheur d'Elaine. Va t'elle se remettre de ce coup-bas? le rôle d'épouse va t'il suffir à Kura? Pour le savoir, il faudra le lire!

J'ai lu cet été le premier tome de cette superbe saga, le pays du nuage blanc, et malgré le pavé qu'il représente, j'ai apprécié chaque page et n'ai pas vu le temps passer. Et pour mon plus grand bonheur la suite, le chant des esprits, est sortie seulement quelques semaines après avoir terminé ma lecture. Je n'ai donc pas hésité un instant avant de me lancer dans ce roman, qui m'a permis de retrouver les 2 héroines du premier tome, et d'en découvrir de nouvelles...

Dès les premières pages, j'ai retrouvé le style de l'auteur qui nous fait voyager à l'autre bout du monde, à une époque révolue, avec tellement de facilités. J'étais ravie de retrouver les verts paturages de Canterbury Plains même si les passages dans ce secteur géographique sont de courtes durées, l'intrigue se déroulant plus particulièrement à Greymouth, une ville minière de la côte ouest de l'île. Alors que le premier tome nous faisait découvrir les grandes étendues verdoyantes parfaites pour l'élevage des moutons, qui a été une des premières activités des "colons anglais" sur l"île, et le début de la ruée vers l'or, ce tome-ci, qui se déroule une quinzaine d'années après, s'étend davantage sur le développement de l'activité minière de l'île, ses risques et les conditions de vie des mineurs. On voyage également davantage dans le pays, en suivant Kura et William qui vont, chacun pour des raisons différentes, parcourir l'île et les villes plus ou moins importantes qui la composent. On y retrouve avec plaisir des personnages du premier tome, qui ont encore toute leur fougue et leur caractère pour certains, et tous leurs vices pour d'autre...

Si Hélène et Gwyneira étaient les héroines du tome 1, celles qui sont mises en lumière ici sont Elaine et Kura, toutes les deux petites-filles de Gwyneira, l'une étant la fille de Fleurette, et l'autre celle de Paul. Elles ont toutes les deux héritées du caractère entier de leur grand-mère, mais chacune l'exprime d'une manière différente. Elaine est (au départ tout du moins) une jeune femme pétillante, pleine de vie, intelligente qui a tout pour être heureuse. Mais sa déception amoureuse avec William, et les conséquences de celle-ci, vont complètement la briser. Elle va beaucoup douter d'elle-même, se rabaisser et il lui faudra beaucoup de temps pour se reconstruire, mais son caractère fort va beaucoup y contribuer. Kura de son côté a tout pour elle: riche, d'une beauté sans pareille, elle dispose d'un grand talent pour la musique et le chant en particulier et souhaite en faire son métier, dans les meilleures salles de Londres. Mais il n'est pas aussi simple de plaire au public de sa ville natale qu'à celui de villes où personne ne la connait, et où son talent ne semble plus aussi "unique". Heureusement son amour propre sera assez important pour qu'elle reste sûre d'elle quoi qu'il arrive et qu'elle n'ait jamais à baisser la tête! Ces deux femmes sont très différentes, et très rapidement on s'attache à l'une alors que l'autre nous fait penser à une enfant capricieuse mais cela s'estompe peu à peu au fil des pages. On apprend alors à les apprécier chacune pour leurs qualités en oubliant un peu leurs défauts.

Une suite que j'ai autant appréciée que le premier tome. J'ai trouvé avec Sarah Lark, ma "Tamara Mc Kinley" de la Nouvelle Zélande!
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Voici la suite de la saga familiale « le pays du nuage blanc[ ». Nous retrouvons les personnages du premier volume, mais pour la plupart d'entre eux, ils ne joueront qu'un rôle secondaire, et certains le regretteront sans doute. L'intrigue est centrée sur les petits-enfants et plus spécifiquement deux d'entre eux : Kura (la petite-fille de Gwyneira), et Elaine (celle d'Hélène). Contrairement au premier volume qui dressait de grands portraits de la société, l'histoire est beaucoup plus centrée sur les événements que vivent les deux jeunes filles aux caractères opposés. Les détails du contexte général sont beaucoup moins présents.
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