Dans ce nouvel opus, on suit la très belle, magnifique mais égoïste Kira mais aussi la douce et très timide Elaine, sa cousine.
On se retrouve donc en Nouvelle Zélande, au XIXème siècle dans un roman historique épique où se mêle aventure, émotion, découverte d'un nouveau pays qui se développe et surtout ici découverte de la culture maori à travers la musique et la danse traditionnelle ; j'ai appris beaucoup de choses sur cet immense pays, sur son histoire, sur les liens entre les colons et les indigènes maoris.
A travers nos héros, on découvre la vie dans les grandes propriétés des colons qui élèvent des troupeaux de moutons immenses sur des milliers d'hectares , dans des zones malgré tout très isolées... et qui doivent cohabiter avec les tribus maoris qui vivent sur ces grands espaces.
On va découvrir aussi le développement des villes minières avec notamment l'exploitation des mineurs qui ont comme en Angleterre ou au Pays de Galles d'où proviennent ces travailleurs, des conditions de vie et d'hygiène déplorables.
Sinon, revenons à nos deux héroïnes : tout d'abord, Kura (métisse d'une mère maori et d'un père blanc) qui a été élevée et gâtée par sa grand-mère ne vit donc que pour la musique et rêve de devenir une grande diva au grand dam de toute la famille. Je n'ai vraiment pas aimé ce personnage trop gâtée, égoïste qui n'en fait qu'à sa tête et qui agit sans se soucier de faire du mal aux gens.
Et du mal, elle va en faire à sa cousine Elaine dont elle va voler le fiancé !
A partir de là, tout va s'enchainer pour nos héroïnes et notamment pour la pauvre Elaine qui va se marier d'un coup de tête à un homme détestable et violent !
J'ai beaucoup aimé Elaine qui va en voir de toutes les couleurs et qui devra grandir, changer, évoluer pour s'en sortir et pour découvrir peut-être enfin le véritable amour. J'ai beaucoup aimé cette fille simple qui aime les chevaux, les chiens et qui devra beaucoup à sa petite chienne fidèle Callie. Je me suis un petit peu retrouvée dans sa personnalité.
Il y a aussi des personnages secondaires intéressants avec lesquels on aborde le thème du handicap et de la volonté pour pouvoir s'en sortir.
Avec Kura, on aborde la thématique de la musique maori, thème assez intéressant puisque c'est une héroïne musicienne qui vit pour et par la musique même si les autres ne la comprennent pas ; du coup, cette passion la rend égoïste et hermétique aux autres !
J'ai donc dévoré les trois quarts de ce livre qui se lit tambour battant.
Il y a eu quand même quelques longueurs à la fin du roman qui aurait pu se passer de quelques 50aines de pages.
Pour terminer, j'ai adoré et dévoré cette lecture en 4 jours et j'ai hâte de lire la suite et fin de cette saga.
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