En sacrifice à Moloch

L'histoire se déroule en Laponie Suédoise. La substitut du procureur Rebecka Martin Martinsson est chargée d'une enquête particulière: les restes d'un vieil homme appelé Frans ont été retrouvés dans la panse d'un ours.
Par ailleurs, une sexagénaire, Soll-Britt, est retrouvée morte dans son lit, avec des traces de coups de fourches partout sur le corps.
Il s'avère que les deux victimes appartiennent à la même famille, malheureusement touchée par d'autres morts antérieures...

Soll-Britt laisse derrière elle son petit-fils de 7 ans, Marcus, qui a vécu bien trop de tragédies pour son jeune âge.

Rebecka accompagnée du policier Krister et d'autres collègues vont mener l'enquête avec l'appui de leurs compagnons à 4 pattes.

Mon avis:

J'ai bien aimé ce thriller nordique qui se lit facilement en raison de la fluidité de l'écriture.

J'ai pu lire dans certaines critiques que la multiplicité des personnages pouvait dérouter. Pour cette raison, je me suis appliquée à retenir tous les noms des personnes entrant en scène, pour ne pas perdre le fil.

J'ai beaucoup aimé le décor autour de cette histoire qui se déroule en pleine nature.
Les habitants tissent des liens étroits avec leurs chiens, qui représentent des membres à part entière du foyer.

J'ai passé un bon moment de lecture, mais il ne s'agit pas d'un coup de coeur car le scénario m'a semblé plutôt classique.

Il y a plusieurs ingrédients dans ce bouquin: fausses pistes, alternance d'une époque à l'autre, bisbille chez les enquêteurs, témoins peu coopératifs, états d'âme du personnage principal, histoires qui s'entrecoupent etc. Mais rien ne fait fouillis, on suit facilement, les points d'interrogation abondent mais trouvent peu à peu leurs solutions. le personnage de Rebecka est attachant, déterminé et fonceur, sans toutefois cette prétention de super héros intrépide qui accompagne trop souvent les enquêteurs vedettes. Les intrigues sont bien construites, le rythme irréprochable, l'écriture nerveuse. J'avais déjà lu un opus de cette série et celui-ci m'a convaincu de lire éventuellement tous les autres, C'est tout dire !

Agréable à lire, on se laisse embarquer par l'intrigue. 5ème roman mettant en scène Rebecka Martinsson, Asa Larsson, star du polar scandinave arrive à nous plonger dans cet univers sombre, glacial et pleins de surprises et découvertes macabres. Un ours féroce est abattu, on découvre dans sa panse les restes d'humains... probablement deux victimes, un père et sa fille... Chaque génération ou presque de la famille semble victime d'un meurtre ou d'un terrible accident. Quel est ce Moloch humain vengeur ? A découvrir et se laisser surprendre par ce roman...

Un polar lapon correct, avec un manque de rythme en milieu de récit, mais qui redémarre bien dans le dernier quart. Un peu prévisible aussi, certains choses sont un peu trop évidentes pour qu'on les ignore.
Entre temps on peut parfaire sa culture sami/laponne/finnoise, on trouve des descriptions d'intérieurs, des recettes traditionelles, on croise des ramasseurs d'airelles, des chasseurs d'élan et des amateurs de schnaps maison...
Une histoire parallèlle, commençant avant la première guerre mondiale, raconte l'essor de cette région grâce à ses mines de fer.
Ce roman est le cinquième d'une série avec la procureure Rebecka Martinsson en personnage principal, un peu comme Vargas avec son commmissaire Adamsberg. Mais comme chez Vargas, ce n'est pas bien grave si on n'a pas lu les précédents (c'est mon cas), on arrive à suivre quand même.
Interessant pour le côté dépaysant, mais un peu décevant pour l'intrigue.

Cinquième tome de la série suédoise sur Rebecka Martinsson : dans les environs de Kiruna, à l'extrême nord de la Suède, un ours est abattu. On retrouve dans son estomac des restes humains. Quelques semaines plus tard, une sexagénaire est retrouvée morte dans sa ferme, sauvagement massacrée à coups de fourche. Il se trouve que celle-ci était la fille de l'homme mangé par l'ours, que son fils avait été renversé par un chauffard trois ans plus tôt et qu'en prime, sa grand-mère avait également été assassinée dans les années 1920.
Rebecka Martinsson, substitut du procureur, va établir les liens au sein de cette famille. C'est sans compter l'incompétence et la jalousie de sa hiérarchie avec un procureur qui va lui mettre en permanence des bâtons dans les roues alors que l'unique descendant des victimes, un petit garçon de 10 ans, court le risque de se faire tuer à son tour.
Asa Larsson est l'une des bonnes références de la littérature noire scandinave. C'est bien écrit (et bien traduit) et l'atmosphère de la Laponie suédoise sauvage est bien restituée. Ayant lu les romans précédents, je commence à bien connaître les personnages de la série, et je m'y suis attaché. de plus, j'ai beaucoup aimé également le côté puzzle avec les allers-retour dans le passé où Elina, la grand-mère, est un personnage à part entière du roman.
Bref, un polar suédois que j'ai lu avec beaucoup de plaisir !

Moins que moyen ce polar nordique qui mélange un peu tous les genres sans devenir jamais convaincant. Deux histoires s'imbriquent, l'une bien ancienne qui remonte à 1914 et quelques années après la fin de la guerre, l'autre qui développe une enquête policière de nos jours suite à un meurtre.

Mais Asa Larsson dévoile en la commençant la fin de l'histoire de la jolie institutrice qui sera assassinée. Dommage car les liens entre les deux drames auraient sans doute permis au lecteur d'imaginer davantage plutôt que de comprendre assez vite le cheminement vers le dénouement.

Ensuite, c'est une succession de chapitres assez courts qui mêlent les deux époques, avec des conflits entre les enquêteurs sans le moindre intérêt, des amours déçues qui prendront fin inéluctablement, pour céder la place à d'autres nés sur la neige.

Quelques passages réalistes sur la vie dans une exploitation de minerai au début du XXème siècle, avec des ouvriers vivant dans la crainte du lendemain et des sanctions des patrons.

Pas de vraie plus-value avec l'ambiance nordique qui est peu exploitée malgré de rares et brèves descriptions de la nature, particulièrement des arbres.

Le titre et la belle illustration de la première de couverture n'ont vraiment rien à voir avec cette histoire plus fade que la neige épaisse qui engloutit tout en ce début d'hiver suédois.

Le tome 5 est le dernier tome de la série et je trouve le plus réussi ou du moins c'est mon préféré. L'atmosphère y est moins noire mais le suspens toujours aussi prenant. J'ai beaucoup aimé l'évolution des personnages et de leurs liens. Un sixième tome serait le bienvenu!

Après Sacrifice à Moloch, le Sang versé est le deuxième roman que je lis de cette auteure Suédoise et je dois avouer qu'il m'a moins passionné; l'auteure donnant parfois l'impression de broder.... j'ai donc préféré le tableau de la société Laponne dressé plus que l'intrigue policière assez évidente.

Un bon moment de lecture quand même !

Ce polar nordique n'est pas le meilleur que j'ai lu de cet auteur, les morts ( qui pourraient passer pour des accidents à pas trop y regarder) se succèdent à grand rythme contrairement à l'écriture.
assez bien

Un ours mangeur d'homme, une famille dont les membres meurt les uns après les autres, un enfant-chien, des étendues blanches à perte de vue… autant d'ingrédients qui excitent l'intérêt du lecteur dans ce cinquième opus des aventures criminelles de Rebecka Martinsson.
L'histoire se déroule paresseusement faisant la part belle aux protagonistes et à leurs états d'âmes. Ne dérogeant pas aux principes du polar suédois, les allers-retours entre les époques sont bien présents et sont à la limite plus captivants que l'intrigue contemporaine. L'ensemble se lit avec plaisir, on se laisse porter, tant et si bien que, je l'avoue, je me suis fait surprendre par la fin.
Un bon polar suédois.