En sacrifice à Moloch

Pour l'amoureux des chiens que je suis, le début de ce roman est du pur plaisir, tant les descriptions des comportements des deux chiennes de chasse de Patrik Mäkitalo, des deux chiens de Rebecka Martinsson (Le Morveux et Vera), des deux chiennes de Krister (Tintin et Roy) et de la chienne de Sivving (Bella) sont plus vrais que nature. Ce sont des personnages importants de cette histoire.
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Nous sommes au nord de la Suède à Kurravaara. Et un ours a été tué par Mäkitalo. En le dépeçant, les chasseurs ont trouvé dans son estomac un os humain. Deux mois après, Rebecka (la substitut du procureur) et Krister (un policier, maître chien) découvrent une voisine morte dans son lit, tuée à coups de fourche. C'est Soll-Britt, la fille de l'homme dévorée par l'ours. Son fils s'est fait renverser il y a trois ans par un chauffard. Depuis, elle avait accueilli son petit fils, Marcus, chez elle. Heureusement, Marcus est retrouvé vivant, mais traumatisé. Ça commence fort. L'inspecteur Anna-Maria Mella est en charge de l'enquête sur le meurtre de Soll-Brit, sous l'autorité du procureur von Post.
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L'émotion affleure, quand Marcus joue avec Vera, puis se prend pour un chien, et dort dans une niche. Et puis la culture surgit, quand Krister lit le Petit Prince à Marcus ou quand Elina, la grand-mère paternelle de Soll-Britt sort un par un ses livres de sa valise et les commente, alors qu'elle vient d'arriver à Kiruna comme institutrice, en 1914. Mais Elina a été assassinée, elle aussi. C'est Rebecka qui pense "qu'il n y a pas de hasard quand toute une famille est décimée". Marcus, dernier de la famille, est-il en danger? L'enquête s'annonce compliquée.
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C'est un récit ambitieux qui se développe sur plusieurs fronts : une série de meurtres dans une même famille s'étalant sur un siècle, les effets du délire psychopathique du procureur von Post, les tourments amoureux de Rebecka, une incursion dans la psychose traumatique avec Marcus, les espoirs et les déceptions d'Elina pendant la première guerre mondiale et la dure vie quotidienne à cette époque dans la Laponie suédoise. L'auteure qui dans ses remerciements exprime la difficulté qu'elle a eu à écrire ce roman s'en est en fait magnifiquement tirée. C'est un thriller qu'on ne lâche pas, un drame humain poignant, dans le passé et le présent, à la fois violent et émouvant. On termine la lecture épuisé, les yeux humides.

Bon policier dans les forêts de Laponie ! Une étrange malédiction frappe une famille , des accidents mortels les éliminent les uns après les autres. le dernier , petit garçon de sept ans est témoin et à pu se sauver. Pour oublier ce traumatisme il trouvera de l aide auprès de plusieurs chiens , seuls êtres qui lui redonnent confiance.
J ai aimé ce lien avec ces chiens , les meilleurs compagnons .

Dans ce roman, Asa Larsson met en scène pour la cinquième fois ses personnages récurrents. Rebecka Martinsson et Anna-Maria Mella vont devoir enquêter sur le meurtre d'une femme, Sol-Britt Uusilato, qui laisse seul au monde son petit-fils, Marcus. Sol-Britt avait une réputation un peu sulfureuse et une relation avérée à l'alcool.

Au fil de l'intrigue, nous découvrons que les membres de la famille de Sol-Britt ont tendance à disparaitre de manière violente : son père a été dévoré par un ours un an plus tôt, son fils est mort dans un accident d'auto trois ans plus tôt, dans un accident de la route sans tiers identifié, sa grand-mère, institutrice nouvellement nommée dans la ville nouvelle de Kiruna (1903), morte étranglée en 1915. Il ne reste que deux membres de la famille : Maja sa cousine et Marcus son petit fils.

Qui s'acharne sur cette famille ? Quel est le mobile de toutes ces disparitions violentes ? Qu'a vu Marcus pour être plongé dans un tel état où il ne se sent bien qu'avec les chiens, lui le chien perdu ?

Asa Larsson nous fait accompagner Rebecka Martisson et Anna-Maria Mela dans leur enquête tout en nous immisçant dans les doutes de leurs vies privées. Quant est il des relations de Rebecka et de Mans son ancien associé ? Que ressent-elle en présence de Krister Ericsson, maître-chien, grand brûlé, ami de Rebecka, et ses deux chiens, Tintin et Roy ? Comment Anna Maria arrive t'elle à concilier sa vie d'enquêtrice avec sa vie de couple et de mère de 5 enfants ?

Cette fois-ci, Asa Larsson fait le choix d'évoquer le passé quant à la victime du meurtre. Elle nous décrit la vie de la grand-mère de Sol-Britt, jeune institutrice arrivée au début du 20ème siècle dans la ville émergente de Kiruna. Peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place. le secret de famille émerge. Asa Larsson fait avancer ses lecteurs plus vite que les enquêtrices et comme à chaque fois, l'histoire accélérera dans la toute dernière partie.

C'est un roman policier bien mené à la structure un peu différente des autres romans de la série de l'autrice. On y retrouve cependant toujours la violence des crimes. Rebecka Martisson paye de sa personne et une nouvelle fois, se trouve cabossée (ce qui devient récurrent). le rôle des chines est important, avec une pensée attendrie pour Véra.

Pour moi, ce n'est pas le meilleur roman de la série mais je vais cependant lire le tome 6 "Le crime de nos pères" afin de voir l'évolution des personnages.

Mouais … un énieme Roma policier scandinave qui hélas ni ne renouvelle le genre ni le grandit …rien à voir avec les intrigues serrées et sociale de Mankell' ni celle humanistes des islandais ..,
Un roman un peu gnangnan : un aller retour entre une histoire d amour au temps de la 1 ère guerre mondiale dans le grand nord entre une « pauvre «  institutrice et le riche patron du coin… histoire qui finit mal, une caricature de méchant et une histoire policière avec un procureur incompétent et envieux la aussi très caricatural' je procureure mise sur la touche ( forcément c est la plus compétente et elle mène son enquête en parallèle) un gentil flic maître chien qui sauve un enfant, …. Et une résolution de l énigme sans saveur ….

J'aime plutôt bien les policiers nordiques, depuis la saga "Millenium", en passant par les Camilla Lackberg, Adler-Olsen ou encore Ragnar Jonasson (j'en oublie plein, milles excuses à elles et eux). Alors quand j'ai vu "prix du meilleur polar suédois" sur celui-ci je n'ai pas hésité. Et ... j'ai été un peu déçu. Je suis bien infoutu de vous dire pourquoi: une intrigue un peu tarabiscotée? des personnages compliqués, aux réactions parfois difficilement compréhensibles? peut-être tout simplement un "petit" ras-le-bol de ce sempiternel montage de "retours en arrière" / "action dans le présent" qu'on retrouve plutôt très fréquemment dans ce type de romans. Alors en fait celui-ci ne dépare pas la galerie, mais il n'en sort pas non plus comme l'un des purs joyaux: ceci n'est que mon humble avis.

Nouvelle auteure découverte via youtube, il y en a tellement des pays nordiques actuellement qu'il est difficile de tous les connaître. J'espère l'apprécier autant que mes dernières découvertes en la matière.

Le début est longuet, j'ai perdu le fil plus d'une fois entre les noms des protagonistes, des chiens et les histoires de tout le monde. le pire a été le passage en 1914 où je baillais allègrement… L'auteure alterne son histoire entre passé et présent mais j'ai trouvé qu'elle la noie dans beaucoup trop d'informations inutiles. Quand on retrouve le personnage en 1914, une institutrice, on a droit à un cours sur la nature, les mineurs et leur travail, les découvertes technologiques suédoises, … C'est long, lent et insipide. Je ne voyais vraiment pas l'intérêt de ces passages par rapport à l'enquête, d'autant plus qu'on sait dès le début qu'elle va mourir assassinée… le narrateur étant omniscient, nous avons également les pensées et/ou récriminations de chacun des personnages sur tous ceux qui les entourent. À part plomber un peu plus l'histoire, je ne suis pas sûre que cela aide beaucoup à faire avancer l'enquête. D'ailleurs, celle-ci est facilement au point mort… Elle semblait intéressante pourtant mais je n'accroche ni à l'histoire ni aux personnages. Les passages en 1914 n'apportent rien à l'enquête et m'ont ennuyé au plus haut point. L'institutrice est bien gentille mais c'est tout. Pour un tome 5, j'ai trouvé bizarre qu'on nous explique les particularités de chaque personnage proche de l'enquête alors qu'ils sont connus de la narratrice principale… J'avais également du mal avec les noms suédois, surtout quand ils sont notés en entier (nom + prénom) à longueur de temps, je m'y perdais encore plus.

Comme vous l'aurez compris, la bonne découverte n'a pas été au rendez-vous avec cette nouvelle auteure. L'histoire n'avance pas et semble s'emmêler les pinceaux, l'efficacité de l'alternance passé-présent n'est pas aisé pour tous et peut même être handicapant pour une enquête. Ça se laisse écouter mais je n'ai même pas réussi à aller au bout de cette lecture tant certains passages étaient longs et n'aidaient en rien. Je l'ai donc abandonné au bout de 3h d'écoute. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'ai découvert cette auteure venue du froid, connue dans le monde entier, tout à fait par hasard, le titre de son roman a attiré mon regard, car ce Dieu auquel les vikings sacrifiaient les enfants, en les jetant dans le feu, m'a toujours fortement impressionné.
Le roman commence en forêt de Laponie Suédoise, où un ours est abattu après une longue traque. Lors du dépeçage, les chasseurs découvrent les restes d'un homme dans le ventre de la bête ! L'affaire est classée comme accident de chasse.
Quelques mois plus tard, la fille de cet homme est découverte assassinée à coup de fourche, son petit fils Marcus, qui a assisté à la scène, a disparu. Rebecka, procureur, est chargée de l'enquête, face à un collègue jaloux et grincheux. Véra, chienne de Rebecka, accompagnée de Krister, maître chien, retrouvent l'enfant qui en état de choc, incapable d'expliquer le drame dont il fut témoin.
L'enquête nous fait remonter le temps, et nous constatons que les intrigues, les morts s'enchaînent de façon répétées et tragiques dans cette famille. Une malédiction semble planer sur elle. La description de la vie quotidienne au sein des mines au siècle dernier, est très détaillée, la pauvreté est grande, un seul homme distribue le travail et les différentes classes sociales sont bien définies.
Rebecka avec détermination et obstination, parviendra petit à petit, à démêler cet écheveau faisant fi aux embuches semées sur son passage, et évitant que le dernier de cette famille, périsse en sacrifice au Moloch.
Une seule difficulté pour moi, retenir les noms des différents personnages, cause : l'orthographe.
Une bonne pêche que ce livre, auteure à suivre.
Lien : http://leslecturesdedorimene..

En sacrifice à moloch de Asa Larsson
Cela faisait un bon moment que ce livre était dans ma PAL (Pile à Lire), lorsqu' attiré par la couverture sur lequel un ours brun couvert de neige montre ses crocs, j'ai décidé de me plonger pendant quelques soirs dans la lecture de ce roman enrubanné par le titre du prix du meilleur polar Suédois. Au terme d'une traque impitoyable nous dit-on en page quatre de couverture, dans les forêts de Lanio un ours féroce est abattu. La police est alors alertée pour effectuer différents prélèvements. Dans son estomac, l'on découvre dans le bol alimentaire, les restes d'un homme. L'enquête permettra d'apprendre qu'il s'agit d'un homme disparu depuis plusieurs mois Frans Usilato. Quelques mois plus tard, sa fille Sol-Britt est assassinée dans sa chambre et le médecin légiste Pohjanen, conclu qu'elle a été tuée à coups de fourche. Chargée de l'enquête l'ex-avocate fiscaliste réputée Rebecka Martinsson devenue procureure est chargée de l'enquête qui lui est très rapidement retirée du fait de l'intervention auprès du procureur général, de Carl von Post, un procureur plus attentif à mettre des bâtons dans les roues de Rebecka, et ainsi reprendre à son compte cette affaire, pour vite désigner un coupable et redorer son blason auprès des journalistes, ayant été quelques années auparavant fait passer pour un crétin en s'étant trompé de coupable dans l'affaire du meurtre de Viktor Strandgard, élucidée par Rebecka Martisson. Pour Rebecka Martinsson qui établit en un premier temps la filiation entre les deux victimes, son intuition la porte à penser que ces faits, qui à priori sont sans rapport, ont en fait un point commun. le fait que deux membres d'une même famille meurent dans des circonstances peu banales à quelques mois d'intervalles méritent, si l'on peut dire que l'on creuse un peu le sujet, n'est-ce-pas ? C'est ce que va donc faire notre procureure, qui en passant n'a absolument pas le même rôle que ceux en France, qui dirigent la police judiciaire. Celle-ci donc va découvrir que trois années auparavant, le fils de Sol-Britt avait été tué, renversé par une voiture. L'affaire ayant été classée, l'auteur de cet accident mortel n'ayant pas été retrouvé et que l'arrière-grand-mère Elina Petterson institutrice de son état avait été également assassinée après avoir été violée puis massacrée. L'auteur des faits, le superintendant Fasth, de la compagnie minière de Kiruna Hjalmar Lundbohm, ne sera pas inquiété, mais sa fin ne vous laissera indifférent, croyez-moi. Tout au long de ce roman, Asa Larsson, nous fait naviguer entre deux époques, celle de la première guerre mondiale, ou la Suède vend au plus offrant le fer qu'elle a besoin pour ses armées et donc l'Allemagne et ainsi s'enrichit considérablement et notre époque. Par petites touches au fur et à mesure des chapitres, nous pénétrons dans l'intimité des familles et des personnages vivant certes dans un paysage magnifique, les descriptions vous en donneront un avant-gout avant de vous rendre sur internet les admirer, mais combien rudes. Je ne vous dévoilerai pas l'intrigue qui s'est nouée et dont vous suivrez le déroulement pas à pas. Ce livre fait la part belle à différents personnages qui attireront votre sympathie Elina, Hjalmar Lundbohm, Krister Erickson, Marcus et de nombreux chiens dont Véra, ou de l'aversion pour Fasth Maja et le procureur von Post entre-autre. Quelle est cette étrange malédiction qui frappe cette famille, c'est ce que vous saurez en ayant lu le livre d'Asa Larsson en partant sur les traces de terribles secrets qui se révèleront bien qu'un peu alambiqués plausibles, mais attention de ne pas perdre le fil entre tous ces personnages. Comme le dit bien l'auteure, « j'ai trébuché et je suis tombée. le livre m'a échappé et je n'arrivais plus à le rattraper. Merci à vous qui m'avez aidée à le retrouver. Hjalmar Lundbohm a vraiment existé. Toute son aventure avec Elina est le fruit de mon imagination. J'invente et je raconte des histoires, c'est mon métier. Je tape sur la tête de Rebecka et je tue des chiens, dans les paysages crépusculaires et inquiétants du Grand Nord Suédois. » Si vous aussi vous voulez connaitre ce que c'est le sacrifice à Moloch, plongez-vous dans ce roman ou vous découvrirez qu'au-delà de la rudesse du climat, l'entraide, la solidarité et la générosité ne sont pas de vains mots entre les hommes et les femmes et cela fait chaud au coeur. Bien à vous.

Produit de consommation courante....
Voilà un roman policier qui n'est pour moi qu'un bon produit, habile mais fort standardisé. Certes il y a une construction habile et une intrigue intéressante, mais le livre, qui a certes constitué une lecture sympa, m'a paru bien bien conventionnel (ce n'est pas une faute de français, enfin si peut-être, mais disons que je veux insister...) sur le plan des personnages et de l'écriture. A certains moment en lisant les enquêtes de Wallander on sent que l'on a affaire non pas à une sorte de Navarro suédois mais vraiment à une vraie littérature qui a des choses à dire. Ici non, pas vraiment. Et l'on se dit que si ces enquêtes, portées par une mode scandinave indéniable, avaient pour personnages des Dupont et Martin et non des Svensson et autre Gunnarsson (je ne parle pas de Roland-Garros dans les années 1980 si vous me rejoignez en cours...), si le décor avait pour cadre la Creuse et non le Nord suédois, il n'est pas certain que l'on se battrait pour l'acheter en librairie...

Des trois tomes consacrés aux enquêtes de la procureure Rebecka Martinsson que j'ai lus, c'est celui que j'ai préféré, mais pas vraiment un coup de coeur. C'est aussi le dernier de la série.

Moloch est une divinité à qui on offre des sacrifices, en particulier d'enfants. En effet Marcus, sept ans, est au centre de morts suspectes dans sa famille. Lui aussi sera en danger...On pense d'abord à une vengeance qui touche chaque génération.

Justement deux histoires sont racontées en parallèle : au présent , l'enquête autour de l'assassinat d'une femme et au début du 20ème siècle, celui de sa grand-mère, jeune institutrice dans une ville où l'on exploite du minerai. Coïncidence ou meurtres liés?

J'ai retrouvé avec plaisir Rebecka et l'inspectrice Anna-Maria, que l'on cerne davantage. le personnage détestable de van Post, à l'ambition démesurée et aux rapports haineux, qui veut écarter Rebecka de l'enquête, m'a semblé, lui, un peu caricatural. le style est toujours aussi agréable, imagé, et les descriptions sauvages de la Laponie suédoise nous emportent dans un univers fort dépaysant. J'ai trouvé également la restitution d'une ville minière en 1914 intéressante.

Les recherches policières se révèlent assez tortueuses, peut-être pas toujours très convaincantes, cela manque un peu de punch, mais j'ai bien apprécié ce moment passé en Suède, en compagnie du personnage empathique de Rebecka, qui voit à la fin s'éclairer son chemin de vie...