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sur 298 notes
Troisième opus mettant en scène Rebecka Martisson.


Un an et demi après les aventures du roman le sang versé, Rebecka a connu un grand chamboulement dans sa vie. Hospitalisée dans un asile psychiatrique, Rebecka a démissionné de son travail bien rémunéré d'avocate fiscaliste à Stockholm afin de devenir substitut du procureur dans sa petite ville perdue au milieu de nulle part : Kiruna.

Très peu de temps après, Rebecka doit se charger d'une enquête criminelle aux connexions économiques et internationales sans pareille. En effet, le corps d'Inna Wattrang, porte-parole et amie de Mauri Kallis est retrouvée dans un petit abri au milieu d'une rivière. Les indices conduisent les deux inspecteurs (Anna-Maria Mella et Sven-Erik Stalnacke) dans un imbroglio qui auraient des ramifications insoupçonnées. Rebecka Martinsson malgré sa fragilité psychique décide de leur apporter son aide... Seulement, à trop creuser on trouve... et en trouvant, on réveille la bête....


Ce troisième roman est sans hésitation le meilleur des trois. Après deux premiers romans ayant des intrigues similaires de pasteurs assassinés, Asa Larsson nous propose ici un thriller psychologique et géopolitique des plus saisissant et des plus incroyable.🙂 L'intrigue policière permet de mettre en exergue des contrastes sociaux, économiques et mondiaux. L'auteur semble prendre un plaisir manifeste à nous donner un exemple flagrant de l'effet papillon 😈 : un simple crime dans une petite bourgade méconnue de Suède où les températures sont en dessous de - 20°C et les effets explosifs et sanglants dans un pays d'Afrique (où les températures sont souvent au-dessus de 20°C) 😃. Ce jeu de contraste est encore repris d'un point de vue social avec le personnage de Mauri Kallis, arrêté dans sa jeunesse pour un vol et devenu une des plus grandes personnalités financières de Suède (un peu à la mode IKEA) : l'auteur au travers de flash-back nous permet de découvrir l'ascension sociale de ce personnage et les effets quasi addictifs que génère ce pouvoir.
Asa Larsson aborde aussi des thèmes assez durs comme la guerre dans des pays instables d'Afrique et sur leurs causes : désir de se maintenir au pouvoir pour les leader actuel, enrichissement personnel, financement des guérillas par des groupements financiers internationaux et incapacité des autorités internationales de cesser tout cela.


L'aspect géopolitique est vraiment des plus passionnant... Seulement, l'enquête policière est malheureusement fade et vite résolue par le lecteur 😞. Comme toujours, sous forme de flash-back précédent l'assassinat, le lecteur découvre la victime et les raisons de sa mort. Les personnages de suspects potentiels sont caricaturaux par moment avec au choix, le parvenu devenu milliardaire en quête d'encore plus de puissance, l'associé incapable et drogué, l'épouse effacée ...
Asa Larsson a bien tenté d'apporter une touche "mystérieuse" à son roman via son personnage d'Ester, une jeune femme étrange et capable d'avoir des visions concernant le passé et le futur. Cela aura pour conséquence une scène d'anthologie où Ester jouera un rôle essentiel .... Mais laissera le lecteur dubitatif...


Enfin, parlons un peu du personnage récurent : Rebecka Martinsson. Tout d'abord, c'est à se demander si Asa Larsson apprécie son personnage quand on découvre les péripéties d'Horreur Boréale et le sang versé 😈. Nous avons un personnage en début de livre complètement détruite psychologiquement et borderline.
Ensuite, depuis trois romans, je suis sceptique quant à la relation entre Rebecka et Mans qui est à la limite des amours de cour d'école. Nous avons deux personnages qui sont attirés l'un par l'autre, mais aucun des deux n'ose faire le premier pas.... Quand on sait que Rebecka est une femme qui s'est faite seule et que Mans dirige un des plus grands cabinets juridiques de Suède, on est en droit de ne pas y croire...


Globalement, une intrigue policière passionnante écrite avec un style frais et vif (même si la Suède est coutumière d'un temps frais et vif). Je comprends l'engouement des lecteurs pour cet auteur et son univers atypique. le dépaysement est garanti. Par contre, l'intrigue policière en elle-même manque de fond. Pour un lecteur averti aimant comprendre et résoudre les choses au fil de sa lecture, le challenge n'est pas là.

Bon, je continue sur ma lancée ... et je vais poursuivre l'aventure avec le suivant : Tant que dure ta colère. 😊 Lire les aventures de Rebecka Larsson ont un effet climatisation incroyable avec cette chaleur. 😛

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" Tant que dure ta colère " m'avait laissé une impression mitigée, mais j'ai bien fait de persévérer car j'ai nettement préféré cette enquête antérieure de la série consacrée à Rebecka Martinsson, devenue substitut du procureur.

On y retrouve aussi la policière Anna-Maria, et ses collègues, à Kiruna, au nord de la Norvège, où l'auteure a grandi. J'avais reproché au livre cité une enquête lente et un peu ennuyeuse. Ce n'est pas le cas ici. Une femme est retrouvée morte dans un chalet isolé, c'est un meurtre et elle a été torturée.

Or, il s'agit d'un membre important d'une riche société d'exploitation minière, celle de Mauri Kallis. Fraude, délit d'initiés, actions troubles en Afrique, relations intimes de fascination, voilà quelques thèmes développés avec finesse.

J'ai beaucoup apprécié la construction narrative, qui permet la multiplication des points de vue et un zoom sur chacun des personnages, à travers des retours en arrière éclairant leur personnalité. J'ai à nouveau savouré l'écriture inspirée, ciselée, souvent poétique, de l'auteure, un plus pour ce roman policier.

La scène finale au haras est très violente, mais il ne pouvait en être autrement, dans cet univers de voyous financiers cruel et sans états d'âme ...
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Avec "La piste noire", j'arrête là ma lecture des aventures de Rebecka Martinsson. J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce troisième tome. Pourtant, par rapport au premier "Les nouveaux prophètes", dans "Le sang versé", l'auteure avait grandement amélioré son intrigue et creusé la psychologie de ses personnages. Je lui faisais donc pleinement confiance pour me transporter à nouveau dans un de ses polars venu du froid.

Mais quelle déception ! L'héroïne Rebecka est tout simplement aux abonnés absents : elle se contente de faire des recherches depuis son cabinet de substitut du procureur pour aider le duo de flics enquêteurs, tout en se lamentant sur ses peines de coeur. J'ai été partagé entre deux styles, une alternance de dialogues et de réflexions personnelles d'une simplicité affligeante (frôlant la "nunucherie") et des récits indigestes de magouilles financières ou politiques. L'auteure y a noyé quelques phrases sur le sort des enfants-soldats ou l'utilisation réelle des aides accordées aux pays africains, sans plus.
J'ai avancé à vue dans un brouillard épais et ce n'est ni les flashs divinatoires de la jeune Ester, ni le mélange permanent du passé et du présent à l'intérieur d'un même chapitre qui ont aidé à éclairer ma lanterne. Je ne suis même pas sûre d'avoir bien saisi la fin tant j'étais pressée d'échapper à l'ennui profond qui accompagnait cette lecture, lecture à laquelle je peine à donner un 4/20.
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Je viens de lire quelques critiques, avant de rédiger la mienne. Elles sont plutôt moyennes, pour être gentil. Pour ce qui me concerne, j'ai trouvé ce livre remarquable. Une intrigue solide, très solide, avec un meurtre sauvage, sans beaucoup d'indices, et une équipe d'enquêteurs à la scandinave qui se met à la tâche et qui va presque y arriver !

Entre la paire d'enquêteurs, Sven-Erik et Anna-Maria, et Rebecka, substitut du procureur, à peine remise du bouquin précédent, la collaboration se met en marche et avance avec détermination.

J'apprécie la description de la famille Kallis et de ses proches, qui mêle les côtés plutôt insolites ou extraordinaires, et les aspects assez quotidiens. La vie de famille d'Anna-Maria, mère de 4 enfants, toujours amoureuse de son mari, assidue au travail et active à la maison. Sven-Erik ne se remet pas de la disparition de son chat et essaie de se sortir de son célibat.

Bref, il faut que je continue cette série dont la qualité est incomparable avec d'autres séries nettement plus plan-plan ou carrément commerciales.
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Après l'excellent " le sang versé " , voici la deuxième enquête de Rebecka Martinsson qui , bien que comportant quelques références au précédent , peut aisément se lire seul .
Autant être honnête , j'ai moins aimé que le précédent , et ce livre m'a fait l'effet d' une valse à trois temps .

Au nord de la Suède, un pêcheur découvre un cadavre dans une cabane . C'est celui, d'Inna Wattrang , jolie jeune femme qui travaillait avec son frère et Mauri Kallis , riche homme d'affaires, parti de rien et ami de jeunesse .
Les deux inspecteurs chargés de l'enquête comprennent très vite que tout tourne autour de ce trio , vivant les uns à coté des autres , sur une immense propriété .. Mauri est un personnage au passé assez opaque , qui a recueilli sa demi-soeur , archi-douée en dessin et affublée de dons mystérieux et divinatoires .

Je parlais d'un roman à 3 temps parce que cela commence très fort .
La scène précédant la découverte du premier cadavre est une des scènes les plus originales (et exotique pour nous français ...), qui m'ait été donné de lire.
J'ai trouvé le milieu du roman, assez ennuyeux , ne maîtrisant pas assez les problèmes géo-politiques ... [ le titre " La piste noire" ne faisant pas référence aux joies des sports d'hiver mais plutôt , à la piste à suivre , afin de résoudre l'enquête qui a sa source en Afrique . ] . Cette partie est heureusement ponctuée par les visions et rêveries de la demi-soeur de Mauri.
Le rythme s'accélère un peu à la fin , pour nous éviter l'assoupissement .
Peut-être que ce roman pêche par excès de personnages ,auxquels l'auteur accorde strictement la même importance ?

La littérature policière Scandinave nous a tellement habitués à de très belles choses, qu'à force on devient exigeant ...C'est pas mal , mais pas transcendant ....
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Comme une envie de continuer avec un polar, du coup j'ai poursuivi avec ce roman qui m'a été prêté depuis un moment. Il est vrai que j'ai toujours eu un peu de la peine avec les auteurs nordiques, mais comme certains ont été de superbes découvertes, je suis partie plutôt confiante dans la lecture de ce roman. Malheureusement, j'ai très rapidement déchanté...

Pourtant il faut admettre que de nombreuses idées sont excellentes! Si cette histoire fait partie d'une série, ce tome peut être lu complètement indépendamment des précédents et notre compréhension n'est en rien entachée car les événements ne sont pas liés entre eux. Donc revenons à cette enquête. Nous voilà avec le cadavre d'une jeune femme inconnue, un cadavre qui va nous mener dans des histoires politiques, économiques et financières assez sombres. Et c'est là que pour moi, cela s'est vraiment gâté... J'ai eu énormément de peine avec ce côté de l'histoire! Il faut dire que ces éléments prennent une place énorme et donnent une impression de déjà-vu durant tout le roman...

Car oui, le lecteur comprend assez vite les dessous de table et les bases des différents contrats, donc il n'est pas vraiment nécessaire de revenir sur le sujet tout du long, surtout que cela se fait au détriment de l'enquête elle-même. Inutile de vous dire que le responsable de tout cela est facilement identifiable, pensez argent et intérêts et vous trouverez rapidement... En somme, rien de bien neuf dans cette histoire et c'est mon plus grand reproche, car si déjà le récit n'a rien d'original, il vaut mieux au moins y inclure une bonne dose d'action histoire de garder l'intérêt du lecteur, ce qui n'est pas le cas.

Au niveau des personnages, nous avons une belle brochette de personnes au passé trouble et à la psychologie défaillante. Ne vous y trompez pas, c'est bien la grande qualité de ce livre! Je trouve juste dommage que la seule personne ayant des dons intrigants ne soit finalement qu'un prétexte à amener un petit élément en plus dans le récit sans qu'elle ne prenne une réelle place dans l'intrigue. le seul problème avec tous ces personnages, c'est que leurs histoires ne s'imbriquent pas très bien et nous nous retrouvons au milieu de flashbacks et de passages du coq à l'âne pas vraiment bienheureux.

En bref, je suis passée à côté de ce roman qui présentait pourtant des éléments prometteurs. L'histoire est trop lente et ne devient passionnante que les 20 dernières pages (qui elles sont vraiment palpitantes), et pour un livre qui en fait presque 460 c'est bien maigre au final... du coup, je ne compte pas lire les autres tomes de la série, même si le style de l'auteur, lui, n'est pas déplaisant.
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Une déception après ma une première incursion à Kiruna.
Åsa Larsson dépasse les 500 pages pour une enquête reléguée au second plan par d'incessants retours en arrière. Je n'ai cure à la longue de la vie antérieure de personnages mineurs.
En outre, il y a une erreur grossière dans le décompte des jours au présent. Nous passons du dimanche 6 mars au lundi 17 mars 2005, alors que logiquement, j'aurais dû lire lundi 14 mars ou 11 jours plus tard, jeudi 17 mars ou vraisemblablement oubli d'une dizaine -1- le 6).
Les filles conductrices Rebecka et Anna-Maria s'entendent comme deux bonnes copines, la première volant la vedette à la seconde. Heureusement, Anna-Maria a une famille tandis que Rebecka languit d'une liaison rétive. La mère de quatre enfants a tout de même son heure de gloire ou de folie lors d'une scène finale délirante et sanguinolente.
Bref l'ennui au bout de l'hiver suédois, en appréciant au passage une intéressante leçon de géopolitique industrielle scélérate.

P.S. L'auteure éprouve une grande compassion pour les enfants sevrés d'affection voués, adultes, à la névrose ou à la cruauté.
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La piste noire est le troisième opus de la série Rebecka Martinsson, mais il est intéressant de noter qu'il se lit très bien sans avoir lu les deux premiers, l'enquête étant une nouvelle histoire à chaque fois.

Au nord de la Suède, une nuit de tempête, un pêcheur qui s'est réfugié dans une cabane pour se réchauffer, trouve un cadavre congelé, caché sous des couvertures.
Le lac de Torneträsk est totalement gelé... il fait moins 32 degrés et les secours mettent des heures à arriver.
Très vite, l'identité de la victime ne fait plus aucun doute : il s'agit d'une jeune femme, la belle et talentueuse Inna Wattrang. Les policiers découvrent avec horreur qu'elle a été torturée...

L'enquête se dirige aussitôt vers Mauri Kallis, un industriel connu pour qui Inna travaillait, comme d'ailleurs Diddi, son frère jumeau.
Mauri Kallis est à la tête d'une multinationale minière richissime qui a étendu son monopole jusqu'en Afrique. Mais il a vécu une enfance douloureuse car il a dû être placé très tôt en famille d'accueil, et a toujours voulu prendre sa revanche sur la société, quitte à avoir une activité financière plus que douteuse.
Les inspecteurs de la P.J. de Kiruna, Anna-Maria Mella et Sven-Erik Stalnacke, vont faire appel aux services de Rebecka Martinsson, une avocate de leur connaissance, idéale par ses connaissances psychologiques poussées, pour résoudre leur enquête. Elle vient de lâcher son ancien travail pour devenir procureur auxiliaire...
Voilà le lecteur embarqué bien malgré lui dans une intrigue complexe qui ne lui laissera pas le temps de souffler.

C'est un roman noir où le lecteur non averti risque de se perdre dans les méandres des événements.
Les éléments de l'enquête, au fur et à mesure de son avancée, alternent avec les événements passés, permettant de mieux comprendre la nature des liens entre les différents protagonistes.
Le Mal est partout et la noirceur des propos et des actes de ce trio surprenant, formé par Inna, Diddi et Mauri Kallis, pourra en choquer plus d'un.
Derrière le meurtre d'Inna Wattrang, se profile en effet des relations familiales troubles, des secrets de famille enfouis, des mensonges, de l'argent sale et des magouilles politiques, et beaucoup de faux-semblants...

L'auteur nous époustoufle avec son intrigue bien ficelée qui nous amène peu à peu jusqu'en Ouganda.
Avec beaucoup de finesse et de minutie, elle dresse un portrait psychologique précis de ses personnages. Les rebondissements de l'enquête créent un suspense quasi insoutenable...Et vous serez conquis par l'environnement de cette histoire car presque tout se passe au sein des fabuleux paysages du grand nord lapon.
L'auteur s'attache aussi à nous montrer une région sinistrée où le tourisme prend de plus en plus de place, et où les familles Sami sont souvent très pauvres, et vivent dans des conditions inhumaines.
J'ai retrouvé avec plaisir les enquêteurs déjà présents dans le roman lu précédemment. Leur vie quotidienne, leurs difficultés familiales ou personnelles sont un véritable plus et apportent beaucoup de douceur et de légèreté pour supporter les horreurs de ce livre.

Parfait pour les vrais amateurs de thriller !

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Hâte de retrouver rebecka Martinson dans d'autres aventures
3eme opus apparemment j'aime bien retrouver les personnages d'un livre à l'autre je suis vraiment ravie de commencer ce livre
l'action continue Au nord de la Suède, la Laponie. Au coeur du territoire Sami, Kiruna, c'est dans cette petite ville et ses environs qu'Asa Larsson plante les intrigues de ses romans.
Asa Larsson nous invite à découvrir un territoire en détresse, la Laponie, dont elle décrit les paysages, le mode de vie de ses habitants et leurs coutumes, quelque peu esquintés par le tourisme et les exactions d'Etat, on la sent très attachée à ses origines. ce qui me permet de me rapprocher de mon prochain voyage en laponie je suppose maintenant lecture ...
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3ème opus de la sage avec Rebecca Martinsson. Nous la retrouvons à sa sortie d'hôpital psychiatrique suite à son agression exposée dans " le sang versé". Nous retrouvons aussi des protagonistes des autres romans : le patron de Rebecca Mans, les deux policiers Anna Maria Melle et Sven Erik Stalnacke, Sivving le voisin et sa chienne Bella.

Rebecca devient adjointe du procureur et se lance à corps perdu dans la résolution d'affaires qui trainaient à la grande satisfaction des policiers même si parfois ils doivent fournir des compléments d'enquêtes à Mme le procureur et au grand dam des avocats pour qui cela va trop vite.

Anna Maria et Sven Erik sont sur la résolution d'un crime d'une femme d'affaires, ils vont solliciter l'aide de Rebecca pour la partie financière car c'était son secteur d'activités quant elle travaillait pour un cabinet d'avocats de la capitale.

Asa Larsson nous plonge dans l'univers de la spéculation et de la possession de territoires miniers dans des pays étrangers où les règles démocratiques sont parfois oubliées. Elle reprend le principe narratif de donner la parole aux différents acteurs de l'histoire. le lecteur peut ainsi assembler les pièces du puzzle. On retrouve ce même principe narratif dans les romans de Camilla Grebbe. Asa Larsson donne la parole aux différents acteurs même à ceux qui semblent très secondaires dans un premier temps.

Grâce à ce procédé, elle continue d'enrichir les traits de caractères des personnages récurrents et les fait gagner en épaisseur. On a donc à la fois l'intrigue policière mais aussi l'évolution psychologique des protagonistes.

Comme à chaque fois, il y a une accélération dans les derniers chapitres et des portes laissées ouvertes soit pour une suite éventuelle ou une interprétation à la guise du lecteur.

J'avais dû m'accrocher pour aller au bout du premier roman de la série "Aurores Boréales", commencé à entrer dans le schéma narratif et réflexif de l'auteur dans "Le sang versé". Cette fois, je suis d'avance sous le charme car j'ai compris le monde opératoire qui je l'avoue m'a conquis. Je vines donc d'entamer le 4ème opus "Tant que dure la colère" pour découvrir l'évolution des personnages et encore mieux m'imprégner de cette culture des populations du Nord de la Suède.
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