AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,54

sur 46 notes
5
1 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quel bonheur de retrouver Björn Larsson dans La sagesse de la mer : du cap de la Colère au Bout du monde!
La lecture de ses réflexions et enseignements personnels m'ont remémoré instantanément le cercle celtique, un de ses romans que j'avais beaucoup apprécié et inspiré par ses propres expériences.
Ici, Björn Larsson nous communique sa passion pour la voile, son besoin d'évasion à bord de l'un de ses voiliers fétiches, le Rustica, symbole de sa liberté.
« Pour moi, un bateau, ce n'était – et ce n'est toujours – rien de moins qu'un instrument de liberté. »

Même si je n'ai aucune notion de navigation et pas davantage le pied marin, il continue à me faire rêver … et naviguer dans les eaux de ce que l'on appelle The Celtic Fringe: l'Ecosse, l'Irlande, le pays de Galles, la Bretagne et la Galice.
Et puis il n'a de cesse de nous citer Voyages sans but de Harry Martinson, son bréviaire, son inséparable compagnon de voyages :
« C'est pourquoi ce devrait être une évidence pou tous, comme ce l'était pour Harry Martinson, que :
le droit fondamental de l'être humain doit être de voyager. »

A bord, il n'est jamais seul, Elle, sa femme est de la partie ainsi que souvent un ami proche, Torben, un féru de Beckett. Malgré tout, il regrette que trop souvent sur un bateau les amitiés nouées soient des amitiés fugitives.

Il nous transmet ainsi son goût du vagabondage maritime et même si je n'ai aucun rafiot il a su me faire partager  son envie perpétuelle de larguer les amarres à travers une philosophie de vie.
« Au fond, ce livre reflète donc sans doute une tentative parmi beaucoup d'autres de vivre en se débarrassant des problèmes de la vie. Elle repose sur un voilier du nom de Rustica et sur l'amour des Celtes ainsi que des eaux et des terres celtiques. Bien entendu, il est loin d'être évident que ce mode de vie puisse convenir à tous. Mais, ci cela peut donner à certains le désir de faire l'essai d'autres voies, ce ne sera pour me déplaire. Si cela peut donner à certains le désir de prendre des libertés avec la vie, ce ne sera pas pour me déplaire. Et si, en plus, cela peut en inciter à découvrir Harry Martinson, je serais comblé. »

Un moment agréable en très bonne compagnie.
A découvrir après la lecture du Cercle celtique pour mieux l'apprécier.

Je n'ai pas évoqué volontairement toutes les ficelles pratiques et anecdotes techniques qui raviront les navigateurs débutants comme confirmés.
Commenter  J’apprécie          691
Le titre « la sagesse de la mer », (plutôt un sur-titre rajouté pour l'édition française, car le titre suédois original se réfère aux deux destinations citées comme développement sur la couverture,« du cap de la colère au Bout du monde »), me surprend.
Je ne crois pas que l'on puisse qualifier la mer de sage. La mer fait ce qu'elle veut, quand elle veut et comme elle veut !
Tout comme l'auteur … « M. Larsson ne veut pas que d'autres décident de ce que M. Larsson veut faire ! ».
Par contre je pense que la mer nous apprend l'humilité qui est peut être une forme de la sagesse.
Il faut apprendre à être sage devant l'océan sous peine d'incident ou d'accident.
De longues réflexions issues d'une vie d'errance revendiquée sur la notion de liberté, de choix de vie et de philosophie de vie.
J'ai pris plaisir à cette lecture dépaysante même si je ne partage pas son goût pour l'aventure maritime !
Björn Larsson a besoin de la mer pour se sentir à l'abri de la société chronophage et parfois destructrice dans ses exigences sociales et économiques …
D'autres choisiront de s'exiler dans un territoire reculé et de dépasser eux aussi ce que l'on nomme communément le « confort moderne » …
À chacun son paradis.
Commenter  J’apprécie          80
Ce livre n'est ni un roman, ni un récit d'aventures en mer, plutôt une réflexion de l'auteur du "Cercle celtique" sur son attachement à la mer et son besoin de liberté.

Pendant plusieurs années, Larsson a choisi de vivre sur un voilier, sans avoir de domicile à terre, et de naviguer le plus possible. Dans la mer du Nord surtout, et autour de l'Irlande, de l'Ecosse, au milieu des Hébrides, et vers la Bretagne.

Ce qu'il cherche dans ce choix de vie : la liberté. La liberté, selon lui, c'est avoir assez d'argent pour vivre pendant un, deux ou trois ans, et aller où l'on veut, quand on veut. Et même s'il faut reprendre une vie professionnelle pendant quelque temps (il est maître de conférence et écrivain), c'est dans le but de repartir, encore et toujours.

Beaucoup en rêvent, Björn Larsson nous le fait partager avec beaucoup d'émotion dans cet éloge du vagabondage en mer.
Commenter  J’apprécie          50
En ces temps de Vendée Globe (…et des réactions hostiles que cette compétition entraîne…), je suis tombé sur les 250 pages éditées en livre de poche d'un livre de Björn Larsson, la sagesse de la mer.

Si vous avez lu le Cercle Celtique (chroniqué dans urbanbike comme son autre policier, La véritable histoire d'Inga Andersson), c'est chouette de découvrir que les descriptions des épisodes de mer de cette histoire haletante n'ont rien du hasard…! L'auteur a vécu près de 7 ans sur un petit bateau, un qui voyage pour de bon dans l'atlantique nord. Rien à voir avec ces unités splendides que l'on peut découvrir dans certains ports, amarrés à l'année, ceux que je nomme des yachts apéritifs…

Gamin, avoir un bateau était un rêve. La possibilité de pouvoir lever l'ancre à tout moment avec sa maison flottante, hisser les voiles et quitter la compagnie des fâcheux, retrouver un certain sens du mot liberté. Bon, ma vie m'a conduit vers d'autres choix que ceux de Larsson mais je retrouve dans ce texte bien des sentiments qui étaient les miens. Un univers flottant mais limité en volume, dans lequel tout objet embarqué l'est à l'issue d'une réelle réflexion, la place étant chèrement comptée. du coup, pas de superflu, que des choses essentielles et utiles. Même si désormais avoir un téléphone mobile est à la portée de tout marin.

Suite ici :
Lien : http://www.urbanbike.com/ind..
Commenter  J’apprécie          50
une jolie surprise dans laquelle j'ai sauté à pieds joints. Une ode à la liberté à travers la vie en mer, un éloge de la vie nomade, du vagabondage et de la vie sans entraves. On suit ses pérégrinations sur mer sans faire nécessairement le tour du globe. On découvre aussi un auteur suédois qui a priori n'est pas encore traduit, dont els citations sont semées par l'auteur tout u long de l'ouvrage.
Il donne envie d partir, de voyager et et d'apprécier une vie faite de légèreté. Un appel au large sans être péremptoire ou comminatoire, à chacun de trouver son chemin.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (108) Voir plus



Quiz Voir plus

A l'abordage : la mer et la littérature

Qui est l'auteur du célèbre roman "Le vieil homme et la mer" ?

William Faulkner
John Irving
Ernest Hemingway
John Steinbeck

10 questions
504 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , mer , océansCréer un quiz sur ce livre

{* *}