Les crimes de nos pères

J'aime beaucoup Rebecka Martinsson, cette procureure adjointe qui agit un peu en dehors des procédures et qui n'a pas eu une vie facile. Dès le départ, on sait que c'est le dernier opus de cette série : Anna Maria Mella, policière, n'apparaît pas trop, (ce qui me parait dommage), Sven-Erik est en retraite. du coup, cela perd un peu de son charme. Sinon, bon polar, bon moment de lecture avec des moments d'humour.
Le seul bémol est qu'il faut se remémorer les différents personnages qui apparaissaient dans les précédents livres.

J'ai commencé à lire des thrillers nordiques avec Camillia Lackberg et j'ai adoré.
J'ai entamé la lecture "des crimes de nos pères" essentiellement en raison du bandeau vendeur.
Je n'ai pas été déçue, des les premières pages j'ai été happée dans cette histoire.

Je n'ai pas lu les 5 premiers livres de la saga du Rebecka Martinsson mais je ne me suis pas sentie perdue. Les personnages sont à la fois attachants et intriguant.
L'histoire des meurtres est complexe et introduit de nombreux seconds personnages. Peut-être un peu trop et trop de méandres dans cette affaire.
J'ai cependant envie de lire les autres livres de cette saga.

C'est le sixième tome, et apparemment, le dernier de la série Rebecka Martinsson, procureure adjointe dans la ville minière Lapone de Kiruna. Mais cela ne pose aucun problème si nous n'avons pas lu les précédents.
J'ai trouvé plus difficile d'écouter Larsson que de la lire. Est ce le fait des noms à consonance scandinave qui sont plus compliqués à mémoriser à l'écoute qu'à la lecture ? Bref, j'ai eu beaucoup de mal à intégrer les divers personnages et à comprendre qui est qui. Comme toujours, lorsque le texte est lu et non interprété, il manque le petit plus qui rend cette écoute attractive. Même si Odile Cohen a, par moment, donner le ton, fait l'effort de changer son intonation suivant le personnage, c'est long.
Écouter un CD demande une plus grande concentration que de lire. Par moment je me suis retrouvée perdue car je n'avais pas compris que nous faisions un bon en arrière. Mais, une fois le rythme pris et bercé par le timbre de voix agréable et la diction parfaite de la lectrice, j'ai suivi jusqu'au bout. Je trouve plus agréable une lecture faite par un homme. Celui ci à plus de facilité à moduler sa voix et à l'associer à un personnage sur la durée de la lecture.
L'intrigue est complexe mais néanmoins intéressante pour maintenir notre curiosité. Comme le souligne la quatrième de couverture, nous sommes au coeur de paysages impressionnants. Les descriptions et les détails sont abondants, ce qui peut parfois ralentir le rythme de l'histoire. de ce fait, cette lecture peut être considérée comme lente par moments et ennuyeuse. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'enquête parce que nous sommes dans la tête de chaque protagoniste, sa vie, ses réflexions, ses états d'âmes. L'enquête piétine et moi aussi. Comme dans tout polar scandinave qui se respecte, de nombreux thèmes sont abordés et cela peut être un peu cafouilleux et superficiel. Mais bon, on s'accroche et on découvre l'envers du décor de la Suède.
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