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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un psychanalyste qui reçoit en consultation une jeune femme mystérieuse, qui l'amène à se remettre en question… Cela me disait quelque chose sans que je n'arrive à mettre le doigt dessus. Et puis j'ai trouvé : il y a le même motif dans "La Patience des Traces", de Jeanne Bénameur.
La ressemblance entre les deux romans s'arrêtent là : les intrigues prennent des chemins très différents, les deux auteurs ont des styles et des sensibilités très différents, que j'aime beaucoup, tous les deux.

Dangereusement Douce se constitue de la trame principale (le Dr Faber qui reçoit en consultation Nathalia) entrecoupée des textes qu'écrit sa patiente en guise d'exercices pour surmonter le traumatisme qui lui a fait perdre le goût de la photographie. le psychanalyste s'interroge sur ces textes : racontent-ils la réalité ? que révèlent-ils révèlent de sa patiente ?
Et comme le Dr Faber, nous nous interrogeons tout au long du roman pour essayer de trouver des liens entre les récits, pour trouver l'indice qui prouverait que ce sont des fictions ou non, pour comprendre la relation parfois ambiguë entre le médecin et sa patiente...

D'un autre côté, la construction particulière du roman ne laisse pas tant de place à l'intrigue principale et j'ai eu l'impression de ne pas si bien connaître les deux personnages au coeur du récit. Et ce sentiment est encore renforcé par le dénouement étonnant (ou peut-être pas tant que cela après tout).

J'ai ainsi passé un bon moment avec Dangereusement Douce qui nous donne à découvrir deux personnages tout en nuances tout en entretenant un suspense subtile jusqu'aux dernières pages
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Psychanalyste, le docteur Faber donne des clés à ses patients pour ouvrir des portes. Avec Nathalia, photographe ne voulant plus photographier, il va tenter un nouvel exercice, lui faire écrire ce qu'elle voit dans l'immeuble en face de chez elle, étage par étage.

Histoires vraies ou imaginaires?
Au docteur Faber de le découvrir…

RDC
Elle s'appelle Marie-Edwige de la Tourrière mais se fait appeler Alice Larjac. Elle voulait devenir actrice mais en panne de succès, elle a changé de vie, fait des vidéos sur YouTube, des vidéos de développement personnel.
Nathalia ne sait pas si elle peut rester photographe.

1er étage.
Il s'appelle Alban, a toujours été gros, est dessinateur humoriste et rêve de séduire Vanessa, une ancienne camarade de classe toujours aussi belle et séduisante. Alors il va décider « d'arrêter d'être gros ».
Nathalia a eu des problème de poids petite fille.

2ème étage.
Il s'appelle Vincent Véga, écrit des chansons, a une chatte, Belphégor et préfère vivre avec cette dernière qu'avec sa femme et son fils.
Qu'est qui relie Nathalia avec le fait que la femme de Vincent lui demande de piquer le félin?

3ème étage.
Il s'appelle Marc Latour, il a fait sa carrière dans la finance internationale avant de choisir une « new life » après une expérience de mort imminente au travail.

4ème étage.
Personne. La vieille dale est morte il y a 5 ans sans laisser de testament.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là! le final est particulièrement inattendu!
Toujours avec un style bien à lui Antoine Laurain nous emporte dans une histoire mêlant suspens, psychologie… et nous accompagnons des personnages devenant de plus en plus complexes au fil des pages.

Malgré quelques longueurs, un livre agréable à lire.
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Nathalia aime la photographie. C'est sa passion, son oxygène et son métier. Mais depuis qu'elle a photographié un meurtre chez l'un de ses voisins et que ce dernier s'est figé aussi bien dans sa pellicule que dans son esprit elle n'y arrive plus. Persuadée d'avoir perdu tout talent, elle décide de prendre rendez-vous avec le docteur Faber, psychanalyste, qui lui propose un exercice inédit pour sortir de ce blocage artistique. Chaque semaine elle devra rédiger une histoire, celle de l'un de ses voisins. Etage par étage, il va ainsi découvrir la vie de personnes qu'il ne connaît pas, tout en tentant de comprendre ce qui s'est passé et comment Nathalia s'est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Mais alors qu'il pend connaissance de ces tranches de vies inconnues il se demande si sa patiente, qu'il trouve très étrange, ne serait pas en train de la mener en bateau. S'agit-il de vraies histoires ou sont-elles sorties de son imagination ?



Si vous voulez le savoir il faudra lire le roman haha ! En plus ça tombe bien il est court, il ne vous faudra donc pas longtemps pour avoir la réponse. J'ai adoré retrouver la plume de l'auteur, toujours aussi singulière et au style inimitable. J'ai trouvé l'exercice proposé par le docteur Faber très original car on découvre au passage des minis histoires sur chacun des voisins de Nathalia. Vraies ou fausses c'est toute la question, mais en tout cas cela amène une touche de suspens supplémentaire car on sait qu'à un moment donné une histoire va en rejoindre une autre et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on comprenne comment elle est mêlée à tout ça et si elle ment. L'ambiance petits meurtres entre voisins est très "sympa" et qui n'a jamais rêvé de savoir ce qui se cache dans l'appartement de celui ou celle qui partage son palier ?? Il y a ce côté curiosité qui est très agréable et je me suis mise à élaborer différentes hypothèses sur le pourquoi du comment dans ma tête. Tout ça pour au final me faire avoir en beauté par une fin inattendue ! Je vous conseille de bien ouvrir l'oeil quand vous le lirez car la vérité n'est pas forcément celle à laquelle on pense 🤣
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Dans son cabinet, un psychanalyste du nom de Faber reçoit régulièrement une patiente, Nathalia, a laquelle il a attribué le qualificatif de « dangereusement douce ». Nathalia a perdu le goût de son métier de photographe après avoir photographié d'un meurtre. Plongée dans une forme de dépression mélancolique, la jeune femme passe ses journées à observer les personnes vivant dans l'immeuble en face de chez elle. Faber, intrigué par cette histoire inhabituelle, demande à la jeune femme de coucher sur le papier la vie des occupants de l'immeuble. Nathalia est douée, étage après étage, séance après séance, elle embarque son psychanalyste dans des récits qui pourraient être des récits de vie imaginaires. S'enchaînent plusieurs histoires et portraits, celui d'une coach personnelle, d'un illustrateur, d'un compositeur de chanson, d'un hypnotiseur. Au fur et à mesure, la psychanalyse avance, des liens entre les personnages sont tissés, des questionnements surgissent, des vérités apparaissent et la relation soignant-soigné prend une nouvelle tournure, voire s'inverse, jusqu'au rebondissement final.
Un suspense psychologique qui évoque dès la couverture du roman, le film « Fenêtre sur cour » d'Alfred Hitchcock. Un roman réussi avec une intrigue habillement construite. Comme pour un « travail analytique de haute voltige », Antoine Laurain nous invite à nous plonger dans son histoire, assis dans un confortable divan. Alors laissez vous porter et, à la fin, n'oubliez pas de pardonner comme vous y invite l'épigraphe.
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