Bon, je crois que
Camilla Läckberg , ce n'est finalement pas trop pour moi. J'ai commencé ma découverte de l'auteure tardivement avec "
La cage dorée" que j'avais bien aimé. Toutefois, selon les critiques, la reine du polar n'était pas à son apogée avec cette nouvelle série. Alors pour me faire une idée, j'ai tenté "La princesse de glace" qui m'aura laissé...de glace.
Toutefois, je récidive quand même avec "
Femmes sans merci", obstinée que je suis parfois ! Mais là, franchement, je ne suis pas sûre de continuer l'aventure.
La facilité, voilà ce que je "reproche" à l'auteure. 3 femmes malmenées, humiliées, bafouées, maltraitées par leur conjoint décident de prendre leur destin en main et de se débarrasser de ces parasites. Les hommes décrits par l'auteure sont de la pire espèce et c'est vrai qu'on ne va pas verser une larme pour eux. Mais voilà tout cela manque parfois cruellement de nuances voire de subtilité pour moi.
Le sujet est grave, complexe. Or, l'auteure ne le présente que sous un prisme. L'emprise psychologique des victimes est quasiment ignorée, réduite à la question financière, qui, si elle a son importance, ne se réduit pas seulement à ça dans ce genre de situations. Quant aux hommes, le trait est tellement poussé qu'il confine parfois à la caricature, enlevant à mon sens, la crédibilité nécessaire pour construire une réelle intrigue.
Passons à présent au manque de lien dans ce court roman. Comment ces trois femmes rentrent en contact ? Je cherche encore...D'autant plus qu'une d'entre elle a quelques problèmes de connexion, son mari ne lui laissant pas accès à internet...Mais j'ai peut-être raté quelque chose tant j'ai eu l'impression que tout à coup tout s'accélérait...De victimes à tueuses, il n'y a qu'un pas que l'auteure fait franchir à ses personnages en quelques pages seulement. Cela me paraît un peu rapide cependant.
La fin ne m'aura pas plus conquise. Une sorte de happy end, arrosée de bons sentiments et le tour est joué ou la boucle est bouclée...Bref, un lieu commun sans doute.
J'aime ressentir de l'émotion dans mes lectures. Peu importe la forme qu'elle prend. Là, mis à part le dégoût pour ces hommes, je n'aurai rien ressenti d'autre et c'est bien dommage car je pense que le sujet aurait mérité d'être traité avec plus d'égard tant le message est important.