La faiseuse d'anges

Nous retrouvons Patrick le policier et Erika son épouse et écrivain, qui enquêtent sur la disparition d'une famille entière sauf la petite dernière sur une ile il y a 40 ans. Tout démarre par le retour d'Ebba la petite fille devenue femme qui revient dans sa maison d'enfance et qui à peine arrivée subit l'incendie de sa maison heureusement arrêté à temps. En parallèle nous suivons la vie de la fille d'une faiseuse d'anges début 1900. le style de cet écrivain me plait beaucoup, j'aime la description de ses personnages, l'alternance entre 2 histoires qui se relient à la fin.

Je suis une fidèle et je n'ai pas été déçue.
Ça se lit très bien, l'histoire est originale et bien menée.
Malheureusement au fil des épisodes je commence à me lasser de ce mécanisme, trop répétitif, où tout finit bien mais où trop de gens perdent de jeunes enfants !
Il aurait fallu développer les raisons qui poussaient cette famille à éliminer les bébé leur étant confiés. Ça sonne presque comme une erreur judiciaire tant ce n'est pas expliqué.
Et puis cet enchaînement de vies dévastées !!!!
Malgré tout je ne boude pas mon plaisir et les décors sont toujours aussi beaux à imaginer.

J'ai lu ce roman parce que je lis toujours avec plaisir les petits romans de Camilla Läckberg. Je me suis cependant mis à la place d'un lecteur qui découvrirait l'auteur avec cette oeuvre et cela me laisse perplexe : beaucoup de noms à assimiler durant la première partie de l'histoire, un va-et-vient entre passé et présent ( une constante intéressante !), des personnages principaux qui deviennent bien vite des personnages secondaires ou qui disparaissent du fil , et pas beaucoup d'évolution dans la vie de nos personnages récurrents. Bref, bien mais peut mieux faire...

Il n'y a plus véritablement de surprise lorsque l'on ouvre un livre de Camilla Läckberg, on retrouve les mêmes personnages et leurs travers. Les défauts des uns et des autres ne s'améliorent pas et Erica finit vraiment pas nous agacer mais sans doute pas assez puisque l'on continue à lire les tomes les uns après les autres.
On retrouve une fois encore deux histoires en parallèle mêlant des époques différentes. Ce procédé est efficace et alimente notre curiosité. La faiseuse d'anges est donc construit sur le même modèle que les tomes précédents mais cela n'est pas dérangeant, au contraire. Même si il y a une certaine satisfaction à retrouver toute la petite équipe de Fjallbaka , on commence malgré tout à se lasser d'Erika qui est la caricature de la femme qui se mêle de tout et qui fait des gaffes.

Ebba revient avec son mari habiter la maison où elle vivait avec sa famille jusqu'à ce que celle si disparaisse sans laisser de trace alors qu'elle marchait à peine. Très peu de temps après leur arrivée, un incendie s'y déclare et Patrick et ses coéquipiers doivent enquêter. Entre flashback sur l'histoire familiale compliquée d'Ebba et le quotidien des enquêteurs, Camilla Lackberg dévoile peu à peu une intrigue bien ficelée avec un dénouement surprenant.

Toujours la même trame que dans les précédents livres mais cette fois j'avoue avoir été surprise à la fin je ne m'y attendais pas.... ça fait plaisir !
Je trouve ce livre plutôt réussi mais à conseiller aux fans de l'auteure uniquement.

Même si sa recette est toujours la même, on n'est pas déçu avec Camilla Läckberge:
- l'intrigue se passe à Fjällbacka, plus précisément sur l'ile de Valö, lieu d'une ancienne pension pour fils de familles riches en manque de discipline
- l'enquête oblige à des retours dans le temps, assez lointains ici, car on remonte à trois générations avant Ebba, seule rescapée à 1 an de la disparition de sa famille, revient avec son mari sur les lieux pour réaménager la maison. Sa mère, Inez, était déjà victime de son père, homme froid, et de ses beaux-enfants méprisants. La mère d'Inez, Laura, l'a poussée à épouser cet homme beaucoup plus âgé qu'elle. Laura avait été elle-même maltraitée par une mère alcoolique et à moitié folle, Dagmar. Et Dagmar elle-même s'est retrouvé seule quand sa mère a été arrêtée pour le meurtre de bébés. de DAgamr, faiseuse d'anges, à Ebba, qui fabrique des colliers représentanta des anges après le décès accidentel de son fils, il y a une lignée de femmes victimes et la folie n'est jamais très loin...
- il y a aussi un secret autour de la disparition de toute une famille et plusieurs hommes haut placés, jadis pensionnaires à Valö, sont concernés
- du côté des enquêteurs, on retrouve Erica, écrivaine, son mari Patrick, policier, et toute l'équipe, dont un membre sera impliqué personnellement dans l'enquête. On retrouve aussi la soeur d'Erica, Anna. Les personnages évoluent entre chaque roman: Erica a des jumeaux en plus de sa fille, sa soeur se remet d'un grave accident...
c'est bien rodé, avec un bon suspense, des personnages forts.

Je commence à me lasser un peu des Camilla Läckberg, même si j'ai encore une fois passé un moment agréable avec ce livre.

Dans "La faiseuse d'anges", on revient sur une ancienne enquête à laquelle avait participé Gösta. En 1974, la famille qui habitait l'île de Valö s'est volatilisée en plein repas de Pâques. Il n'y a que la plus jeune membre de la famille qui a été retrouvée dans la maison, Ebba n'était alors qu'un bébé. L'affaire n'a jamais pu être résolue. Aujourd'hui, Ebba est une adulte ayant vécu récemment une dure épreuve. Avec son mari, elle décide de revenir habiter sa maison d'enfance à Valö pour prendre un nouveau départ. Tous les deux entament donc une série de travaux de rénovation. Malheureusement, il semblerait qu'ils ne soient pas en sécurité sur cette île...

Encore une fois, ce sont les mêmes thèmes qui reviennent : extrême-droite, nazisme, adoption,... Mais l'intrigue reste prenante, la fin est particulièrement riche en évènements, Patrik et ses collègues ne savent même plus où donner de la tête !

L'intrigue vaut donc le coup et ravira les fans de Läckberg, car cette fois-ci impossible de deviner à l'avance le dénouement !

J'ai appris à laisser passer du temps entre mes lectures de Camilla Lackberg, parce que je sais pertinemment que les petites choses qui m'irritent m'irriteront encore plus une fois le livre terminé. Mais bon, quand le dernier Lackberg n'en fini plus de finir de me faire de l'oeil sur les rayons de ma bibliothèque municipale, je me dis.... aller ! Tu sais bien que tu vas le lire de toute façon, parce qu'elle a l'art de faire ''subir'' ça à ses lecteurs, cette auteur. Elle nous donne envie d'y revenir parce qu'on sait qu'au final, on passera pas un si mauvais moment que ça en sa compagnie.

Un roman policier sous trame d'infanticide, une famille qui disparait laissant juste une petite fille âgée d'un an dans la maison abandonnée.
Trente ans plus tard cette fille retournera sur l'ile avec son mari et se réinstallera dans la maison, elle veut comprendre, mais un incendie va se propager et ils vont découvrir du sang sous le plancher.
Le dossier sera ré-ouvert et l'enquête va recommencer car une série d'événements va bouleverser le retour d'Ebba.
Un roman qui pour moi a été compliqué avec les retours de situations dans le temps, beaucoup de mal a le suivre, trop de personnages on s'y perd un peu.