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4,01

sur 2237 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme une vieille paire de pantoufles, on se dit que c'est la dernière fois qu'on les met, et puis une fois les pieds bien installés au chaud dedans, on retrouve ses marques et on y est pas si mal que cela.
La recette est toujours la même : une construction qui fonctionne bien avec des histoires à plusieurs époques différentes et qui se rejoignent à la fin , des personnages dont on suit la vie sentimentale et familiale d'un épisode à l'autre .
Certes Erica avec sa manie de se mêler de tout, de laisser ses enfants à sa belle-mère qu'elle critique cependant, finit par vraiment énerver , c'est dommage car les autres protagonistes sont plutôt sympathiques .

On a l'impression que Camilla Läckberg saborde un peu son personnage principal car l'ayant choisi hors du milieu policier , mariée à un des principaux inspecteurs, on peut imaginer qu'Erica a du mal à trouver ses marques (elle n'a qu'à essayer mes chaussons !) entre casseroles et marmots.

L'intrigue cette fois-ci tient jusqu'à la toute fin du roman et c'est plutôt une bonne surprise.

Bon, promis, je mets mes savates à la poubelle ... Je vais attendre quand-même la venue du Père-Noël , peut-être déposera t'il des livres et une nouvelle paire de charentaises !
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Il n'y a plus véritablement de surprise lorsque l'on ouvre un livre de Camilla Läckberg, on retrouve les mêmes personnages et leurs travers. Les défauts des uns et des autres ne s'améliorent pas et Erica finit vraiment pas nous agacer mais sans doute pas assez puisque l'on continue à lire les tomes les uns après les autres.
On retrouve une fois encore deux histoires en parallèle mêlant des époques différentes. Ce procédé est efficace et alimente notre curiosité. La faiseuse d'anges est donc construit sur le même modèle que les tomes précédents mais cela n'est pas dérangeant, au contraire. Même si il y a une certaine satisfaction à retrouver toute la petite équipe de Fjallbaka , on commence malgré tout à se lasser d'Erika qui est la caricature de la femme qui se mêle de tout et qui fait des gaffes.
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Depuis quelques années, ma petite balade suédoise direction Fjällbacka devient une habitude de routine, pour quelques jours de lecture aux cotés d'Erica l'écrivaine et de son policier et mari Patrick, infatigables enquêteurs, chacun à leur manière.

Si au fil des livres, l'intérêt des intrigues peut varier en qualité, la construction de l'histoire reste toujours la même entre présent et passé. Ca peut paraitre redondant mais pourquoi changer de formule puisque ça fonctionne?
Cela me donne la sensation douillette d'un bon vieux plaid confortable. C'est comme dans une série télé, dont on attend la saison suivante; on retrouve tout le staff du commissariat avec plaisir, on voit grandir les enfants Hedström, on serre les dents quand Patrick prend le volant, on trouve la belle mère insupportable et le commissaire Hellberg affligeant, on s'amuse des humeurs et des énervements, et on se dit que ce petit coin de Suède doit être magnifique.
Et la lecture se fait détente sans s'interroger plus avant.

Cette nouvelle enquête pour disparitions est un bon cru. Elle trouve ses racines dans le passé d'une famille porteuse de faute héréditaire, maintient le suspens jusqu'aux dernières pages, se lit donc agréablement, avec son savant dosage de mystère et contexte social.

Entre deux lectures plus "denses", c'est comme une promenade de santé!
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Ebba et Melker viennent de s'installer sur l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka, dans la maison qui appartenait autrefois à la famille d'Ebba. Ils ont perdu leur enfant accidentellement et ne peuvent pas se remettre de leur chagrin et donc ne parviennent plus à communiquer. Ils ont vendu leur maison à Göteborg pour faire table rase des souvenirs. Mais un incendie se déclenche…
Cette grande maison était autrefois un internat pour jeunes gens issus de familles aisées, tenu par Rune et sa deuxième femme Inez. Rune a eu trois enfants d'un précédent mariage, Claes Annelie et Johan et avec Inez il a une petite fille Ebba. En 1974, le jour de Pâques, un évènement étrange s'est produit, ils ont tous disparu sauf Ebba qui a été retrouvée seule dans la maison. le déjeuner était sur la table, le repas avait commencé.
A cette époque, cinq élèves parmi les pensionnaires étaient restés à l'internat et lors de l'enquête, ils avaient dit ne rien avoir constaté d'anormal et qu'ils avaient trouvé Ebba en revenant de la pêche. L'enquête a piétiné, parmi les policiers en charge, Gösta s'était beaucoup impliqué, ce qui est rarement le cas habituellement.
En parallèle, une autre histoire qui commence en 1908. Une femme, Helga Svenson, qui accueille en en nourrice des enfants que les parents ont du mal garder, est accusée de meurtre, car elle les fait disparaître, pensant que les parents ne reviendront pas les chercher. C'est une « faiseuse d'anges » comme on dit à l'époque. Leur fille Dagmar, se retrouve placée en famille d'accueil. Y a-t-il un rapport entre l'incendie qui vient de se produire et la disparition de la famille en 1974 et quel lien existe-t-il avec la faiseuse d'anges en 1908 ?
C'est ce que vont découvrir l'inspecteur Patrik Hedström et son équipe tandis que bien entendu, l'épouse de Patrik, Erica Falck, écrivain à succès, habitée par la curiosité, fourre son nez partout.

Ce que j'en pense :

Comme à son habitude, l'auteure nous raconte deux histoires en même temps, une qui s'est produite dans le passé, et une actuelle avec cette fois une troisième histoire intercalée.
Les cinq étudiants de 1974, se retrouvent à Fjällbacka, chacun ayant suivi sa route, John devenu un politicien d'extrême droite, Léon qui a relevé des défis invraisemblables, jouant parfois avec la mort a fini par avoir un accident qui le laisse tétraplégique, Joseph, de confession juive, qui veut construire un musée de la mémoire car ses parents sont décédés dans les camps de la mort, Sebastian un homme d'affaires corrompu qui ne pense qu'à l'argent et Percy, un noble qui a hérité du château familial en spoliant son frère et sa soeur.
Qu'est-ce qui peut bien pousser tout ce petit monde à se retrouver après tant d'années?
Il a fallu attendre la page 120 pour que je commence à m'intéresser vraiment aux personnages (Göring entre en scène p 121). Au début, on ne voit pas le lien qu'il peut y avoir entre les différents protagonistes, on ne sait même pas que certains se sont connus autrefois.
Cependant, l'histoire est prenante et je me suis laissé prendre au jeu malgré ma colère contre Erica. L'auteure a travaillé sur des archives, elle s'est inspirée de faits réels qu'elle a réinterprétés. La maison sur l'île de Valö existe, tous les enfants de Fjällbacka y sont allés et tout le monde l'appelle « la colo ». Il y a vraiment une énigme concernant le corps retrouvé dans le cercueil de Madame Göring qui était suédoise (cf. un article publié en 1991).
Ce livre est intéressant par la technique de l'auteure qui fait coïncider la réalité et la fiction et mais je pense que Camilla Läckberg devrait canaliser davantage son héroïne, sinon je risque de me lasser définitivement. Elle donne l'impression d'avoir cinq ans et se trouve incapable de réfléchir un minimum avant d'agir. A petite dose ça va mais cela risque de détourner d'elle des lecteurs même assidus, dont je fais encore partie pour l'instant.

Note : 7/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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C'est la première fois que je me suis penchée vers un livre de Camilla Läckberg, emprunté au hasard parmi les livres audio de la médiathèque. Ce titre m'intriguait... La faiseuse d'anges, qu'est-ce que c'est ?

Eh bien, c'est une femme qui commettait des infanticides... Des crimes qui ressurgiront bien des années après. Nous sommes en 1974, sur l'île de Valö, proche de Fjällbacka, en Suède. Erica Falck et son mari policier, Patrik, débarquent sur l'île afin de résoudre le mystère d'une famille qui a entièrement disparue, à l'exception d'Ebba, une enfant qui était alors âgée d'un an et qui revient à Valö, des années plus tard. Erica et Patrik vont enquêter sur les mystères qui entourent cette île : l'internat pour jeunes garçons où la famille a disparu, la faiseuse d'anges qui tuait des enfants, le futur bras droit d'Hitler...

Dans cette intrigue, plusieurs époques et événements, plus ou moins liés, sont traités. C'était intéressant parce que l'autrice revient sur l'Histoire de la Suède pendant la Seconde Guerre Mondiale... Seulement, j'étais assez perdue : il y avait de nombreux personnages - et il a fallut que je m'adapte aux noms suédois auxquels je suis peu habituée, pour retenir qui est qui - et époques différentes, si bien que je ne savais plus où donner de la tête...

Même si c'était un chouette roman policier, qui revient sur ce qui s'est passé en Suède pendant la Seconde Guerre Mondiale et sur les infanticides de la faiseuse d'anges, je n'ai pas pu apprécier l'histoire autant que je le voulais... En effet, le format livre audio n'était sans doute pas le plus adapté ici pour suivre plusieurs intrigues.
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Je m'attendais à mieux. Et puis j'ai tout saisie trop vite, d'où ma lassitude.
Je me suis donc ennuyé, terriblement.
Je suis déçu d'avoir compris trop facilement tout le fondement de l'ouvrage…
Enfin, point positif, les différentes histoires dans chaque chapitre permettent d'être un peu plus pris par l'action. Une bonne idée qui donne envie d'en découvrir davantage.
Un récit intéressant, sur une famille dont les secrets se dévoilent tout à tour plus monstrueux.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Troisième ouvrage que j'ouvre de cette auteure, et jamais la moindre étincelle, non pas de génie (faut pas exagérer), mais d'originalité. C'est banal et je m'y ennuie superbement de plus en plus. Toujours la même recette.
Heureusement que ces livres viennent d'une bibliothèque de prêts.
Je l'aurais amère, sinon. Bye bye miss Läckberg ! C'était votre dernière chance.
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Décevant, presque ennuyeux. La petite vie de Fjällbacka commence à nous lasser, les problèmes d'enfants d'Erica, l'enquêtrice romancière aussi. Il me semble que la veine est épuisée. En revanche, contrairement à bien d'autres polars, la fin ne déçoit pas. C'est, à mon avis, la seule qualité du livre.
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Ouvrir un Camilla Läckberg, c'est retrouver un terrain connu. On a Erica tiraillée entre sa carrière littéraire, sa curiosité légendaire et sa vie de famille. Patrick qui doit gérer le commissariat bien qu'il n'en soit pas le chef. Il y a juste Gösta qui prend un peu plus de place et Martin moins. Mes sentiments pour Erica sont toujours aussi ambiguës, entre énervement, agacement et gratitude pour son imperfection.
Ensuite on a une intrigue actuelle, liée à une intrigue plus ancienne, et des personnages situés dans une époque révolue dont on découvrira plus tard le lien avec aujourd'hui.
Il n'y a pas de grosse surprise, mais c'est aussi pour ça que j'y retourne. On sait plus ou moins ce qu'on va y trouver et on n'est pas déçu.
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Nous retrouvons Patrick le policier et Erika son épouse et écrivain, qui enquêtent sur la disparition d'une famille entière sauf la petite dernière sur une ile il y a 40 ans. Tout démarre par le retour d'Ebba la petite fille devenue femme qui revient dans sa maison d'enfance et qui à peine arrivée subit l'incendie de sa maison heureusement arrêté à temps. En parallèle nous suivons la vie de la fille d'une faiseuse d'anges début 1900. le style de cet écrivain me plait beaucoup, j'aime la description de ses personnages, l'alternance entre 2 histoires qui se relient à la fin.
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