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3,66

sur 256 notes
Ce roman se lit comme un conte, comme peut d'ailleurs le suggérer le titre du livre.
Leila raconte son enfance, celle d'une jeune marocaine coupée de sa famille à la suite d'un rapt, et dont la jeunesse n'a été qu'une suite d'errances, au hasard de rencontres qui l'ont conduite dans le Nord du Maroc, puis à Paris, à Nice, aux Etats Unis, puis à nouveau dans son pays natal.
Leila est belle, intelligente, pleine d'énergie. le long de sa route, elle parviendra à s'instruire, en apprenant et en apprivoisant le monde, elle saura vaincre ses angoisses et s'élever jusqu'à découvrir l'amour d'un homme et celui de la musique.
Un très beau personnage de femme, esquissé par JMG le Clézio.
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Laïla,volée à sa famille dans sa tendre enfance et achetée par Lalla Asma pour s'occuper d'elle et de sa maison va finir par aimer cette vieille femme.A la mort de celle-ci,elle s'échappe et commence un long voyage parsemé de rencontres et d'embûches..Un très bon roman.
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Laïla, petite fille sans famille, volée et vendue, va nous emmener sur les routes de l'exil. Une quête d'identité, d'amour, d'appartenance à un groupe, une tribu, d'une famille. C'est une bien triste histoire mais à la fois porteuse d'espoir, pousser les portes, s'enfuir pour ne plus subir, voilà ce que je dirais de ce récit. Je n'ai pas vraiment ressenti "le conte" annoncé en 4ème de couverture, mais bien un roman.
Toujours une plume agréable, des personnages attachants et touchants, une histoire qui nous bouscule et nous dévoile l'envers du décor.
Un roman qui se dévore.
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pas de coup de coeur pour ce livre, le thème est du déjà vu pour moi, j'ai aimé néanmoins la poésir de l'écriture
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"Quand j'avais six ou sept ans, j'ai été volée." C'est avec ces mots terribles que commence Poisson d'or de JMG le Clezio, un conte initiatique dans lequel on suit Laïla pendant 15 ans, du Maroc aux Etats-Unis en passant par la France.

"Oh, poisson, petit poisson, prends bien garde à toi! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde." À la mort de Lalla Asma que Laïla considérait à la fois comme la femme qui l'avait achetée et sa grand-mère, la jeune fille est forcée de s'ouvrir au monde et d'affronter la vie. Dès lors, la vie de Laïla sera synonyme d'errance et de violences, rythmée par l'exil, la misère et une inexorable fuite en avant. Malgré les grandes souffrances liées à l'exclusion, la solitude et le déracinement, Laïla connaîtra quelques joies qui lui permettront d'avancer, inlassablement, en quête de son identité.

Malgré quelques incohérences et quelques grosses ficelles -mais après tout il s'agit d'un conte-, j'ai été happée et touchée par cette histoire que j'ai lu d'une traite!

En bref: belle écriture, histoire poignante sans être misérabiliste, une quête identitaire touchante, à la fois belle et douloureuse.
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La quête d'identité… Un thème récurrent chez JMG le Clézio ; voir « Désert », et même « Angoli Mata »…
Le « poisson d'or » dont il est question ici, c'est la jeune Laîla, enlevée alors qu'elle avait six ans pour être vendue à Lalla Asma, qui deviendra sa protectrice en même temps que sa geôlière. Celle-ci décédera huit ans plus tard ; et pour Laïla, les portes de la maison s'ouvrent sur la vie.
« Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin.
Oh, poisson, petit poisson d'or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde. »
Débute alors pour Laïla, ce qu'il faut bien appeler un parcours initiatique. D'abord à la recherche de son identité : vient-elle vraiment du Soudan ? Ensuite, elle partira à la recherche de qui elle est : ballotée entre maison close, squats, hôpitaux, elle atteindra Paris et sa banlieue… Elle apprendra néanmoins la philosophie et la musique, avant de retourner au Maroc, à la recherche, encore et toujours, de ses origines… Un retour aux sources, en quelque sorte pour celle qui a probablement été volée pour une sombre vengeance liée à l'eau, un comble ! Trouvera-t-elle ? Se trouvera-t-elle ?
Ce « Poisson d'or » n'est pas mon roman préféré de le Clézio : trop de situations me rappellent « Désert », paru plus de quinze ans plus tôt, et tellement apprécié. Reste que la prose simplement « évidente » de le Clézio m'enchante :
« Je n'ai pas besoin d'aller plus loin. Maintenant je sais que je suis arrivée au bout de mon voyage. C'est ici, nulle part ailleurs. La rue blanche comme le sel, les murs immobiles, le cri du corbeau. C'est ici que j'ai été volée il y a quinze ans, il y a une éternité, par quelqu'un du clan Khriouiga, un ennemi de mon clan Hilal, pour une histoire d'eau, une histoire de puits, une vengeance. Quand tu touches la mer, tu touches l'autre rivage. Ici, en posant ma main sur la poussière du désert, je touche la terre où je suis née, je touche la main de ma mère. »
C'est beau !
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Conte, annonce le quatrième de couverture ? oui, en quelque sorte, car comme beaucoup de critiques le disent, il y a un grand nombre d'invraisemblances...mais j'ai aimé ce conte, l'histoire de la jolie Laïla, fillette marocaine enlevée à sa famille et qui va d'aventure en aventure grandir et parcourir le monde, affronter tous les dangers, et avancer coûte que coûte.
Et puis l'écriture est tellement belle, que tout est pardonné.
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La jeune Laïla , volée petite, elle avait six ans, va mener une vie qui ira dans tout les sens, comme le petit poisson d'or d'Afrique.
Elle ira dans différentes villes, à Nice, à Paris, à Boston, à Chicago pour un jour revenir dans la région d'où vient sa tribu.
Un livre qui est une leçon de courage, une façon de vivre sa vie.
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POUR pré-ado seulement !

Poisson d'or

C'est un conte: OK : on peut donc excuser et admettre. On passe POURTANT un bon moment sur texte bien écrit ... comme quand on lisait la collection Nous-Deux ou la collection Arlequin vers 11 ans… mais tout de même !

c'est hyper décevant. Aucune vraisemblance au point que c'en est outrancier avec pourtant à garder de belles phrases à peine sentencieuses mais souvent profondes, poétiques ou émouvantes, et puis des références à plein d'ouvrages super intéressants, à de la poésie aussi (mais bon Le Clézio se doit d'être cultivée, enfin je suppose !).

Laïla, réunit « rapidement « (??!!) plusieurs milliers de dollars, par de petits travaux de couture (!!!) pour aller en France où sans ‘rien' et sans papiers tout lui tombe assez bien cuit et assaisonné alors que chacun de nous sait ce qu'il en est pour un Français bon teint, avec diplômes et parfois expérience, volonté de s'insérer, etc. ! surtout à Paris ! on se fout du monde là ! une ado qui n'a jamais fréquenté l'école, qui se plonge EN PLUS dans les classiques de la littérature, les langues étrangères diverses, et nombreuses ? sourde d'une oreille elle se révèle virtuose de jazz ?ok ok Beethoven était sourd : sourire ! Tout le conte se poursuit ainsi, misère idéalisée, fin heureuse obligée mais super décevante car on voit bien que c'est quelqu'un à qui tout a souri financièrement et socialement qui a décidé que cette vie pour Laïla est ‘donc' la plus souhaitable et possible surtout.
Il y a sûrement une allégorie, une métaphore que je ne vois pas. Seul le retour à ses origines apporterait donc la paix ? Là encore : grosse déception. C'est bien le point de vue d'un blanc complètement déjanté (ça pourrait être chouette d'ailleurs si ce n'était que ça mais il est si mièvre !) qui méconnait totalement la pauvreté et est raciste sans l'admettre. C'est ce qu'on nomme aujourd'hui un « politiquement correcte » mais bien content tout de même que les étrangers retournent chez eux de leur plein gré si possible au fond.

Super déprimant, bien au fond.

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« Poisson d'or », c'est le l'histoire de Laïla, volée à ses parents vers l'âge de six ans. Elle ne connaît rien de sa famille, rien de ses racines. Elle sait juste qu'elle est une Hilal, une tribu arabe qui a émigré en Afrique du Nord. Sa peau est noire et elle est sourde d'une oreille. Elle vit ses premières années sur une terre qui n'est donc pas la sienne, auprès de celle qui l'a achetée, Lalla Asma. A la mort de cette femme, un long périple commence pour Laïla, fait de rencontres, de nombreux pièges, de la découverte de la misère humaine et de ses violences. Laïla est en exil, elle cherche sa voie et son identité en partant toujours plus loin. En fuyant ? du Maroc aux Etats-Unis en passant par la France, nous suivons donc le voyage initiatique de Laïla : entre des rencontres lumineuses et des désillusions bien amères, entre la découverte de la littérature et de la musique, entre les chutes et les espoirs déçus, la jeune fille continue son périple. Jamais elle ne se pose longtemps en un lieu. Car au final, on ne peut achever son errance quand retrouvant son point de départ.

Une nouvelle fois, Le Clézio revient sur ses thèmes de prédilection, le voyage et l'exil. Une nouvelle fois, c'est une jeune fille qui est au coeur de son récit, Laïla. Laïla, privée de son histoire originelle, tente de se trouver quelque part. Partir, pour mieux se retrouver. A travers elle, il donne la parole aux exclus, aux immigrés, à ceux qui quittent tout et qui se retrouvent vulnérables face au monde moderne sans pitié. Le Clézio n'hésite pas à montrer les violences subies par ces êtres fragiles. Les lieux et les personnes représentent de nombreux pièges à celui qui est étranger. Derrière un semblant de compréhension ou de gentillesse, c'est le vice et la fourberie qui se cachent. le réconfort, Laïla le retrouve auprès des siens, les exilés. Peu d'espoir dans ce récit alors me direz-vous ? Rappelons qu' à travers son style très poétique, Le Clézio nous donne surtout à voir la réalité, celle que l'on aimerait cacher. Il dénonce ce qu'il ne supporte pas sans tomber dans le pathos ou la mièvrerie. Certes, l'histoire de cette jeune fille est invraisemblable. Mais c'est là tout l'art du romancier qui sait nous envoûter tout en nous faisant passer un message concret. L'histoire de Laïla est avant tout un conte du réel et comme dans tous les contes, on en retire une morale. Et la morale, chez Le Clézio, est toujours très belle.
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