Les Damnés de Paris

Je le précise une fois de plus, je suis novice en bd et mon billet ne relève donc que de mon ressenti et n'est aucunement basé sur des compétences artistiques ! Ceci étant dit, je me lance, j'ai beaucoup apprécié les dessins que je trouve soignés. Les couleurs, les détails, les expressions sont extrêmement bien rendus. Je me suis attardée sur certaines planches que je trouve particulièrement réussies. Je suis toutefois étonnée qu'à aucun moment il ne soit fait référence à Gustave Caillebotte alors que son tableau le pont de l'Europe est quasiment reproduit dans les premières pages. (étrange, je suis peut-être passée à côté d'une référence).
Je suis moins séduite par le scénario que je trouve un peu léger. Je suis même déçue, je pensais que j'aurais plus d'informations sur la vie des peintres comme Manet, Courbet ou encore des écrivains comme zola, vallès...qui sont juste évoqués. Cette bd reste tout à fait agréable à lire et je ne bouderai pas un deuxième album.

très beau roman graphique, si je lis parfois ce genre de support c'est avant tout pour les dessins. Et là je dois dire que je me suis régalée, comme un voyage dans le temps, j'ai pu me promener dans tout Paris du XIX. J'ai croisé des personnages illustres comme Zola pour ne citer qu'un auteur représentatif de cette époque. Vraiment très réussi comme roman pour ce côté historique et visuel par contre j'ai trouvé l'histoire un peu tirée par les cheveux er surtout la fin qui me semble quelque peu bâclée. Dommage ! Par contre je recommande de filer ce roman à vos ados pour les plonger dans ce Paris qui est bien peint et donne le ton et l'ambiance de cette époque. Bien mieux que des longs baratins trop scolaires pour les propulser dans ce climat, et comme on dit un bon dessin en dit plus long discours.

Le graphisme, les illustrations m'avaient envoutée quand j'avais vu sa critique et je n'ai pas été déçue. Chaque planche est un véritable tableau, on pourrait rester quelques minutes à admirer chaque fois. Nous plongeons dans le Paris de la fin du XIXe siècle, on sent que les auteurs se sont bien documentés et qu'ils ont fait des recherches. Avec grand plaisir, on tombe sur des personnages célèbres, surtout des peintres ou des écrivains comme Zola, Monet, Renoir …

Quant à l'histoire, nous suivons trois personnages principaux : Constance Desprez qui arrive à Paris, alors qu'elle n'y a jamais mis les pieds. C'est une jeune femme un peu naïve, qui vient avec un but précis en tête : retrouver son fils qui lui a été retiré à la naissance. Petit à petit on en découvrira davantage sur elle et surtout sur son histoire. Autre personnage, Darius, petit garçon débrouillard, orphelin, un gavroche parisien qui connaît Paris comme sa poche, et sait parfaitement se débrouiller. Il m'a beaucoup touchée, c'est mon personnage préféré je dois avouer. Même si j'étais déçue qu'il ne soit pas plus exploité, plus mis en valeur. Enfin le dernier héros, André Gill, un célèbre caricaturiste, homme aimant les femmes, homme appréciant Constance. Il a de nombreuses relations qui permettront à l'histoire d'avancer.

Ce roman graphique m'a plu pour le côté historique, la vision du Paris de cette époque, les graphismes, l'histoire m'a fait passer un bon moment mais ne m'a pas touchée autant que je le pensais. Ce n'est donc pas un coup de coeur, mais c'est un joli moment de lecture malgré tout.

Les damnés de Paris m'a attirée par sa couverture, que je trouve superbe, et a continué à me charmer grâce aux dessins et aux couleurs utilisées, chaudes et douces, qui confèrent une atmosphère nostalgique au récit. L'intrigue est très intéressante et permet à travers la quête de Constance de découvrir le Paris de 1869 (l'histoire se déroule sur une courte période, entre mai et septembre), entre petits métiers et cercles d'artistes, grands travaux d'aménagement et luttes ouvrières... Les personnages sont attachants, en particulier le jeune Darius, mais j'aurai aimé que leur aspect psychologique soit un peu plus travaillé. de même j'ai trouvé l'enchaînement des situations parfois un peu rapide, surtout vers la fin ; je me doute bien que c'est le format qui veut cela, mais quelques pages supplémentaires auraient été bienvenues.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..

J'ai pris cette b-d, car j'ai été attirée par la couverture. Les dessins sont superbes, je n'ose imaginer le travail de la dessinatrice pour recréer les décors et costumes d'époque. beaucoup de plaisir aussi a l'évocation des artistes de l'époque. Une jolie promenade au sein du Paris des années 1869.
J'ai aimé.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture, enchantée de retrouver le XIXe siècle à travers de nombreux clins d'oeil, qu'il s'agisse de personnages (Philipon, Zola), de lieux (les rénovations d'Haussmann), de politique (Gambetta réclamant la séparation de l'Eglise et de l'Etat), de tableaux (la gare Saint Lazare de Monet) - et d'ailleurs, les couleurs de la BD sont superbes, un régal pour les yeux !

C'est ce qui m'a poussée à entamer Les Damnés de Paris. Bien évidemment, le sujet m'a également plu puisqu'il aborde des thématiques qui me sont chères : le statut des femmes (Constance a eu un enfant hors mariage et a été envoyée au couvent) et des enfants (Darius, orphelin et somme toute figure de Gavroche).

En revanche, j'ai été déçue par la fin. La manière dont s'achève la quête de Constance (retrouver son fils François-Marie), sa rapidité, sa brutalité, ne m'a pas entièrement convaincue. Dommage !

Les Damnés de Paris est un voyage temporel dans le Paris du XIXème siècle que nous pouvons découvrir au prisme de la jeune Constance Desprez. Originaire de Normandie, elle vient à Paris pour toute la première fois afin de retrouver son enfant qui lui a été arraché à la naissance cinq ans plus tôt, enfant qui fut alors envoyé dans un orphelinat de la capitale. Là-bas, elle va découvrir les joies (ou pas) de la vie parisienne et faire la rencontre de Darius, Algan, Monsieur Léon, André Gill, Cora et même le redoutable sergent Fouque. A l'aide de ses nouveaux amis (et malgré les mauvaises rencontres), elle va s'installer et s'habituer peu à peu à la ville tandis que ses recherches lui mènent à quelques résultats…
Lors de son séjour à Paris, le lecteur va être amener tout comme Constance à rencontrer des grands noms de l'art (Courbet pour ne citer que lui) et de la littérature (notamment Emile Zola) de l'époque ; mais aussi nous nous promenons dans les rues de la prestigieuse île de la Cité ou de Montmartre quand nous ne sommes pas confrontés aux chantiers causés par les travaux d'Haussmann… En effet, la bande-dessinée est un véritable travail documentaire (dont les sources bibliographiques nous sont données à la fin). Je salue donc cet effort qui nous fait découvrir un Paris d'antan des plus authentiques !
Pour mon grand retour dans le monde de la bande dessinée, car je n'en avais pas lu depuis quelques années, je suis contente de cette découverte faite au hasard parmi les documents de la médiathèque de mon quartier. Mais à quand le gros coup de coeur ?