Le dessin est doux, en lien avec la peinture naturaliste du XIXe siècle, avec des tons légers, aquarellés, des couleurs naturelles. L'histoire elle, se passe en 1869 à
Paris, à la fin du second Empire, c'est l'occasion de rencontrer beaucoup de personnages de l'époque,
Jules Vallès, Gambetta, les artistes Courbet, Manet, Monet, Renoir… et un des personnages principaux possède un petit air d'
Honoré Daumier avec trente ans de moins et bien sûr (Daumier avait 51 ans à l'époque, pour la romance, ça ne pouvait pas le faire), le grand auteur naturaliste de l'époque Émile
Zola est évoqué tout au long du récit.
Constance se rend à
Paris à la recherche de son enfant naturel, placé en orphelinat. elle découvre la vie de
Paris à l'époque, le récit se veut naturaliste, assez dur, comme l'époque l'était, elle va rencontrer Darius, un
gavroche, débrouillard et
André Gill, un caricaturiste en vogue, proche de
Jules Vallès et du milieu culturel underground. L'ambiance est bien traitée au niveau du contexte historique, des moeurs. le récit a cependant manqué d'un peu de vigueur et de profondeur à mon goût, les personnages sont un peu trop dans les stéréotypes et l'intrigue, et cette histoire d'enfant perdu est cousue de fil blanc, la fin semble être une solution de facilité, on est loin d'Émile
Zola, d'
Eugène Sue, de
Victor Hugo, l'ambition affichée par l'auteur n'est pas vraiment atteinte.
Cela reste une lecture agréable, mais qui ne m'a pas fait vraiment vibrer.