AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,23

sur 81 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
14 avis
2
0 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici une agréable manière de faire un voyage dans le temps, dans le Paris de la fin du second Empire, au milieu de l'effervescence artistique portée par les écrivains, les peintres impressionnistes et la vision architecturale novatrice du Baron Haussmann.

En 1869, Constance Desprez "monte à la capitale" pour tenter de retrouver un fils arraché à la naissance. La jeune provinciale, longtemps séquestrée dans une institution religieuse où sa faute l'a contrainte, apprend peu à peu à faire son chemin, entre les quartiers de Paris en grand chantier et les faubourgs encore très proches de la campagne, où se côtoient les titis parisiens, les métiers des Halles, les journalistes et caricaturistes, les cocottes entretenues, les modèles et surtout les dangers des malfrats et resquilleurs.

Bien plus que la narration que j'ai trouvée assez peu crédible ( surtout dans sa chute plutôt surprenante), cette bande dessinée vaut pour le contexte historique, élégamment dessiné et colorisé de teintes douces aquarellées et de sépia. On reconnait l'inspiration de quelques oeuvres picturales majeures dans les planches, pour un clin d'oeil à Monet, Caillebotte... On y voit la truculence de Courbet, Zola écrire ses Rougon-Macquart, Gambetta électriser les foules aux Folies-Belleville.

En refermant l'album, j'ai été assez peu convainque par l'intérêt de la fiction mais j'ai parcourue avec plaisir ce roman graphique plutôt documentaire.
Commenter  J’apprécie          270
Le dessin est doux, en lien avec la peinture naturaliste du XIXe siècle, avec des tons légers, aquarellés, des couleurs naturelles. L'histoire elle, se passe en 1869 à Paris, à la fin du second Empire, c'est l'occasion de rencontrer beaucoup de personnages de l'époque, Jules Vallès, Gambetta, les artistes Courbet, Manet, Monet, Renoir… et un des personnages principaux possède un petit air d'Honoré Daumier avec trente ans de moins et bien sûr (Daumier avait 51 ans à l'époque, pour la romance, ça ne pouvait pas le faire), le grand auteur naturaliste de l'époque Émile Zola est évoqué tout au long du récit.
Constance se rend à Paris à la recherche de son enfant naturel, placé en orphelinat. elle découvre la vie de Paris à l'époque, le récit se veut naturaliste, assez dur, comme l'époque l'était, elle va rencontrer Darius, un gavroche, débrouillard et André Gill, un caricaturiste en vogue, proche de Jules Vallès et du milieu culturel underground. L'ambiance est bien traitée au niveau du contexte historique, des moeurs. le récit a cependant manqué d'un peu de vigueur et de profondeur à mon goût, les personnages sont un peu trop dans les stéréotypes et l'intrigue, et cette histoire d'enfant perdu est cousue de fil blanc, la fin semble être une solution de facilité, on est loin d'Émile Zola, d'Eugène Sue, de Victor Hugo, l'ambition affichée par l'auteur n'est pas vraiment atteinte.
Cela reste une lecture agréable, mais qui ne m'a pas fait vraiment vibrer.
Commenter  J’apprécie          251
Une BD qui m'a d'abord attiré par les aquarelles aux couleurs pastelles décrivant un Paris du XIXème siècle avec ses artistes.
Un très bon début avec Constance qui débarque à Paris pour chercher son fils. Elle fait la connaissance de Darius, un orphelin débrouillard qui s'attache à elle, et de André Gill un caricaturiste qui tombe rapidement sous les charmes de la jeune femme. A trois ils retrouvent rapidement la trace de François-Marie. Puis ensuite cette histoire passe au second plan. Voire au quatrième. Et c'est un peu dommage car pour le coup l'histoire s'enlise et ralentit le rythme. Quant à la fin elle est un peu précipité.
Par contre il y a un très beau travail sur les personnages.
Commenter  J’apprécie          130
Nous sommes au XIX ème siècle, à Paris. Dans cette ville en plein changement se cotoient écrivains et peintres célèbres. Et parmis eux d'autres personnes qui vivent leur drame personnel. telle que Constance qui recherche désespérement son fils dans cette jungle urbaine qu'est la capitale. Heureusement elle trouvera de l'aide en la personne de Darius un attachant orphelin aux allures d'un gavroche, ainsi que d'André Gill caricaturiste d'un grand journal.

L'histoire n'est pas désinteressante du tout malgré ses quelques ratés à mon avis. Des détours, des longueurs et des raccourcis. Par exemple j'aurais bien aimé que les auteurs se penchent un peu plus sur les "retrouvailles" entre Constance et son fils. Après tout c'est le fil conducteur. Ou c'est sensé en tout cas. On a en fait l'impression que ses recherches servent d'excuse pour suivre les évolutions de la jeune femme dans le Paris mondain ou dans le Paris des rues. Mais c'est dommage et un peu frustrant. Tout ce chemin pour ça...
Le scénario est beaucoup plus basé sur la psychologie des personnages. Ils sont assez bien rendu il faut avouer. Avec ma préférence pour le petit Darius!! Ce charmant galopin à la frimousse rousse!!

Les dessins sont un des points fort de cette bande dessinée. Des aquarelles toutes simples mais qui révêlent beaucoup d'élégance et de douceur. Les tons sont doux, apaisants. Une belle découverte sur le plan graphique.
Commenter  J’apprécie          120
Voici une histoire qui me fait encore plongée dans le XIXème siècle : j'y suis souvent en ce moment.
C'est une formidable synthèse de tout ce que j'ai pu lire de la vie des petites gens de l'époque. Mais ce n'est pas la version de l'assommoir de Zola, ce serait plutôt une version à la George Sand, avec beaucoup de bons sentiments.
J'ai bien aimé les représentations des différents personnages. Par contre pour ce qui est des décors Urbains, je les ai trouvé trop rigides, trop droits, trop académiques.
Une lecture en mi-teinte.
Commenter  J’apprécie          80
Une histoire dans l'histoire du Paris de la fin du 19e siècle plutôt bien menée, pleine d'espoirs, avec de beaux dessins mais qui offre une fin assez décevante. Une chute soudaine, rapide, à laquelle je ne m'attendais pas.
J'ai néanmoins aimé rencontrer des personnages tels que Zola, Gambetta, Courbet, Renoir et d'autres  peintres et écrivains.
J'allais donner une assez bonne note car j'ai été embarquée par ce scénario mais la fin a fait l'effet d'un pneu crevé. Dommage.
Commenter  J’apprécie          60
C'est dans le Paris de Zola et d'Haussman que Michael le Galli et Marie Jaffredo nous proposent de plonger durant quelques 120 pages.
Le dessin tout en aquarelle et sépia est doux et assez bien adapté au scénario. L'expression des personnages passe par un jeu d'ombres et les différentes vues de Paris ne sont pas sans nous rappeler les impressionnistes de l'époque.
L'histoire est celle d'une jeune fille, Constance Desprez, arrivant de province pour retrouver le fils qui lui a été enlevé à sa naissance. Pour l'aider dans sa quête, elle pourra compter sur un gavroche connaissant tous les secrets du « Paris populaire » et sur André Gill caricaturiste célèbre et grand habitué du « Paris mondain »
L'idée pouvait laissait penser que l'alchimie allait se faire mais autant les références historiques sur l'époque sont travaillées autant l'histoire en elle même manque un de densité. La fin est assez inattendue et peu crédible.
A retenir néanmoins pour le dessin et le Paris fascinant de la fin du XIXeme.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai repéré « Les Damnés de Paris » de Michaël le Galli et Marie Jaffredo il y a plusieurs mois déjà, bien avant sa sortie. Il m'a suffit de poser les yeux sur cette couverture élégante et raffinée pour savoir que j'allais être dévorée par l'envie de découvrir ce roman graphique. J'apprécie souvent les ouvrages édités par Vents d'Ouest, et là je dois dire que je suis conquise par leur réalisation ! La couverture, la police, tout est délicat et doux à l'oeil et ce récit s'inscrit clairement sous le signe de l'élégance.

L'histoire s'ouvre en France, en 1869. Constance, jeune provinciale candide, débarque à Paris, sans logement, sans travail et sans le sou. Que fait-elle donc dans cette ville inhospitalière, « bruyante, puante et stupide » ? Elle vient essayer d'y chercher son fils, placé dans un orphelinat à sa naissance et adopté par une famille noble depuis peu. L'affaire ne semble pas aisé. Mais c'est sans compter l'aide de Darius, jeune Gavroche débrouillard, espiègle et attachant, et le soutien d'André Gill, célèbre caricaturiste qui la prendra sous son aile. le lecteur suit les péripéties de ce trio étonnant et détonnant.

Bien documenté sur cette période historique, « Les Damnés de Paris » nous offre un récit complet et riche, mêlant politique, société, culture et art. L'histoire personnelle de Constance s'ajoute à cette fresque et y apporte une véritable plus-value. le lecteur retrouve toute une palette de personnages et d'écrivains célèbres qui lui permet de se sentir en confiance dans un récit familier et tout à fait crédible. le lecteur effectue une plongée dans la société Parisienne - mondaine, intellectuelle, populaire ou misérable - et rien ne lui est épargné.

Le graphisme de Marie Jaffredo, gracieux et précis, nous offre un tableau saisissant, convaincant et réaliste de Paris au XIXè. L'ambiance est authentique puisque Marie Jaffredo s'est inspirée d'oeuvres picturales et photographiques de l'époque. Les décors sont réalisés avec méticulosité et force de détails. Des teintes douces et feutrées tempèrent la brutalité du récit narré par Michaël le Galli.

Pas renversant, mais une agréable découverte tout de même !
Lien : http://www.livressedesmots.c..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai emprunté tout d'abord ce roman graphique pour la beauté des dessins de celui-ci et puis pour la période historique qui me changeait de mes derniers emprunts graphique plus contemporains.

J'ai aimé cet univers ou l'on est plongé dans les constructions d'Haussman, notre héroïne Constance se trouvant un logement à Montmartre qui est vraiment à l'époque un quartier plutôt populaire de Paris ou peu de gens souhaitent loger.

J'ai aimé son personnage et sa quête ainsi que le galopin Darius qui va l'aider dans sa quête entre deux petits boulots.

Un gros plus pour les dessins qui sont magnifiques et qui nous plongent complétement dans cette époque avec des personnages tel que Zola, Manet et Monet.

Commenter  J’apprécie          20
Les damnés de Paris, comme son titre l'indique, est une BD d'un genre dramatique.
Cela raconte l'histoire d'une femme qui vient séjourner à Paris dans le but de retrouver son fils conçu hors mariage avec un noble alors qu'elle n'était qu'une simple jeune fille de la petite bourgeoisie. Son fiançé a été écarté et l'enfant lui a été retiré à sa naissance afin qu'il soit adopté.
On retrouve ici le Paris de la fin du XIXè siècle avec ses artistes et écrivains, son gavroche, son beau monde et ses moins beaux quartiers, le Paris fascinant et le misérable.
Les dessins sont très réussis et les tons pastels très jolis. Ils recréent visuellement tout l'esprit d'une époque.
L'aspect dramatique des événements m'a été difficile quand même. Des passages sont très tristes dans leur cruelle réalité. Même s'ils sont probables, il m'était un peu pénible qu'ils se concentrent tous sur la même personne, en l'occurrence l'héroïne.
Cela reste tout de même une lecture que j'ai trouvé intéressante pour son côté historique et la beauté des images, la couverture étant magnifique.
www.ladyromance.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (123) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5260 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}