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3,47

sur 286 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un loser, pilier de bar, tombe sur une créature de rêve. Couip de foudre un peu original , mariage immédiat et départ pour la lune de miel au bord de la mer...
J'aurais dû me douter qu'un livre dont Sebastien Chabal donne l'avis pouvait ne pas coller à mes goûts . Bingo, je suis passé à côté et de l'intrigue, loufoque mais surtout improbable et de l'humour , dont le trait principal est de bourrer chaque phrase de métaphore à vocation comique.
Par exemple, vous êtes un raté , vilain qui plus est. Vous partez en voyage de noces avec une bombe qui va est échue miraculeusement.
Et qu'est ce que vous faites ? Ben, vous buvez des coups avec un inconnu dans un bouge minable alors que votre moitié vient de vous annoncer avec une voix qui avait déjà fait valdinguer son string qu'elle allait se coucher...
après, il y a des morts, un allemand qui tourne en rond, des japonais sympas et des poivrots. Vous mélangez clea comme vous voulez , vous obtiendrez une histoire qui se tient autant que l'originale.
Il y a aussi JFK le pelican qui est plutôt sympa lui et dont chacune des apparitions m'a arraché un sourire. Comme quoi !
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Malgré la cadence bien rythmée d'un écrivain lexicomane, j'ai eu un mal fou à terminer ce livre qui se veut dans la lignée d'un Hunter S. Thompson, John Fante ou encore d'un William S. Burroughs. Chez le Guilcher, le "sex, drugs and rock'n'roll" se transforme en "sexe, clopes et Claude François" : c'est insipide, plat et, par conséquent, très agaçant. Il ne suffit pas de déballer toutes les références associées aux beatniks pour en être un !

Ce qui m'a particulièrement énervée, dès le départ, c'est le récit avorté de l'auteur. Il est d'abord question d'un mariage flash où l'épouse se barre moins de 24 heures après le passage devant le maire. A partir de là, le récit prend une tournure déjantée, mais encore un peu trop gentillet : un mec paumé devient leader d'une bande de paumés sur un terrain de camping bien typé qui attire journaleux, hippies et autres dingos suite à un fait divers. Ce n'est qu'à la toute fin qu'on connaît les motivations trop minces pour être crédibles de la mariée en fuite. Les personnages peuvent être complètement barges, mais l'auteur a le devoir de respecter les lois intrinsèques du récit, ce qui, en mon sens, n'est pas réussi.

C'est une belle tentative, mais dans le genre, il s'agit d'une copie édulcorée avec de belles ratés. L'auteur aura quand même trouvé le titre juste : En moins bien.
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A sa sortie je lui avais échappé. A la bibliothèque je l'avais laissé de côté.
Méfiante, j'étais. Méfiante j'aurais dû rester. Il m'a eue à l'usure. Un moment de faiblesse et il a sauté dans mon panier.
C'est le pélican de la couverture qui m'a fait de l'oeil (c'est pour ça aussi qu'il plaît à Barnabé). Tu connais mon faible pour les oiseaux...et pour les pélicans en particulier (j'étais fan de Petzi quand j'étais petite, et je rêvais d'avoir un pélican comme Riki).
Ceci étant, le pélican est mon personnage préféré de l'histoire, juste parce qu'il ne peut pas blairer le narrateur.
Attention, ce n'est pas totalement nul hein, je n'ai pas dit ça, j'ai même un peu ri sans faire exprès quelques fois, mais de là à en faire tout un plat!
Si tu veux savoir, c'est un livre loufoque, en moins bien; c'est un livre burlesque, en moins bien; c'est un livre bien écrit, en moins bien; c'est un livre court, en moins bien; c'est un livre américain, en moins bien; c'est un bon livre, en moins bien.
C'est quoi le titre déjà?

(Pour comprendre toutes les allusions et avoir accès aux liens, tu peux aller faire un tour sur mon blog)
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Une histoire peu commune ..
J'ai eu du mal à avancer en raison surtout du vocabulaire que je qualifierai d'ATYPIQUE. Personnellement, je pense que l'argot devrait être réduit au parler, à l'écrit, on n'y prend pas goût, du moins, ce fut mon cas. Même si j'avoue que la fin est surprenante.

A vrai dire, sans trop tarder, mon avis se résume en une phrase : ce livre n'est pas fait pour moi.
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Suite à une rupture amoureuse, le narrateur, employé d'un pressing, survit à coups de bière. C'est dans cet état de naufrage qu'il rencontre Emma. le coup de foudre est immédiat, et va le conduire, six mois plus tard, au mariage. Les deux amoureux partent pour Sandpiper, un village de vacances en bord de mer, pour s'installer dans un bungalow nommé "Bernique" - tout un programme. le jeune marié passe la nuit de noces complètement aviné ; à son retour au bungalow, Emma a disparu. le récit part ensuite dans une intrigue rocambolesque où le narrateur devient gérant du camping et rameute ses quelques amis afin d'endiguer la vague de curieux venus admirer l'Allemand neurasthénique qui tourne en rond sur la plage pendant des jours en psalmodiant le prénom de sa femme disparue.

L'histoire est assez drôle au fond, si on sait faire fi de l'écriture franchement médiocre : cela se veut drôle, c'est pétri de vulgarités, de métaphores faciles – "En rentrant au travail, j'étais satellisé. Au bord du faux pli et pas du tout accro à la pattemouille. Je le reconnais aisément, ça n'a pas amidonné sec cet après-midi-là." – et parfois d'un mauvais goût absolu – son couple de patrons chinois a la peau si fripée qu'on pourrait en repasser les plis. le propos se veut drôle et un peu déjanté, pourquoi pas, mais pour moi ce roman n'a rien de littéraire, ne présente pas grand intérêt et sera vite oublié.

Roman lu dans le cadre des 68 premières fois

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Décidément je crois bien que je suis réfractaire à l'humour d'Arnaud le Guilcher ! Déjà, "Capitaine Frites" m'avait laissée en plan au bord de la route qui mène aux grands éclats de rire. Comme je préfère ne pas me priver d'une lecture possiblement jouissive, j'ai donc réitéré avec "En moins bien". Et pof ! Même punition : pas moyen d'adhérer à l'histoire, à la narration, à l'écriture, au style... Bref, il me faut bien en convenir : je suis restée insensible à ce roman.
Parce qu'il a foiré sa nuit de noces avec Emma, le narrateur "trente-cinq ans, et une casquette en zinc inoxydable vissée sur le crâne" (p.14) reste planté à Sandpiper et se retrouve à l'insu de son plein gré gestionnaire d'un bar, d'un camping, d'une dune menaçante, d'une bande de bras cassés, d'un pélican nommé JFK et d'un Allemand qui tourne en rond sur la plage depuis que sa femme l'a quitté. Celui-ci devient une attraction phénoménale et un public de plus en plus nombreux fréquente les lieux. L'équipe de copains assurent plus ou moins l'intendance et la logistique. Et puis le narrateur revient à son emploi précédent et noue une relation familiale avec ses employeurs japonais. Emma lui manque toujours, mais un jour il reçoit une lettre et une photo.
Voilà un résumé tronqué de cette histoire farfelue qui m'a rappelé (en moins bien !) "Fantasia chez les ploucs". J'ai du mal à discerner ce qui fait que je n'ai pas "accroché", mais il me semble qu'il s'agit de ce que je ressens comme une intention trop visible de "faire comique". En des termes plus incisifs, disons que je trouve tout ça bien lourd et somme toute assez vain. le burlesque des situations, à mon avis, tombe à plat car il n'est pas soutenu par une écriture qui jouerait subtilement de l'absurde, de l'ironie ou du contretemps. La scène du mariage avec Emma, par exemple : "Au moment où je lui passais l'alliance, le maire a éternué. C'était plutôt un homme balèze. Ça a tonitrué. On a cru à un attentat. On s'est dit "C'est Pearl Harbor, c'est Ground Zero"... Il en a mis partout le salopard..." (p.12). La situation de départ est drôle mais j'ai l'impression que l'écriture l'alourdit et l'affadit.
Je suis totalement passée à côté de ce roman, comme si, en définitive, nous n'étions pas compatibles.
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Les confidences d'un looser sur le coin d'une table poisseuse, c'est un peu comme lire la lettre du enfant parti en colo, et qui écrit à ses copains pour leur raconter à quel point tout peut se barrer en sucette. Ou en couille, en l'occurrence.
Le narrateur se marie avec Emma, sans partager avec elle plus qu'un coup de coeur, sans rien savoir d'elle. Un peu comme ces mariages spontanés télévisés aujourd'hui. Alors quand Emma se fait la malle, le laissant seul dans son bungalow miteux, avec ses copains de boissons, il n'a nulle part où la chercher. Alors il reste, dans un décor de carton pâte, un pélican accroché à ses basques (qui lui bouffe les mollets).
Ce serait abusé de dire que l'allemand qui divague sur la plage, en tournant en rond, depuis que sa femme est partie avec un surfeur, symbolise le bordel qui se niche dans la tête de "je".
Ce roman court est un mélange de Vernon Subutex et de pub kitch pour une plage américaine. Je n'avais pas accroché une seconde sur le premier, et le second m'attire comme une reprise de grands tubes sur une cassette du marché local.
La morale tente de reprendre le dessus sur la fin du roman, mais je ne terminerai pas la trilogie.
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