AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Cycle de l'Ekumen : Les Dépossédés (136)

On ne peut pas briser les idées en les réprimant. On ne peut les briser qu'en les ignorant.
Commenter  J’apprécie          140
Les lumières des soleils sont diverses, mais il n'y a qu'une seule nuit.
Commenter  J’apprécie          141
La vie est un combat, et le plus fort gagne. Tout ce que fait la civilisation, c'est de cacher le sang et recouvrir la haine de jolis mots !
Commenter  J’apprécie          140
On lui fit visiter la campagne dans des voitures de location, de splendides machines d'une bizarre élégance. Il n'y en avait pas beaucoup sur les routes : la location était très élevée, et peu de gens possédaient une voiture privée, car elles étaient lourdement taxées. De tels luxes, si on les autorisait librement, tendraient à épuiser des ressources naturelles irremplaçables ou à polluer l'environnement de leurs déchets, aussi étaient-ils sévèrement contrôlées par la réglementation et le fisc.
(chap. III)
Commenter  J’apprécie          130
Laia Asieo Odo
698 - 769
"Etre un tout, c'est être une partie ;
le vrai voyage est le retour"
Commenter  J’apprécie          130
Il ne pouvait pas se forcer à comprendre comment fonctionnaient les banques et le reste, parce que toutes les opérations du capitalisme lui paraissaient aussi dépourvues de sens que les rites d'une religion primitive, aussi barbares, aussi élaborées et aussi inutiles. Dans un sacrifice humain à une déité, il pouvait au moins y avoir une beauté terrible et incomprise ; dans les rites des boursiers, où la cupidité, la paresse et la jalousie étaient supposées motiver les actes des hommes, même le terrible devenait banal.
(chap. V)
Commenter  J’apprécie          120
L'État ne reconnaît d'autre monnaie que la puissance : et il frappe cette monnaie lui-même.
Commenter  J’apprécie          110
Il était facile de partager quand il y avait assez pour toute la table, même juste assez. Mais quand il n'y avait pas suffisamment ? Alors la force intervenait ; la force qui faisait le droit ; le pouvoir, et son outil, la violence, et son plus fidèle allié, le regard qu'on détourne.
Commenter  J’apprécie          110
Elle suggérait que la limite naturelle de la taille d'une communauté réside dans sa dépendance envers son arrière-pays immédiat pour son alimentation de base et son énergie, mais elle prévoyait que toutes les communautés soient reliées par un réseau de transports et de communications, afin que les idées et les produits puissent aller là où ils étaient demandés ; l'administration devait travailler avec rapidité et facilité, et aucune communauté ne devait être coupée du réseau d'échange. Mais ce réseau ne devait pas être dirigé de haut en bas. Il ne devait pas y avoir de centre de contrôle, pas de capitale, pas d'établissement d'un mécanisme bureaucratique auto-reproducteur ni d'une tendance dominante des individus cherchant à devenir des capitaines, des patrons, des chefs d'États.
(chap. IV)
Commenter  J’apprécie          110
- Je n’ai pas de mouchoir, s’excusa Shevek en s’essuyant les yeux.
- Prenez le mien, di Atro, et il sortit un mouchoir blanc comme neige d’une de ses nombreuses poches.
Shevek le prit et un souvenir importun lui perça le cœur à cet instant. Il pensa à sa fille, Sadik, une fillette aux yeux noirs, lui disant : « Tu peux partager le mouchoir que j’utilise. »
Commenter  J’apprécie          110






    Lecteurs (1515) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4886 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}