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sur 327 notes
Quand je découvre le talent de Magali le Huche autrement que par ses albums pour enfants…

Au début des années 90, Magali entre au collège. Passionnée par la danse, la musique et le dessin, elle vit sa vie dans les traces de sa grande soeur travailleuse et affectueuse. Mais peu à peu la joie de vivre et la belle confiance en soi laisse place à l'angoisse, au mal-être, Magali frise la dépression. Sa passion dévorante pour les Beatles devient gênante pour ses amies mais c'est en grande partie ça qui va l'aider à traverser cette période. La phobie scolaire dont elle souffre sera entendue par ses parents, et après une année de scolarisation à la maison et de soins appropriés, Magali reprendra le chemin d'un collège plus enclin à valoriser les compétences artistiques et dans lequel elle pourra s'épanouir.

Magali signe ici les textes et les dessins (quelle merveille !) d'un témoignage tendre et terrifiant de cette adolescence perturbante et parfois traumatisante. Sans pathos et avec beaucoup de finesse, avec des dessins aux couleurs peps, des références musicales impressionnantes, elle signe ici une très belle leçon sur un mal-être mal compris encore maintenant.

Quelle merveille cette bd !
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Coup de coeur pour cette jolie BD toute douce sur la fin de l'enfance et l'adolescence.
Elle raconte une tranche de vie, pourtant pénible de l'autrice, et le réconfort trouvé notamment dans la musique et les Beatles.

Au-delà du bel hommage au groupe dont je suis ultrafan, les illustrations étaient vraiment très sympa.

Un témoignage qui traite de l'anxiété et qui donne espoir et courage :)
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Dans ces pages, nous rencontrons Magali le Huche elle-même, lors de sa première rentrée au collège. Alors qu'elle tente d'apprivoiser ce nouvel environnement, la pression qu'elle s'inflige va faire de l'école une source d'anxiété maladive. Elle souffre de phobie scolaire, un thème surprenant auquel on ne s'attend pas forcement en voyant la couverture de cette BD.

Par ces illustrations, on découvre combien les Beatles l'ont aidée à traverser cette dure période, endossant le rôle d'une bouée de sauvetage. Souvent avec humour et dérision, on la voit crier son amour pour ce groupe. D'ailleurs, certaines planches de cette bande dessinée nous prouvent toute l'inspiration que lui ont apporté les musiciens.

Si je n'ai pas été séduite d'emblée par le style graphique, composé essentiellement de blanc et de rose, je dois admettre que certains passages très colorés, très Sixties, m'ont beaucoup plu. J'ai d'autant apprécié le fond de cette histoire où l'auteure dépeint les raisons de son mal-être passé, l'engouement passionné qui peut animer un enfant, les avantages et inconvénients de l'école à la maison, mais aussi la transition vers l'âge adulte.

Une lecture sympathique sur un sujet peu courant que j'ai bien apprécié.
Lien : https://vingtetunepages.com/..
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Une BD foisonnante, attachante, drôle, dans les confins des débuts de l'adolescence de l'illustratrice et autrice Magali le Huche, bien connue en littérature jeunesse. Bien que cette Bd aie remporté la Pépite BD du salon du livre jeunesse de Montreuil, je trouve qu'elle s'inscrit plutôt pour un public adulte, nostalgique des années 90' avec son lot de K7, walkman et autres magnétoscopes. On y découvre une petite fille qui a dû mal à grandir au seins d'institutions rigides et castratrices, jusqu'au point de s'en rendre malade, et qui va se réfugier dans une passion sans bornes pour un groupe qui a déjà eu son âge d'or et qu'elle découvre : les Beatles. Son obsession naïve et son militantisme pour les Beatles donne lieu à bien des traits d'humour irrésistibles, comme quand elle fabrique des tampons "Beatles" sous la semelle de ses chaussures pour les immortaliser partout où elle marche. Autour d'elle et , son cadre familial est bienveillant, et c'est ce qu'il l'aidera à passer le cap de ses débuts difficiles au collège, à bord de son Yellow Submarine insubmersible.
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L'entrée en sixième stresse totalement Magali. Surtout parce qu'elle n'est pas aussi bonne élève que sa soeur aînée qui y est passée il y a quelques années et qu'elle a, en français, la pire des terreurs du monde des profs, celle qui interroge sur la grammaire, qui vérifie la tenue des cahiers  

Magali a une passion qui l'isole encore davantage de ses camarades : Les Beatles, mais dans les années 90, ils sont plutôt ringards. N'empêche, elle se documente, lit tout ce qu'elle trouve sur eux, et ils la consolent dans le monde imaginaire et dessiné où elle va se blottir !

Car Magali craque : en plein burn-out, ou plus précisément, en crise de phobie scolaire que ses parents, psy de profession n'ont pas su identifier à temps.

Elle va suivre les cours de sixième par correspondance et puis continuer jusqu'à ce qu'un jour elle reprenne assez confiance en elle pour intégrer une autre établissement.

Un album qui apparaît autobiographique dont j'ai beaucoup apprécié le dessin, l'évocation des chansons des Beatles dans l'univers d'une petite fille qui a du mal à grandir.

Un album pour préados et parents

Une auteur, découverte par hasard dans le bac des nouveautés de ma médiathèque et dont je vais suivre les futures productions. dont je vais 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Dans cette BD autobiographique, l'auteure évoque la phobie scolaire dont elle a souffert durant ses premières années de collège, et de son amour pour les Beatles qu'il l'a aidé à surmonter cette période.
Magali a 11 ans et rentre en 6ème rose. Elle vit à Paris avec sa grande soeur Amélie et ses parents qui sont psychanalystes. Magali aime regarder des films, danser sur la musique. C'est une petite fille passionnée. le jour où Magali découvre les Beatles, elle devient fan et collectionne les cd, posters et livres sur eux. Elle voudrait partager sa passion avec son entourage.
Parallèlement, dès les premiers mois de la rentrée, Magali ressent un malaise croissant. Elle a peur de ne pas être une bonne élève et devient anxieuse à l'idée de ne pas retenir ses leçons. Plus les semaines passent, et plus Magali ressent un poids qui est représenté par son sac à dos : Il est de plus en plus gros et l'écrase complètement. Un matin, Magali n'arrive plus à aller au collège. A chaque essai, elle vomit devant son établissement. Les autres élèves se moquent d'elle. Ses parents lui font consulter une psy qui diagnostique une phobie scolaire. A partir de ce jour-là, Magali ne retourne pas au collège et s'inscrit au CNED.

Magali le Huche aborde avec beaucoup de justesse et de sensibilité la phobie scolaire, sans mélodrame.
J'ai beaucoup aimé le choix de la colorisation de son album. L'album est en noir et blanc avec des touches de rose. Quand Magali s'évade dans son imaginaire grâce aux Beatles, les pages sont colorées avec des teintes vives : jaune, violet, orange, vert. Il y a beaucoup de gaîté qui transparaît dans ces dessins, car Magali se sent bien. J'ai apprécié les références graphiques : à Alice au pays des merveilles, aux chansons des Beatles (le sous-marin jaune). Les illustrations en double page sont magnifiques notamment celles qui représentent les Beatles.
Graphiquement, le dessin peut rappeler Riad Sattouf pour les petites flèches qui décrivent les caractéristiques des personnes, le style vestimentaire, les sentiments. Ce procédé permet d'apporter des touches d'humour à l'histoire. Certaines bulles ne sont pas faciles à lire car elles sont parfois trop chargées, c'est à mon sens le petit bémol de cette BD.

J'ai aimé cette BD touchante et drôle qui parle de l'enfance, de la difficulté à quitter cette période et qui fait la part belle à la musique.
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Magali a hâte d'entrer au collège. Mais les journées deviennent vite des cauchemars, elle se met la pression, ne mange plus, déprime : le verdict tombe : phobie scolaire. Déscolarisée à la maison pendant presque deux ans, elle n'aura qu'une envie : dessiner et écouter les Beatles un groupe qui devient son obsession, sa bouffée d'air.

Magali le Huche est bien connue dans le milieu de l'illustration jeunesse, elle a publié de nombreux albums dont les célèbres aventures de Jean-Michel le caribou. Elle nous offre ici un récit intimiste sur sa vie à 11 ans, qui éclate avec cette phobie scolaire et son mal être et la découverte des Beatles, qui fait briller sa vie de mille couleurs. le dessin en noir et blanc s'illumine d'ailleurs de mille couleurs pop pour illustrer cela. La phobie scolaire est illustrée comme une masse dans son dos qui grandit de plus en plus et laisse sans voix. Une belle réussite, avec de l'humour malgré le sujet grave.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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En ce jour de rentrée, Magali, 11 ans, est bien décidée à s'appliquer et à devenir une élève brillante cette année. Accompagnée de sa meilleure amie Agathe, elle fait le grand saut en 6ème dans un collège parisien réputé. 

Chaque matin, la fillette éprouve de plus en plus de difficultés à quitter son appartement. Elle se rend à l'école la boule au ventre, s'isole et son mal-être grandit. Jusqu'à perdre complètement pied.

Mais lorsque Magali découvre l'existence des Beatles, c'est une révélation. Elle devient une véritable groupie, s'évade grâce à leurs chansons et trouve refuge dans leur musique qui l'apaise face à ses terreurs.

Au travers de cette bande dessinée autobiographique, Magali le Huche prend du recul pour évoquer la phobie scolaire qui l'a touchée durant son enfance. Si le sujet est difficile, l'auteure croque avec beaucoup d'autodérision ses angoisses passées. Déscolarisée pendant plusieurs mois, Magali trouvera la force de remonter la pente grâce à sa planche de salut, sa passion pour le groupe britannique.

Elle revient avec légèreté et sensibilité sur cette période charnière, ce basculement de l'enfance à l'adolescence pas si simple à appréhender pour tous les enfants. Graphiquement, j'ai particulièrement aimé les couleurs pleines de peps qui viennent illustrer l'univers que s'est créé Magali aux côtés du quatuor anglais.

Un récit personnel, touchant et drôle, qui permettra peut-être à d'autres de mettre des mots sur leur souffrance. 
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Si j'ai été attirée par cette BD, c'est à cause de deux choses: le nom de Magali le Huche dont j'ai énormément apprécié les illustrations dans l'adaptation BD de Verte et le fait que cette BD allait parler des Beatles, un groupe dont je suis fan.

Bon, après avoir lu cette BD je me rends compte que je ne pourrai jamais être aussi fan de ce groupe que ne l'est Magali, mais cela ne me dérange pas. On a tous·tes plus ou moins d'affinités avec certain·es chanteurs et chanteuses et c'est très bien comme ça.

Mais même si la couverture est très colorée et limite psychédélique (comme on pu l'être certains albums du groupe) cette BD parle aussi de sujets sérieux tels que la phobie scolaire, la dépression et l'obsession.

J'ai éprouvé beaucoup d'empathie à l'égard de Magali, car même si je n'ai pas souffert de phobie scolaire dans ma vie, je sais ce que cela fait de ne pas pouvoir trouver sa place dans un groupe. J'ai souvent été timide et j'ai très rarement osé faire le premier pas dans mes relations amicales et en lisant ce type de récit, je me rends compte que j'ai eu de la chance de tomber sur mes ami·es.

Bref, j'ai beaucoup aimé cette BD et la manière dont elle est construite. Les dessins de Magali le Huche rendent donnent un petit côté décalé à l'ensemble, tout en abordant des thématiques importantes.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Quand elle avait 11 ans, Magali était hyper angoissée par le collège. Heureusement, les Beatles (et le cned) étaient là.
Si vous saviez à quel point j'adore Magali le Huche ! Donc là, vous vous dites "bah du coup elle est pas objective puisqu'elle aime déjà l'autrice". Alors oui. Mais non. Oui car en fait je l'adore comme elle, elle aime les Beatles (beaucoup donc, pour ceux qui ont lu en diagonale le début). Et non car, objectivement et subjectivement, cette oeuvre est juste génialissime. D'abord, on a une bd biographique qui pointe avec finesse les souffrances adolescentes et met des mots et des images sur des sensations pourtant confuses et souvent difficiles à cerner. Ensuite, on a de l'humour, et ça, quand on est au fond du gouffre comme son moi du passé, c'est pas facile de faire rire son lecteur. Et enfin, parce que la bd se dévore, passionne, captive et forme un ovni mémorable et envoûtant. Oui oui, tout ça. Magali parle si bien d'elle, de ses sentiments passés, du passage à l'âge... plus grand (parce que ce ne sont pas les règles qui font d'une fille une femme), de ses parents, des autres... quel talent !
Donc, zou, direction la librairie et bonne lecture !
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