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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
" A travers La Joconde, quand l'Art nous sourit, la Beauté devient intemporelle". Serge Zeller.


-J'ai 20 000 admirateurs/trices par jour, et aujourd'hui personne, (à cause du confinement!). Se plaint Mona qui lisait la tristesse dans les yeux des gardiens du Louvre.


La Joconde avait vu bien des choses: Sandro Botticelli, et bien d'autres, en train d'admirer sa beauté, ce qui lui plaisait beaucoup! Quelle femme n'aime pas les hommages ?


-François 1er m'enleva à Maître Leonardo Da Vinci et ne cessait de contempler mon joli sourire énigmatique et ma façon de suivre des yeux, mes admirateurs... Je devins célèbre, grâce à un Roi!


Mais, je fus jalousée par nombre de femmes. Tenez, cette jolie rousse, Marie Gandin, la maîtresse de François 1er qui me fit décrocher du mur de la chambre du roi!


Tant mieux, je ne souriais plus en voyant leurs ébats passionnés!
Cachez, madame, ce sein que je ne saurais voir!


Ensuite, ce fut à cause des femmes, sans doute, que sous Louis XIV et le suivant, je fus reléguée dans un petit salon...


Que des rois ne veuillent pas de moi, me chagrinait. Et même une Impératrice, Joséphine de Beauharnais me traita de " concubine, et de libertine." Mes yeux se remplissent de larmes, à ce triste souvenir.


J'ai frissonné dans ce petit salon, car je me vis nue, dans un tableau, en face de moi...


Un tableau peint par Salaï un apprenti au visage d'ange, (le favori de Leonardo) qui m'avait peint dans la même posture, mais, sans mes vêtements...


Ah, le petit diable, comme le surnommait Leonardo! Je devais détourner le regard, quand le Maître commençait à le caresser. Je n'aimais pas ces amours entre deux hommes...


Je crus revoir Salaï, en 2020 mais c'était un sosie, qui se nomme Robert Alias (c'est drôle !) en train de me peintre.
Edgar, mon gardien au Louvre, surveille ce Robert, il craint qu'on ne me kidnappe encore une fois.


Je l'avais été le 21/08/1911, par un vitrier italien qui se nommait Enzo...


Mon coeur saigne, quand j'y repense, et mes yeux sont embués, par ces souvenirs...
Et mon sourire se fige, devant le regard enfiévré de ce Robert Alias...


Il y a un minuscule L et un S (pour Salaï) dans les yeux de La Joconde, selon Sylvano Vincenti. Et Salaï aurait servi de modèle, selon Sophie Herford...
Sur ce sujet, je préfère fermer... les yeux!
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Bonsoir,
Un livre très original et passionnant ce soir avec « Dans les yeux de Mona Lisa » d' Alain le Ninèze aux Ateliers Henry Dougier. J'ai adoré cette histoire où la fiction et la réalité se mêlent. En effet nous suivons toute la vie de la Joconde depuis sa création jusqu'à nos jours et toutes les réflexions que ses pérégrinations lui inspirent. Une plongée à la fois dans le monde de l'art et dans quelques siècles d'histoire. Un excellent moment.
Quatrième de couverture : Mona lisa raconte ce qu'elle voit depuis plus de 500 ans !

Cinq siècles après la mort de Léonard de Vinci, Mona Lisa parle. Cinq siècles à écouter, observer, espionner... Elle raconte ici son histoire, depuis le temps où elle vit le jour à Florence jusqu'à notre époque où, devenue le plus célèbre tableau du monde, elle trône en idole au musée du Louvre. Célébrité, disgrâce, kidnapping et agressions diverses, détournement d'image, vie clandestine pendant les guerres, voyages diplomatiques à travers le monde, la Joconde a traversé bien des épreuves. Elle a fréquenté aussi les grands de l'Histoire, de François 1er à John F. Kennedy en passant par Louis XIV et Napoléon. Et elle a vu, parfois, ce que ses yeux n'auraient pas dû voir...
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Un immense merci à l'opération "Masse critique" ainsi qu'aux éditions Ateliers Henry Dougier pour ce livre qui est mon préféré des 4 déjà reçus dans le cadre de cette opération. le concept? Une personnification de la célèbre Mona Lisa qui nous raconte sa vie et tout ce dont elle a été témoin. Ses souvenirs (dans l'ordre plus ou moins chronologique) sont entrecoupés de scènes se déroulant au présent (voire au futur: de janvier à mai 2019...)

Mon avis? J'ai quasi tout adoré! Premièrement, le style fluide mais beau de l'auteur. Deuxièmement, le mélange histoire, art et humour même si les passages en 2019 (qui rendent l'oeuvre plus dynamique et plus facile à lire) m'ont moins convaincu: je trouvais les "surprises" assez prévisibles et cet aspect un peu policier et un peu fantastique m'a semblé inutile.
J'ai adoré certaines anecdotes et la façon de les raconter comme cet apprenti (Salai) qui a peint la Joconde nue au grand dam de Léonard ou cet artiste dada (Marcel Duchamp) qui s'est amusé à la désacraliser en la grimant et en ajoutant L.H.O.O.Q. sur sa toile! Ou ce dialogue se déroulant chez Napoléon qui est à la fois assez vulgaire (limite pornographique) et exprimé avec subtilité et élégance (ce qui provoque un contraste génial entre le fond et la forme, je l'ai donc copié en citation!) :) Tous ces détails rendent la lecture aussi divertissante qu'instructive! Un livre que je recommande vivement à tous ceux qui s'intéressent un minimum à l'art.
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