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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman très actuel sur les violences faites aux femmes, sous toutes leurs formes. Plusieurs histoires s'entremêlent dans lesquelles derrière chaque femme victime, il y a un homme. Nicolas Lebel nous livre un roman d'une puissante intensité dont le sujet principal est celui des violences faites aux femmes mais d'autres sujets tout aussi graves sont abordés au fil de l'intrigue ou plutôt des intrigues : les migrants venus chercher un monde meilleur, l'exploitation des êtres humains, la folie humaine, la question du deuil, les extrémismes...Un roman riche de sujets difficiles certes mais dans lequel on retrouve l'équipe de choc du capitaine Mehrlicht. L'enquête est menée avec brio, les personnages sont toujours aussi attachants, les répliques de Mehrlicht inimitables. Un roman policier bien sûr mais un roman qui donne à réfléchir. Bien que ce ne soit pas mon préféré de la série Mehrlicht que je clos donc avec "Dans la brume écarlate", j'ai été embarquée dans ce Paris brumeux recrachant les cadavres et la misère humaine, grâce à une intrigue bien menée, une écriture toujours aussi agréable et des personnages hauts en couleurs.
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Découverte de la plume de Nicolas Lebel avec ce roman et j'en ressors super enchantée !
Bien qu'il s'agisse du 5ème opus, je ne me suis pas sentie perdue tout au long de cette lecture ! Bien au contraire!
Je salue tout d'abord l'écriture de haute qualité de l'auteur, on sent le travail du texte dans ses moindres détails, la richesse de la langue française sous toutes ses coutures, très très très bien écrit, un ravissement pour les yeux et le cerveau ! Sans parler des traits d'humour vraiment jubilatoire tout du long.
N'ayant pas pu me familiariser avec l'équipe du capitaine Merhlicht dans les 1ers tomes, je n'ai pourtant eu aucun mal à me faufiler dans leur brigade, m'imprégner de leurs personnalités très bien dépeintes, matérialiser leur relation et l'ambiance du groupe, tant et si bien qu'après avoir tourné la dernière page j'avais l'impression de les connaître et d'avoir envie de les retrouver très vite ! Un attachement qui s'est tissé au fil des pages. Cela en dit long sur la qualité d'écriture de l'auteur.

Quant à l'intrigue, un vrai page turner rempli de rebondissements! Au départ dans les 50 premières pages on peut se sentir un peu perdu par le nombre de personnages (surtout lorsque l'on débute par ce tome) mais ce doute est vite balayé, l'écriture est si précise que l'auteur l'air de rien ajoute une sorte de rappel de qui est qui pour ne pas perdre le lecteur, vraiment pro! L'enquête est bien ficelée, très rythmée, j'ai accroché du début à la fin! de plus les thèmes abordés sous fond de mystère gothique sont tout à fait actuels comme l'immigration et les violences faites aux femmes. Tout cela raconté de façon très intelligente.

Une très belle surprise ce polar et cet auteur, il me tarde de me procurer les 1ers tomes pour combler mes lacunes et me retrouver encore au coeur de la brigade du capitaine Merhlicht!
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Après avoir lu le livre "dans la brume écarlate" de Nicolas lebel, peut être trop rapidement ? Et pourtant je l'ai savouré ! l'auteur arrive a nous faire profiter de l'histoire pleinement et de toutes les subtilités qui sont glissé.

Pourtant dans un premier temps, il n en ai'pas question : ce thriller est mené avec poigne et une fois de plus le tueur de ne fait pas dans les sentiments.

De temps en temps un poème apparaît, ainsi que quelques visites au cimetière du Père Lachaise.
C est la première fois que je rencontre le capitaine de cette histoire, bougon et râleur mais qui est réellement attachant.

Un livre vraiment intéressant si vous aime avoir peur en tournant les pages.
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Une nouvelle enquête du capitaine Mehrlicht toujours aussi grognon, piquant mais je l'adore !!!

Plusieurs histoires en parallèles à Paris dans un brouillard épais et tenace.

- la disparition de Lucie, étudiante de 21 ans
- l'errance de deux réfugiés syriens Taleb et sa soeur Noura qui n'est pas rentrée au campement
- les écrits d'un roumain Elsinescu à sa femme Mina

Mehrlicht et son équipe sont appelés au cimetière du Père-Lachaise où une flaque de sang a été découverte mais pas de cadavre.

Une histoire sur différents thèmes : l'exil, les violences conjugales, la vengeance, les passe-droits et le vampirisme le tout sous fond historique du temps du dictateur Ceaucescu.

Une histoire effroyable, étouffante mais nous pouvons compter sur les pointes acerbes de Mehrlicht pour permettre au lecteur de reprendre son souffle.

Note : 5 / 5

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Je suis un fidèle lecteur de Télérama depuis des temps géologiques. Leurs choix d'émissions, de livres, de films, sont en général excellents, parfois trop intello branchés pour mon goût. Évidemment sur le plan politique... Nobody's perfect.Mais passons. Donc Télérama publie en ce moment des listes de conseils de lectures estivales. La semaine dernière était consacrée aux policiers, et recommandait notamment la série "Capitaine Mehrlicht" de Nicolas Lebel. La présentation paraissait sympathique, j'aime bien les police procedural et le nom de l'enquêteur, qui renvoie aux dernières paroles de Goethe avec leur fameux double sens, valait déjà le voyage. J'ai commencé par le présent volume, ce qui est une erreur en principe, puisque c'est le cinquième et provisoirement dernier volume de la série. Mais la quatrième de couverture était particulièrement alléchante.
Et je n'ai pas été déçu, c'est un excellent livre. Il a déjà le mérite de ne pas comporter de ces erreurs de procédure, de ces âneries juridiques, qui m'énervent tant dans beaucoup de polars français. Peut-être un policier ou un magistrat y trouverait -il encore à redire, mais pas le civiliste que je suis. L'équipe des enquêteurs, le capitaine Mehrlicht justement, et ses adjoints, les lieutenants Dossantos et Latour, sont sympathiques chacun à leur manière,et bien typés tout en restant vraisemblables. Leur vie privée, comme il est de règle dans ce genre d'ouvrage, forme un des intérêts du livre. le capitaine Mehrlicht lui-même est un beau spécimen classique de vieux flic râleur et cabossé par la vie.
Bref tout tourne comme une horloge.
Il n'est pas souhaitable de résumer l'intrigue de ce genre de livre. Disons seulement qu'elle est gothique et flirte avec le fantastique : on y trouve de.presque Vampires roumains, des cadavres retrouvés dans les caveaux du Père Lachaise,des anciens de la Securitate,des Gothiques justement,des réfugiés syriens, un parti d' extrême droite proche du pouvoir, la tombe de Michel Sardou, ce qui me navre d'ailleurs, mais montre que nous sommes dans un futur proche, ce qui est très à la mode en ce moment en littérature..En général, ils ne sont pas roses. Et en tout cas tout cela fait un excellent roman. D'ailleurs je viens de commencer la lecture du premier volume de la série, " L'heure des fous"
J'en reparlerai peut-être.
Une précision sur ma façon de noter. Je note chaque livre selon sa catégorie et le 5 que je donne à ce livre n'équivaut pas à celui que j'attribue par exemple à la Recherche. C'est pour cela que je mets beaucoup de 5 (et aussi d'ailleurs de 0,5)
J'allais oublier de parler du style. Il est classique, sans affeterie, léger sans vocable et tournures qui se veulent "branchées, léger, avec des touches d'humour bienvenues. Certains accusent Mehrlicht de faire montre un cynisme déplacé. Ils se trompent ; ce n'est pas dureté de coeur, bien étrangère à notre personnage, mais mécanisme de défense que l'on trouve souvent chez ceux qui exercent des professions par trop confrontées à la mort. L'humout est la politesse du désespoir comme l'a dit Duhamel (mais non, pas Alain, Georges !) et non Chris Marker
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Encore une excellente enquête de Mehrlicht et son groupe. Sans doute celle que j'ai préférée.

Des femmes disparaissent dans le brouillard qui recouvre Paris. Une étudiante, une jeune migrante... Taleb, le frère de Noura la migrante, et l'équipe de police mènent chacun leur enquête et le temps est compté.

Encore une fois Nicolas Lebel ne ménage pas Dossantos. Ce personnage devient plus attachant à chaque roman, laissant paraître un peu plus de failles et d'humanité à chaque fois.
J'ai beaucoup aimé la nouvelle facette qu'il nous dévoile, son côté justicier assumé.
Mehrlicht reste égal à lui-même avec ses expressions improbables et son caractère impossible.
Et Sophie s'affirme, en lutte contre la misogynie ambiante.

Cette enquête est aussi l'occasion de dénoncer le sort des femmes partout dans le monde, toujours premières victimes, à qui nulle société n'accorde autant d'importance qu'à un homme.
L'occasion aussi de parler du sort des migrants, leur parcours pour fuir la mort et ne trouver que misère et mépris, voir de la haine.

Décidément, j'adore vraiment la plume de Nicolas ! Ses personnages qui évoluent au fil des enquêtes, ses messages critiques et réalistes sur la société, mais aussi le style. Parce que l'écriture est belle et recherchée. Parce que l'on apprend plein de choses en lisant ses romans. Parce que le suspens et le rythme, les retournements de situation sont excellents. Parce qu'il est un Grand Auteur, tout simplement.
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Après m'être perdu, avec plaisir « Dans les brumes de Capelans » je me suis retrouvé « Dans la brume écarlate »… alors qu'il fait soleil dehors !
Ce fut avec grand plaisir ; au début, j'ai cru que l'auteur avait du mal à cerner son sujet, car j'avais l'impression que son récit partait un peu dans tous les sens, en particulier avec les couples Taleb et Noura, Yvan et Mina, Valak et Ivaena ; mais c'était méconnaître la maîtrise de Lebel. J'ai compris ensuite que son livre formait un grand tout…
J'ai très apprécié la menée de l'enquête, avec toutes ces péripéties
Apprécié aussi l'humour ravageur de Mehrlicht, et son vocabulaire imagé comme « chercher des totos sur le caillou », difficile à comprendre pour celles et ceux qui n'ont pas fait argot en première langue.

Un auteur à découvrir
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Cul sec! Enfin presque. Deux jours pour dévorer cette enquête de Merhlicht… qui se déroule sur quarante-huit heures. Je suis raccord, non? Et ravie de retrouver la gouaille de l'enquêteur et la malice de son auteur.
Un vrai bon polar!

Pitch (4ème de couv):
"Une femme se présente au commissariat du XIIème et demande à voir le capitaine Mehrlicht… Sa fille, étudiante, n'est pas rentrée de la nuit. Rien ne justifie une enquête à ce stade mais sait-on jamais… le groupe de Mehrlicht est alors appelé au cimetière du père Lachaise où les gardiens ont découvert une large mare de sang. Ils ne trouvent cependant ni corps, ni trace alentour. Lorsque, quelques heures plus tard, deux pêcheurs remontent le corps nu d'une jeune femme des profondeurs de la Seine, les enquêteurs craignent d'avoir retrouvé l'étudiante. Mais il s'agit d'une autre femme dont le corps exsangue a été jeté dans le fleuve…"

Voilà encore un auteur que je découvre dans la désordre. Ma première incursion dans l'univers Lebel s'était faite au printemps 2019 par Sans pitié ni remord pour lequel ma chronique s'achevait sur ces mots: "Il semble donc incontournable que je doive reprendre la lecture de l'oeuvre de Lebel depuis le premier L'Heure des fous pour prendre la mesure du charisme de Mehrlicht et de son équipe et celle du talent de l'auteur."
Auto-flagellation!!! Je n'apprends donc rien des expériences passées? Me voilà donc à passer de la troisième (sans avoir lu les précédentes) à la cinquième (sur cinq) enquêtes de la série Mehrlicht. Sans avoir vraiment entravé mon plaisir à lire, ça a quand même eu l'effet il-me-manque-un-wagon-sur-l-évolution-des-personnages.

Mais en dehors de cette gène, quel pied de retrouver Mehrlicht la grenouille et son équipe sanguine… qui pour le coup va être servie en hémoglobine, partant pour une chasse au vampire. Un polar trépidant et facétieux, au gré des bons mots de l'auteur qui manipule l'argot de l'enquêteur avec brio. Et qui aime glisser quelques taquineries à ses compatriotes, mais pas que: Tackian se retrouve José plutôt que Niko, et infirmier plutôt qu'auteur et son confrère Saussey à la brigade fluviale de Paris. Michel Sardou est six pieds sous terre au cimetière du père Lachaise. Et Céline Dion inspire des adoratrices de vampires en quête d'histoire romantico-gothique.
Mais sous cette assumée malice, c'est un message plus engagé que livre Nicolas Lebel: les femmes restent les premières victimes des préjugés, des hommes, de la guerre.

Bon, Merhlicht/Lebel, va falloir que je me rattrape maintenant! J'ai commencé de travers mais je vais reprendre par le début. Promis, craché! (je ne jure pas avec ma tête de linotte, c'est ce qui qui fait que je suis toujours en vie jusqu'à maintenant)
Je sens que le calendrier va bien faire les choses…
Rendez-vous en avril à Lyon Messieurs! 😉
Lien : https://unlivredansmabaignoi..
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Le temps bien pourri de la capitale sous la forme d'un brouillard permanent qui ne veut pas se dissiper et la mort planante sous divers aspects sont la trame de ce nouveau polar de Nicolas Lebel qui nous livre cette fois un capitaine Mehrlicht au meilleur de sa forme et de son langage.

Du coup, pour les inconditionnels comme moi du "petit capitaine", cette lecture a été un vrai bonheur car notre flic, toujours aussi revanchard pour participer au jeu télé "Questions pour un champion" enrichit la langue française avec sa connaissance d'expressions très imagées et son humour bien caustique. La scène de l'interrogatoire à l'hôpital d'un suspect bien amoché par Dos Santos est bien pensée (même si l'on ne souhaite pas être à la place de ce malheureux qui ne pipe un mot). Bref, j'ai adoré comme les précédentes enquêtes du groupe constitué par Latour et Dos Santos.
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Nous retrouvons avec plaisir le lieutenant Mehrlicht et ses deux acolytes pourchassant Dracula. Des femmes disparaissent et réapparaissent vidées de leur sang.
Il y a toujours le copain légiste, pas de stagiaire cette fois-ci mais un nouveau commissaire avec un nom à rallonge.
L'intrigue est palpitante, le rythme cadencé et, comme d'habitude, les dialogues son truculents.
Je ne me lasse pas des polars de Nicolas Lebel.
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