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4,11

sur 555 notes
"Le gibier manque et les femmes sont rares
Chantent en Choeur les quatre -vingts chasseurs "
Si Serge Lama a fini de chanter, hélas , il reste des chasseurs ...et du gibier " !Bon , pas 80, les chasseurs , non , mais suffisamment pour semer une panique monstre tout au long de ce roman qui "file" à cent ( voire plus ) à l'heure , du début jusqu'à la fin .Les faits : prise d'otages , tirs , deux cadavres dans un petit appartement .Cadavre d'un flic et celui d'un homme d'affaires sud africain .Dés lors , entre France et Afrique du Sud flotte comme un air de revanche rugbystique .L'Afrique du Sud a une Histoire et , à un certain moment , il a fallu , pour certains et certaines , prendre des décisions pas forcément du goût de tout le monde ....Mais la fuite n'est pas toujours la meilleure solution .... car...les chasseurs ...
Présents sur le lieu du crime , le commissaire Paul Starski ( oui , oui , avec un "i" ) et la glaciale Yvonne Chen .Lui , préoccupé par la mort de son chien et par son divorce " en marche", plutôt " border - line " , assez enclin aux dispartions d'éléments , elle assez éloignée de l'affaire , plus concernée par " la chasse "aux amants d'un soir .L'eau et le feu .Deux personnages opposés mais ....complémentaires .....
Dans l'affaire apparait alors une ancienne conquête de Starski ( avec un "i"), et ....Quoi ...?Elle ...J'ai rien dit . Vous avez compris ? Alors là , ça m'étonnerait .Bref ,j'en dis pas plus , mais le bouquin fait 450 pages , alors il doit bien s'en passer des choses .
Comme je l'ai dit , c'est action non- stop , avec des situations tragiques ( oui , il y a tout de même des morts ) , désopilantes , de la politique , des intérêts économiques ...Un livre facile à lire , tant par le style , l'écriture , les dialogues et , donc , la vivacité .
J'ai passé un trés bon moment en compagnie de Starski ( avec un " i ") et Chen, les autres personnages étant plus pervers , retors , moins sympas , quoi . Chloé ? ouais ...
Comment ? Chloé et Starski ? Ben j'en sais rien , moi , mais il a l'air mordu et elle aussi , du reste , alors .Vous savez ce qu'on dit , " l'amour rend aveugle ", mauvais présage ? Mais ça serait bien que ça marche , divorcé en fin de semaine , en couple au début de l'autre , pas de temps mort .... juste le week -end pour déménager.
Allez , je vous laisse , à bientôt .
PS : pour le loto , jouez le 5.
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Paul Starski, commissaire de la BAC, et sa coéquipière, la lieutenante Yvonne Chen, arrivent sur les lieux où une prise d'otage a été signalée. Des coups de feu ont été entendus ainsi que des cris. Devant la porte de l'appartement, les deux flics de la Crim sont témoins de ce qui s'apparente à une dispute et alors que Starski tente de nouer le contact, personne ne lui répond. Deux coups de feu retentissent soudainement. Une fois la porte enfoncée, deux cadavres gisent dans l'appartement. L'un d'eux est le commissaire André Cavicci, d'après sa carte de police, du SRPJ de Marseille, et l'autre Eugène Vankleber, un homme d'affaires sud-africain installé en France depuis 20 ans. Très vite, tout se complique. Aucune trace d'empreinte, pas assez de douilles, l'hypothèse d'un meurtre puis d'un suicide tient peu la route...

Nicolas Lebel abandonne, pour un temps on l'espère, le commissaire Mehrlicht, et nous propose une nouvelle série (car suite il y a, immanquablement) avec le commissaire Starski (avec un i !) et la lieutenante Chen. Un duo qui ne s'accorde pas toujours, Yvonne Chen étant froide, brute, directe et peu encline à tous rapports amoureux/amicaux avec le genre humain. Starski, lui, croule sous les problèmes : son chien est mourant, sa femme veut le quitter et son ex, avec qui il est resté 7 ans, est très vite accusée des meurtres de Vankleber et Cavicci. Visiblement encore un peu amoureux, le commissaire va tout faire pour l'innocenter, quitte à y laisser des plumes. Évidemment, l'on ne peut que comparer les deux franchises, Mehrlicht/Starski. D'où une légère déception pour la deuxième. Si l'enquête, tortueuse, complexe et originale, notamment avec les différentes phases de la chasse, se lit avec plaisir, l'on regrettera un tantinet les oeillères de Starski.
Un policier rondement mené ...
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Lebel sans le capitaine Mehrlicht, c'est un peu comme le Nutella sans huile de palme, ça a beaucoup moins de saveur.

Exit Mehrlicht.
Hello Starski, sans y.

Commissaire de son état.
Chagrin de son état journalier, itou.

Appelé sur une scène de crime, accompagné de sa coéquipière, la délicieuse Yvonne Chen qui a fait sienne cet adage, là où il y a d'la Chen, y a pas de plaisir en raison de sa façon coutumière de s'exprimer sans filtre et de porter aussi peu d'intérêt à la condition animalière qu'humaine, Starski sans y y découvre deux macchabées possiblement dégommés par Chloé de Talense, biologiste renommée et accessoirement ex inoubliable.
Le monde est petit.
Tout comme la propension de notre nouvel ami à la dérive à faire dans le factuel plutôt que l'émotif.

Yvonne Chen est un personnage au charisme débridé qui mériterait à elle seule sa franchise.
Starski sans y vit des heures sombres avec son chien malade, son couple malade, son jugement altéré par un palpitant rose bonbon à la limite de la tachycardie d'amoureux transi.

Si le récit tient la route sans vraiment subjuguer, que dire de son final auguré sans réelle surprise.
Un commissaire aveuglé par son amour de jeunesse, m'oui.
Un commissaire qui en fait des caisses sur sa famille (on a tous des p'tits tracas, mon garçon) et sa façon d'appréhender les divers problèmes inhérents en chouinant comme une madeleine pur beurre. le breton que je suis en a vite eu ras la bolée de cidre, c'est dire.
Point positif, si, si, c'est le fait de lire en s'instruisant.
Ici, le développement d'un projet fou à l'encontre d'une population exclusivement noire ne laisse pas de retourner les tripes, qu'on soit de Caen ou d'ailleurs.
Un sujet qu'il conviendra d'approfondir plus avant sur la toile histoire de démêler la fiction de la réalité.

En période de chasse, je suis habituellement pour le gibier.
Difficile de m'enthousiasmer plus que ça pour celui-là.
Quelqu'un aurait des nouvelles de Mehrlicht ?
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Je n'ai jamais aimé la chasse.
Voilà, ça,  c'est dit, au moins les choses sont claires.
Mais quand c'est Nicolas Lebel qui invite, peut-on refuser ?
Je ne me suis pas équipé, pas de tenue de camouflage ni fusil, de toute façon, connaissant le bonhomme, il a tout prévu.
D'ailleurs, je le savais assez fourbe pour m'entraîner à la chasse au dahu. Vous savez, cet animal sorti tout droit de l'imagination de l'homme et que, pour cause, personne ne peut décrire.
C'est un peu ça qui s'est produit.
Dans son nouveau roman au titre explicite, "Le gibier", le lecteur ne sait pas bien ce qu'il traque. Enfin, si, il comprend vite qu'il ne s'agit pas d'une bête.
Lebel a créé un nouveau duo de flics. Paul Starski (d'accord, fallait oser, il l'a fait, s'autorisant un i quand même, histoire de) et Chen, son binôme féminin et tout son contraire du reste.
Ils se retrouvent sur une scène de crime.
Deux hommes abattus, meurtres, suicides ?
Dans la chambre, une arme et pas mal de questions.
Bien vite, une jeune femme est incriminée.
Trop vite selon Starski, logiquement d'après sa collègue qui ne fait pas dans le sentiment.
Et c'est là que la partie de chasse commence.
Là, que l'auteur commence à embrouiller protagonistes et lecteurs avec un polar addictif aux multiples rebondissements.
Qui sont les chasseurs, les deux policiers ou ces mystérieux assassins qui sèment les cadavres à la vitesse d'une pandémie ?
Et cette jeune femme qui semble faire le lien dans toute cette affaire, proie ou appât ?
Attention aux maux de tête, avec les nombreuses fausses pistes et autres chausse-trappes que distille l'auteur. Ses explications finales viendront vous en guérir... ou pas...
Par contre, quand a retenti le rappel des chasseurs à la fin de la partie, je me suis retrouvé un peu bête... j'étais bien dans le truc.
On fait quoi maintenant ?
Cabane ? Casse-croûte ? Canon ? (Oui, je  sais, les clichés faciles)
Bref, Nicolas, franchement, je suis resté sur ma... fin.
Notez bien amis lecteurs, Nicolas Lebel, l'homme qui va vous faire aimer la chasse.



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Nouveau terrain de chasse, un comble quand on porte le nom d'une arme historique. Pour autant, Nicolas Lebel ne change pas son fusil d'épaule, il reste dans le polar, à travers la dyade flics / enquête.

Et un nouveau duo de limiers qui se dépêtre dans une bien mystérieuse investigation, et va de surprises en retournements de situation. Comme le lecteur, qui boit du petit lait tout au long de ce roman réussi.

Tout change, mais pas tant que ça. Ceux qui connaissent Lebel verront qu'il a voulu du renouvellement tout en gardant sa patte imprimée.

Attendez-vous à une enquête pleine de faux-semblants, qui fonctionne un peu à la manière des poupées russes, que l'auteur dégomme à la kalachnikov.

Moi qui sature un peu du polar traditionnel, j'affirme avec force que Lebel m'a réconcilié avec ce genre.

Le roman est d'un abord pourtant classique, avec de nombreuses références aux ingrédients de ce style d'histoires (je pense, par exemple, au principe de l'énigme en chambre close). On sent qu'il a pris un vrai plaisir à s'amuser avec ces morceaux qui font la chair du genre.

L'intrigue est machiavélique, les grands principes de la chasse devenant les ressorts d'un récit qui va bien plus loin que la recherche d'un simple coupable.

L'écrivain ne rigole pas quand il construit le décor de ses histoires. Elles ont un fond historique et sociétal souvent caché, qu'il développe avec minutie, sans jamais perdre de vue que ça doit servir l'intrigue. Celle-ci est sans doute l'une de ses plus réussies.

Là où nombre d'auteurs se sentent obligés d'en rajouter dans la noirceur, Nicolas Lebel sait varier les ambiances, du plus sombre vers des moments plus lestes. le divertissement avec intelligence, finesse, mais aussi second degré. Et avec un rythme plus poussé qu'à son habitude.

Au-delà de la quête de la vérité, il y a les personnages. Dont un duo de flics atypiques qui sont le sang qui pulse au travers des entrailles de cette histoire pleine d'embûches. Et que l'écrivain n'hésite pas à particulièrement malmener, sadique qu'il est.

Laissez-moi vous introduire Paul Starski et Yvonne Chen. Deux sacrés bestiaux. Entre un commissaire qui perd tous ses repères d'un coup (ça commence avec son chien…), et sa coéquipière aussi pragmatique qu'un bloc de glace en pleine banquise, les relations sont pour le moins singulières. Et leurs méthodes tout autant.

Et pourtant ça fonctionne du feu de Dieu entre ces deux protagonistes iconoclastes. Ils sont la vraie respiration, l'oxygène de cette atmosphère étouffante.

Mention toute spéciale à leurs joutes verbales souvent drôles et cyniques qui, en complément de leurs attitudes, apportent une dose de plaisir supplémentaire. La griffe de l'auteur est aussi là.

En fait d'amour et à la chasse, on n'attrape pas toujours ce qu'on attend, dit un proverbe danois. Un chasseur peut devenir le gibier et inversement.

Nicolas Lebel se renouvelle tout en gardant ce qui fait son ADN. Il a su accommoder sa salaison afin que le gibier dégage tous ses arômes au fil des pages. le polar traditionnel a encore quelque chose à dire quand il est mené avec brio et talent.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Paul Starski est un commissaire parisien dont la vie privée est assez compliquée à gérer actuellement : son épouse demande le divorce et son chien est mourant. Difficile donc de se concentrer quand on l'appelle pour une prise d'otages qui va se terminer en un double meurtre. Et cela devient encore plus difficile à gérer quand son amour de jeunesse qu'il avait perdu de vue se retrouve mêlé à tout cela.

Le gibier de Nicolas Lebel est un polar très intéressant et percutant. On retrouve des codes réguliers dans le polar : un policier qui donne tout à son travail au point d'en oublier sa famille, accompagnée par une coéquipière sans émotions et qui n'a pas la langue dans sa poche, mais Nicolas Lebel arrive à nous entraîner dans une spirale dont la fin est difficile à prévoir et dont les complots partent dans tous les sens. Cette chasse à l'homme est surprenante, l'auteur nous balade sur différentes pistes et nous surprends avec un final détonnant et percutant. le tout est divertissant et est servi par une plume dynamique, j'ai vraiment été happée par cette histoire. Les protagonistes sont d'un genre que l'on croise régulièrement mais ils restent très attachants et humains. Bref, le Gibier est un roman qui m'a énormément plu et que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher. Bien que le résumé en dise beaucoup trop sur l'intrigue, l'auteur arrive à nous entraîner avec lui ! Un polar détonnant à découvrir !
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Un polar qui commence par la "phase 2" nous lie forcément à l'intrigue, surtout si l'on comprend que la "phase 1" sera la fin. Et, en plus quand ladite intrigue est savamment ficelée, ce n'est plus une lecture, c'est une urgence. Ce n'est pas tant qu'on découvre qui manipule qui, mais comment toute cette machination est orchestrée : belle imagination ! C'est dommage que le commissaire soit faible et si peu perspicace (ce sera mon petit bémol) ; heureusement qu'il est secondé par Chen qui relève le niveau face à ces chasseurs méticuleusement organisés . Sympa aussi le clin d'oeil à Laipsker. On en redemande : ça tombe bien, la suite est prévue. On poursuit l'enquête alors...
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Une nouvelle enquête mais cette fois-ci sans le capitaine Merlicht et ses acolytes. Ce sont le commissaire Starski (avec le i à la place du y) et sa coéquipière Yvonne Chen qui sont à la manoeuvre.
Il y a pas mal de cadavres, beaucoup de manipulations, des secrets à foisons et il ne faut pas se laisser berner par les apparences.
Même si les dialogues sont moins caustiques que dans ses précédents polars, on reconnait la patte de Nicolas Lebel ; c'est efficace, l'intrigue est rondement menée et le suspense est au rendez-vous.
Un bon moment de lecture.
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Nicolas Lebel est connu pour sa série du Capitaine Mehrlicht, qui a fait son succès dans le monde du thriller. Je dois reconnaître que j'ai plusieurs volumes dans ma bibliothèque mais que je n'ai jamais franchi le pas. Comme je ne fais jamais les choses dans l'ordre, j'ai commencé la découverte de cet écrivain par un roman indépendant « La piste aux étoiles » (qui m'avait beaucoup plu) et je continue avec celui-ci.

Pour cette histoire indépendante, Nicolas Lebel met en action un duo de flics aussi opposés que complémentaires. Malgré leurs défauts manifestes, l'auteur réussit à nous les rendre sympathiques. On entre en empathie avec eux et on mène l'enquête à leurs côtés. Au fil de leurs investigations, le passé des personnages reliés à l'affaire refait surface. Les évènements prennent de l'ampleur jusqu'à ce que la petite histoire rejoigne la grande. Les crimes isolés deviennent les éléments d'un complot international. Plusieurs indices se croisent et les recherches se complexifient. Mais il faut se méfier des apparences parce que l'auteur a plus d'un tour dans son sac. Il n'est pas avare en fausses pistes et sait parfaitement nous manipuler. Quand on croit avoir dénouer les fils, de nouveaux éléments viennent nous surprendre. le scénario est empli de rebondissements, le rythme est soutenu et aucun répit ne nous est laissé.

S'appuyant sur une écriture élégante, teintée de petites touches d'humour, Nicolas Lebel met en oeuvre tout son savoir-faire pour nous offrir ce polar maîtrisé de bout en bout. Sans jamais tomber dans l'excès, il entraine le lecteur dans une aventure passionnante et déroutante. Une fois lancé dans cette affaire, j'ai été happé par l'intrigue tortueuse qui m'en a fait voir de toutes les couleurs. Ce coup-ci, Nicolas m'a vraiment impressionné, au point que je vais essayer de caler ses autres livres dans mon planning de lecture à venir. Promis !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Quoi de plus naturel, après avoir lu "La chasse" que d'enchaîner sur "Le gibier" ? C'est dans l'ordre naturel des choses.

La chasse à courre m'a toujours fascinée… Non, pas dans le fait de traquer du gibier et de l'épuiser. Namého !

Juste dans le fait de galoper dans des bois, souvent privés, avec des chiens autour, au son des cors de chasse (mieux que les cors aux pieds).

Alors oui, le choix des titres de chapitres qui suivent le déroulement d'une chasse à courre, c'était bien vu de la part de l'auteur qui, dans ce roman, nous fait douter de qui est le gibier et qui est le chasseur.

J'avais été déçue que ce nouveau roman ne soit pas avec le capitaine Mehrlicht, j'étais même prête à arrêter de respirer tant qu'il n'entrait pas dans la danse, mais j'ai vite rangé mes envies de Kermit la grenouille, car cette enquête n'était absolument pas pour Mehrlicht !

Pas dans ses cordes, Mehrlicht n'avait pas le caractère adéquat, tandis que le commissaire Strarski, oui. Non, non, pas de Hutch avec lui, mais la lieutenante Yvonne Chen (on devrait coller des procès aux parents qui ont nommé cette asiatique Yvonne).

L'un est guidé par ses sentiments, l'autre est froide comme un iceberg et pragmatique au possible. Et oui, le duo marche très bien et joue avec l'humour dans leurs dialogues. C'est toujours ce que j'apprécie chez l'auteur : son humour. D'ailleurs, j'ai bien ri avec la scène à la fourrière.

Cette histoire comment comme un polar dans la plus pure tradition du style : un double suicide (ou meurtre ?) en chambre close. Puis, tout doucement, le train bifurque pour prendre une autre voie, entraînant son lecteur à sa suite avant de totalement révolutionner le tout en faisant exploser ses certitudes.

Ayant été à bonne école avec des auteurs qui révolutionnaient le polar en fuckant toutes les règles (Agatha Christie et Franck Thilliez, pour ne pas les citer), j'ai senti où se trouvait la couille dans le pâté et c'était bien vu de ma part.

Bon, ça m'a tué une partie du roman, de comprendre avant tout le monde, puisque j'ai échappé au coup de masse sur la tronche et que j'aurais aimé me le ramasser dans ma gueule de lectrice…

Dans les séries télés, j'accuse toujours tout le monde sans trouver le coupable et là, dans ce polar révolutionnaire de Lebel, j'ai été plus lucide qu'une voyante du même nom. C'est ballot, ça (long soupir).

Malgré ma perspicacité, c'était bien vu de la part de l'auteur de ne pas suivre les sentiers battus du polar et d'offrir à ses lecteurs une enquête bourrée de chausse-trappes, de fausses pistes, de coups de putes et de nous faire courir un peu partout dans la forêt afin de nous perdre avant l'hallali final et la fameuse curée.

C'était une bonne curée ♫ (mes excuses à Annie Cordy) ! le récit était addictif et intelligent. Quant aux personnages, ils étaient parfaitement à leur place, réalistes et attachants.

Après cette lecture, j'avais une envie folle de manger du gibier (qui n'est pas ma tasse de thé). Ça tombait bien, il me restait, au congélo, des tournedos de chevreuil, en provenance d'une super boucherie où l'on peut acheter de la viande les yeux fermés et on les a mangés avec une petite sauce échalote/vin rouge de derrière les fagots, le tout arrosé de quelques verres d'un vin de Graves de 6 ans d'âge. Une tuerie, ce repas !

Nicolas Lebel, le seul auteur qui te donne envie d'aller chasser le gibier, à mains nues dans une forêt profonde, en hurlant "ADRIAAANNNNE", tel un Rambo déchaîné, le couteau entre les dents, mon colonel. Ou tout simplement d'écouter des cors de chasse, le soir, au fond des bois.

PS : avant de commencer ce roman, faites comme moi, ne lisez pas le 4ème de couverture sur les sites, il est bien trop bavard !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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